La rencontre a été présidée par le ministre en charge de l’Enseignement de base, M. Mathieu Ouédraogo, représentant son collègue des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique. Elle a été initiée afin d’analyser les capacités de la province et plus particulièrement de la ville de Koudougou à accueillir l’université. Aussi, hommes politiques, députés, opérateurs économiques, responsables coutumiers et religieux, membres d’associations..., ont pris part au débat.

Après une série d’interventions et d’exposés faits respectivement par le haut-commissaire, le maire, le ministre en charge de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation et le directeur général de l’ENSK, les débats qui s’en sont suivis ont démontré tout l’intérêt que les fils de la région portent sur la création de l’université de Koudougou. Koudougou, troisième ville du Burkina, mérite l’implantation de la troisième université publique lorsqu’on considère les atouts combien importants de cette ville, et surtout l’engagement dans divers secteurs de la vie socio économique de ses fils.

Et le haut-commissaire de la province d’ajouter qu’au nombre des potentialités de la province qui militent en faveur de la création de l’université, on pourrait citer entre autres, sa proximité avec la capitale Ouagadougou et entièrement désenclavée par une voie bitumée et une voie ferrée, l’implantation de toutes les sociétés de télécommunication existantes au Burkina, la probable réouverture de l’usine Faso Fani, la disponibilité d’infrastructures d’accueil et d’hébergement...

Bref, les différents intervenants ont souligné avec force que la ville de Koudougou est plus que jamais prête à accueillir l’université dès cette rentrée académique 2004-2005, soit huit (08) ans après la création de l’Ecole normale de Koudougou. Au demeurant, un comité d’action et de suivi a été mis en place qui sera chargé dans les jours à venir d’entreprendre les démarches nécessaires à l’aboutissement des différentes décisions prises à cette rencontre.

Quant aux élus de la région, mandat leur a été donné de rencontrer dans les plus brefs délais le ministre en charge des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique pour rendre compte des résultats de la rencontre, mais surtout d’insister auprès de lui afin que toutes les dispositions soient prises pour le démarrage effectif des cours universitaires dès la rentrée 2004-2005. On se souvient que c’est le 08 juillet dernier que le ministre Laya Sawadogo a lui même annoncé à Koudougou, l’ouverture dès cette rentrée de l’université de ladite ville.

François KABORE
Sidwaya