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On murmure : Arrestation d’un suspect du braquage sur l’axe Oury-Safané

Publié le mercredi 17 février 2010 à 01h42min

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Selon des informations de sources sûres parvenues à Kantigui, l’un des auteurs présumés du braquage du 15 février 2010 sur l’axe Oury-Safané (province des Balé) a été appréhendé par les services de sécurité. Les enquêtes et les opérations de ratissage se poursuivraient dans la zone afin de neutraliser les quatre autres membres du gang. Le braquage avait occasionné la perte de plusieurs millions de F CFA, des téléphones portables, montres, bracelets, appareils photo.

Kantigui salue la promptitude des forces de sécurité et saisit une fois de plus l’occasion pour appeler les populations à la collaboration en communiquant toute information à la brigade de gendarmerie ou le commissariat de police le plus proche ou en appelant au numéro vert du Centre national de veille et d’alerte (CNVA), le 1010.


Un comptoir d’achat d’or divise les villages de Balogho et Boala

Il est parvenu à Kantigui que l’installation d’un comptoir d’achat d’or provenant d’un site artisanal d’extraction du métal précieux, divise les villages de Balogho (commune de Sapouy, province du Ziro) et Boala (commune rurale de Guiarao, province du Nahouri), le site se situant à cheval entre les deux villages.

La raison principale, a-t-on laisser comprendre à Kantigui, c’est l’exigence des habitants de Boala de voir transférer le comptoir d’achat, initialement basé à Balogho, sur leur terre. Car selon les habitants de Boala, le comptoir doit être transféré chez eux où l’extraction se déroule actuellement, étant donné que l’or de Balogho est fini. Mais ceux de Balogho ne l’entendent pas de cette oreille.

Selon les sources de Kantigui, chaque partie tient à avoir le comptoir sur son territoire afin de tirer le maximum de profit du “Grand marché” qui se tient tout autour. Une poudrière donc en gestation, si les habitants des deux villages n’arrivent pas à se mettre sur la même longueur d’onde. Au regard de cette donne, Kantigui espère vivement que les autorités compétentes réagiront à temps, afin d’éviter le pire.


Réouverture du Ciné Oubri

Kantigui a applaudi à tout rompre en apprenant la réouverture du Ciné Oubri à Ouagadougou. L’entreprise culturelle “Les films du Yona” du promoteur de films africains et réalisateur (Ouaga battle), Mamadou Gnanou, aurait repris la gestion du Ciné Oubri fermé peu après le dernier FESPACO en 2009.

La réouverture officielle a eu lieu le 14 février à 19h, jour de la Saint Valentin, pour raviver les amours des cinéphiles d’avec cette salle mythique que l’on ne voudrait pas voir détruite comme sa légendaire voisine, le Ciné Rialé. Il y a donc une salle de plus pour le Burkina Faso, à l’heure où les fermetures des salles de cinéma sont une pandémie en Afrique. Un véritable baume au cœur de Kantigui et sûrement à ceux d’autres Burkinabè.


Adressez désormais vos requêtes de financement à l’argentier national

Kantigui a aperçu une circulaire du Premier ministre relative aux requêtes de financement que formulent souvent des hauts responsables d’institutions de la République. « Stop ! », dit la note du chef du gouvernement burkinabè. Kantigui vous livre le contenu de ladite circulaire.

« Il m’a été donné de constater que de plus en plus certains ministres ou présidents d’institutions adressent directement aux Partenaires techniques et financiers (PTF) des requêtes de financement sans se référer au ministre de l’Economie et des Finances qui est seul habilité à instruire les requêtes de financement. Ces pratiques ne facilitent pas la coordination des activités de coopération au développement et fragilisent la position du gouvernement vis-à-vis des PTF.

Pour plus d’efficacité de l’action gouvernementale en matière de coordination de l’aide publique au développement, je vous invite à vous adresser désormais au ministre en charge des Finances pour toute requête officielle de financement en direction des partenaires techniques et financiers. J’attache du prix au respect strict des dispositions de la présente circulaire ».


Un film sur “le Gandaogo national”

Selon des informations parvenues à Kantigui, Ollo Basile Dah de la télévision SMTV s’apprête à tourner un film documentaire sur l’artiste-musicien Georges Ouédraogo alias “le Gandaogo national”. Le clap de départ du film intitulé “Parcours d’un monument de la musique burkinabè” sera donné dans la matinée du vendredi 19 février 2010 au palais de sa Majesté le Mogho Naaba Baongo.

En effet, il a été dit à Kantigui que l’empereur des Moosé, parrain du projet, n’a pas hésité à donner sa bénédiction pour l’utilisation de son palais dans le cadre de cette activité culturelle. Kantigui qui apprécie le talent de nos artistes-musiciens trouve que de telles initiatives doivent être encouragées.


