Le chef de l’Etat, si tout se passe comme prévu, devrait quitter Ouagadougou le 30 janvier prochain. 14e du genre, ce sommet ordinaire de l’UA a pour thème officiel “Technologies de l’information et de la communication en Afrique : défis et perspectives pour le développement”.

Le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, qui a été élu en février dernier à la tête de l’UA pour un an se soumettra, en principe, à cette occasion au jugement de ses pairs africains. Kantigui se demande qui sera le futur élu à la tête de l’organisation.

Kantigui a, par ailleurs, appris qu’en marge du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, se tiendra le 12è forum du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs. Le Burkina Faso qui est concerné par ce mécanisme entend également y prendre part

L’école de Matiacoali souffle ses 50 bougies

Il est revenu à Kantigui que la commune rurale de Matiacoali, à une centaine de kilomètres de Fada N’Gourma sur l’axe de Niamey dans la province du Gourma connaîtra une effervescence sans commune mesure les vendredi 29 et samedi 30 janvier prochains.

En effet, son école primaire publique souffle ses cinquante (50) bougies et les organisateurs ne font pas dans la dentelle pour offrir un jubilé d’or très grandiose. La population et les autorités locales mettraient les bouchées doubles pour réserver une célébration riche en son et en couleur aux différentes personnalités qui effectueront le déplacement au rang desquelles, la ministre en charge de l’Enseignement de base, Marie Odile Bonkoungou, présidente de la cérémonie et le député Idrissa Tandamba, parrain. Kantigui a ouï dire que les anciens élèves dont cette école a ouvert les portes de la réussite dans la vie active se mobiliseraient pour donner un cachet particulier à cet évènement qui entraînera à coup sûr, un souffle nouveau dans l’accomplissement de ses missions de lutte contre l’ignorance.

Aussi, des convois seraient en train d’être organisés pour prendre d’assaut Matiacoali afin de prêcher à tout vent, les vertus de l’éducation. Les pionniers, les premiers encadreurs, verront leurs efforts reconnus

Eddie Komboïgo aux commandes de ASFA handball

Kantigui s’aperçoit depuis un certain temps qu’au Burkina Faso, les sports de mains se cherchent de nouveaux managers afin de se donner de nouvelles armes et prendre un nouvel élan dans les compétitions internationales. Ainsi, la dernière assemblée générale de l’ASFA-YENNENGA tenue, dimanche 17 janvier dernier à Ouagadougou, a porté l’expert-comptable et commissaire aux comptes, Eddie Komboïgo à la tête de sa section handball.

Tout comme le président de EFO handball, le consultant Ibrahim Baba Cissé de IBC Consulting qui se bat comme un beau diable pour donner à ce sport ces lettres de noblesse au Burkina Faso, de nombreux observateurs voient déjà en la prise de commandes du club « Jaune & Vert » par l’Associé-gérant de CAFEC-KA, connu pour sa discrétion, son efficacité, le respect de la parole donnée et son engagement sans faille en faveur de la promotion de la jeunesse un nouvel espoir pour les jeunes athlètes et un regain de dynamisme dans ce championnat.

Le duo Eddie Komboïgo-Victor Sanou dit « TP » va certainement donner un souffle aux amoureux du handball. Espérons qu’il dévoilera dans les tout prochains jours sa feuille de route aux instances dirigeantes de l’ASFA Yennega présidée par Antoine Zoungrana, aux joueuses et joueurs des différentes catégories (dames et hommes) de la section handball.

Ibrahim Baba Cissé à l’EFO, Eddie Komboïgo à l’ASFA YENNENGA, un duel en perspective nourri par deux styles et deux visions différents, une autre rivalité entre les deux clubs-phares du pays, cette fois-ci sur les plateaux de handball. Kantigui prévoit d’ores et déjà, de chaudes empoignades et c’est tant mieux pour le tout nouveau palais des sports de Ouaga-2000 qui en a tant besoin. Un réveil peut-être pour les sports de mains à la croisée des chemins

Renforcement de capacités journalistiques

De sources sûres, Kantigui a appris que le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) organise un atelier de formation des formateurs du 11 au 12 février 2010 dans ses locaux. Cette formation se situe dans le cadre de la mise en œuvre du plan du Centre pour la formation des journalistes.