Des hommes politiques burkinabè se sont rendus au Sénégal

Kantigui qui suit avec attention les activités des hommes politiques burkinabè, a ouï dire que le président du Parti pour la démocratie et le progrès/ Parti socialiste (PDP/PS), François Kaboré, son homologue de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) Me Bénéwendé Sankara et le secrétaire à la formation politique et civique du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) Moïse Traoré étaient les 28 et 29 janvier 2010 au Sénégal.

A quelles fins se sont-ils rendus au pays de Me Abdoulaye Wade ? Selon les sources de Kantigui, ces trois “gourous” de la scène politique ont participé à Dakar, à un colloque sur “les processus démocratiques en Afrique : Etat des lieux, enjeux et perspectives”. Avec d’autres partis de la sous-région, ils ont répondu à l’appel du Parti socialiste (PS) du Sénégal, de l’Union des forces du progrès (UFP) de Mauritanie, et de la fondation Friedrich Ebert Stiftung pour mener la réflexion sur la démocratie en Afrique.


Un expatrié victime d’escroquerie

Kantigui a ouï dire qu’un expatrié, un retraité français établi a Ouagadougou depuis le mois de janvier dernier, s’est fait escroquer au moment de l’achat d’une moto d’occasion.

Connu sous le sobriquet de “Tenga”, il est allé payer le week-end passé une moto de seconde main communément appelée “Rainbow” à 265 000 F CFA. L’état de la moto ne laissait pas présager du calvaire que Tenga allait vivre. Car dès qu’il l’a enfourchée après avoir réglé la somme, les pannes ont commencé à se révéler.

Il est reparti voir les vendeurs qui ont prétexté une occupation pour lui dire de revenir deux jours après pour se faire rembourser. Le dimanche matin comme indiqué, Tenga se rend pour remettre la moto et reprendre ses sous. Les vendeurs lui rétorquent alors qu’il ne reste plus que 180 000 F CFA. Mais par la suite, ils se rétractent en disant qu’une moto vendue ne peut être reprise et donc il ne saurait être question de rembourser une quelconque somme.

Toutes les propositions de règlement à l’amiable de Tenga ont été rejetées par les vendeurs qui connaissent l’état réel de la moto puis qu’ils ne veulent pas la reprendre. Aux dernières nouvelles, Kantigui a appris que l’expatrié se serait rendu auprès des services de sécurité pour porter plainte.


L’école de Pièla célèbre son jubilé

Il est parvenu à Kantigui, que du côté de la commune de Pièla dans la province de la Gnagna, il se prépare des festivités grandioses. Kantigui a ouï dire qu’il s’agit des festivités des cinquante ans d’existence de l’école primaire publique, la première de Pièla. de nombreux cadres de ce pays ont fourbi leurs premières armes de connaissances dans cette petite école, jadis de trois classes.

Cette cérémonie du cinquantenaire, selon les sources de Kantigui, serait placée sous la présidence de madame le ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation, Odile Bonkoungou, et sous le parrainage du ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, T. Vincent Dabilgou. Des festivités étalées sur trois jours, les 26, 27 et 28 février, auxquelles prendront part les anciens maîtres, anciens élèves, les amis, les partenaires, les ressortissants de la localité.


Plus de 62 millions de F CFA pour les artistes-musiciens

Kantigui qui a tendu ses oreilles du côté du Bureau burkinabè des droits d’auteurs ( BBDA) a appris que les artistes-musiciens sont appelés en cette fin de mois de février à passer percevoir le payement de leurs droits de production mécanique.

Ces droits sont payés par les éditeurs pour la reproduction ou la duplication de supports audio et audio-visuels tels les cassettes, les CD, les VCD, les DVD etc. Kantigui a ouï dire qu’à cette occasion, seront également mis en répartition au profit des membres du BBDA, tous les droits en instance. Le “gombo frais” sera payé au BBDA du 24 février au 24 mars 2010 simultanément à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.


Les forces de sécurité en renfort contre le tabac

Kantigui a intercepté une lettre de la coordinatrice de l’Union des associations contre le tabac, adressée aux patrons des grandes structures de l’Etat. Cette lettre rapelle l’interdiction de fumer dans les bureaux administratifs, les salles de cinéma closes, les formations sanitaires, les lieux de séjour d’enfants, les salles de cours, les stations- service, etc.

Dans cette correspondance, figurent également les sanctions et contraventions allant de 1000 F CFA à 1 000 000 F CFA qui sont prévues à l’encontre des personnes qui enfreignent à l’interdiction de fumer dans les lieux indiqués.

Kantigui

Sidwaya

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