Ces mêmes sources indiquent que le centre lance un appel à candidature à l’intention de tous les journalistes ayant au moins un niveau d’étude Bac + 3 et dix (10) ans d’expérience dans une rédaction à déposer leur curriculum vitae au secrétariat du centre au plus tard, le 2 février 2010 à 17 h 30 mn. Kantigui se réjouit donc de telles initiatives qui renforcent les capacités des journalistes et souhaitent qu’elles soient pérennisées

Il blesse grièvement son ami avec le fusil de chasse de son père

Il est parvenu à Kantigui qu’un adolescent d’une quinzaine d’années a été grièvement blessé par son camarade du même âge, le lundi 25 janvier 2010 à Malou, village situé à 40 km de Kongoussi.

Selon les informations reçues, le blessé aurait accompagné son ami à son domicile pour se reposer après avoir ramassé des briques ensemble. Pendant le repos, l’ami du blessé se retira dans la chambre de son père et en ressortit avec une arme à feu calibre 12 qui contenait des munitions pour la montrer à son camarade tout en feignant de la manier aussi bien que son père. Il braque alors l’arme sur son ami et actionne sur la gâchette.

Hélas ! Son camarade est grièvement touché à la moitié gauche du visage. La détonation de l’arme et les cris de douleur alertent les voisins. Le blessé est transporté d’urgence au CSPS de Yilou puis est référé au CMA de Kongoussi. Au moment où nous tracions ces lignes, Kantigui a appris qu’il a été évacué à l’hôpital Yalgado pour des soins intensifs

Présentez vos excuses au président Gbagbo

Kantigui a été ampliataire d’une déclaration du “Ckub des amis de Laurent Gbagbo”, président de la République de Côte d’Ivoire. Suite aux excuses publiques présentées par le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé et relatives aux soupçons de freaudes qui pesaient sur le fichier électoral ivoirien, les Amis de Gabgbo exigent aussi des repentis à plusieurs niveaux.

“Au-delà du président de la CEI, les mêmes excuses devraient venir de tous ceux qui, par la parole et par I’écrit surtout portés par voix publique, se sont évertués à jouer les procureurs vis-à-vis du président ivoirien. Enfin, que l’on cesse avec cette présomption de culpabilité qu’on colle sans cesse par conditionnements de toutes sortes au président ivoirien !”, martèlent les destinateurs

Bagarre autour d’un récépissé

L’Union générale des travailleurs du Burkina (UGTB) vit depuis trois ans, une période difficile marquée par des rivalités internes. Pour sortir de l’imbroglio, Kantigui a ouï dire que les membres se sont référés au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD) qui aurait recommandé l’organisation d’assemblées générales et de congrès.

Des rencontres auraient été infructueuses à l’exception de la dernière en date, à savoir la tenue d’un congrès ordinaire unitaire les 19 et 30 aoüt 2009 à Ouagadougou approuvée par les membres du bureau national et les cinq sections qui composent l’UGTB. Selon les sources de Kantigui, un nouveau bureau a été élu mais peine à obtenir son récépissé parce que le secrétaire général national du bureau sortant ne l’entendrait pas de cette oreille. Il aurait déposé les travaux d’un congrès “fantôme” pour obtenir aussi un récépissé.

Le nouveau bureau lance un appel au ministre Clément P. Sawadogo pour finalement décider qui a droit au récépissé de l’Union générale des travailleurs du Burkina. Kantigui promet de tendre l’oreille pour être au parfum de l’évolution de la situation. En attendant, Kantigui souhaite vivement que la concorde prévale au sein de l’Union

14e édition du “Ran-gnouga” du chef de Kokologo

Il est parvenu à Kantigui que le chef du canton de Kokologo, sa Majesté Naaba Kaongo, organise sa fête coutumière annuelle appelée “Ran-gnouga”, le samedi 30 janvier 2010. Cette fête, symbole de la symbiose au sein du canton, est une occasion de retrouvailles entre les filles et fils de Kokologo.

Kantigui invite donc les ressortissants, amis et connaissances de Naaba Kaongo à prendre part aux manifestations de cette fête coutumière et prie l’Eternel que tout se passe bien

Du soutien pour les malades de l’archidiocèse de Ouagadougou

Kantigui a appris la tenue de la 18e journée mondiale du malade le 11 février 2010. A l’occasion de cette journée, les associations d’inspiration camilienne et leurs accompagnateurs spirituels organisent du 7 au 13 février 2010, la deuxième édition de “la semaine de solidarité avec nos frères et sœurs malades”.

Cette semaine de solidarité se traduira par des visites aux malades de la ville de Ouagadougou. Lors de ces visites, ces associations catholiques souhaitent offrir aux malades un petit cadeau pour leur signifier le soutien de l’Eglise et de toute la société durant l’épreuve de leur maladie. Elles sollicitent la contribution en nature ou en espèces des citoyens pour mener à bien cette activité de charité en leur nom

Un véhicule flambant neuf pour la commune de Titao

Kantigui se réjouit d’une information qui fait plaisir à la population de Titao et environs. Le bourgmestre Boukary Jacques Niampa vient de doter sa ville d’un véhicule qui soulagera plus d’un.

Un acte qui permet au parc automobile de la commune de Titao de s’enrichir d’un véhicule pick-up de marque « Ford ». Ce geste du maire de Titao qui intervient après celui d’un corbillard et d’un autre pick-up en 2006, vient améliorer la logistique de la commune de Titao et contribuera à améliorer les conditions de travail des agents de la commune de Titao. Kantigui félicite et encourage l’auteur de cette œuvre charitable et espère que le conseil municipal de Titao se donnera les moyens de l’entretien de cette logistique.

Comme quoi, « aide-toi et le ciel t’aidera », dit-on. Kantigui souhaite vivement que d’autres bonnes volontés suivent l’exemple du maire Niampa à Titao ou ailleurs. C’est comme cela que la décentralisation trouvera tout son sens. L’Etat seul ne peut pas apporter des changements notables. Alors, conjuguons nos efforts et partageons nos richesses pour le bonheur des nos populations

Démission du président de l’UNPCB

Kantigui comme d’habitude qui a tendu l’oreille a pu capter une nouvelle un peu étonnante pour des cotonculteurs du Burkina Faso. En attendant que l’information soit officielle, il est parvenu à Kantigui que le président du l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB), François Traoré, vient de rendre le tablier. Il aurait en effet, adressé lundi 25 janvier 2010 une lettre de démission pour des raisons personnelles au bureau exécutif de l’Union qui s’est réuni hier 26 janvier au siège de l’Union à Bobo.

On ignore si la décision de démissionner du président Traoré qui préside aux destinées de l’UNPCB depuis plus d’une décennie a été acceptée ou pas. En fin de mandat depuis quelques mois, le président Traoré faisait l’objet d’accusations par des proches collaborateurs de vouloir créer une structure parallèle dans le but de fusionner l’UNPCB avec celle-ci et prolonger ainsi son bail à la tête de la faîtière, forte maintenant du soutien des producteurs de maïs.

Kantigui s’est laissé dire du côté des services de l’UNPCB que ce que demandait une vingtaine de structures membres de l’Union, ils l’ont obtenu. Aux dernières nouvelles, Kantigui a appris qu’une assemblée générale de l’Union est convoquée pour le 2 février. Kantigui espère que ce départ de François Traoré, ne fragilise pas l’UNPCB et les cotonculteurs du Burkina Faso.

Kantigui

Sidwaya