Lors de ce forum, outre les enfants parlementaires de la Tapoa, on a pu noter la présence du président du parlement des enfants du Burkina Faso, Souaïbou Bâ, et de la secrétaire générale de ladite institution, Aïda Zaré. Côté nigérien, 7 enfants ont fait le déplacement de Diapaga.

L’ouverture officielle du forum provincial des enfants tapoalais, intervenue le samedi 31 juillet 2004 dans la matinée à la maison de la Femme, a été une opportunité pour les enfants de montrer aux personnalités présentes leur volonté réelle de se mobiliser pour la promotion et le respect des droits fondamentaux de l’enfant. Le président du parlement provincial des enfants, Emmanuel Lompo, dans son intervention, a souhaité que le présent forum ne soit pas une rencontre de plus, mais une occasion pour confirmer que les enfants sont capables d’être à la hauteur des attentes.

Il a donc invité ses camarades à faire preuve de discipline et d’écoute attentive au cours des différentes communications. En effet, au menu de ce forum, les jeunes parlementaires ont suivi des communications sur l’historique du parlement des enfants ; l’enregistrement des naissances ; les droits de l’enfant à travers les frasques d’Ebinto d’Amadou Koné ; les droits fondamentaux de l’enfant ; les droits de l’enfant vu dans le passé. Emmanuel Lompo a traduit une fois de plus sa gratitude aux autorités nigériennes et à leurs camarades, au nombre de sept, venus pour la deuxième fois les soutenir. Il les a remerciés pour leur appui constant à l’enfance.

A son tour, la représentante des enfants du Niger, Saoudatou, a loué les liens de fraternité et d’amitié avec leurs frères burkinabè, qui se consolident d’année en année. Elle a donc invité les jeunes parlementaires tapoalais à venir séjourner à Saye et à Torodi au Niger. Quant au haut-commissaire de la Tapoa, Sory Ahmed Ouattara, il a salué le soutien de l’UNICEF qui a permis la tenue du forum, un cadre de renforcement des liens fraternels et d’amitié entre les enfants, mais aussi de l’approfondissement de leurs connaissances en matière de droits fondamentaux.

Le fait que les enfants se penchent sur la problématique de l’enregistrement des naissances, thème central du mois de l’Enfant, est une belle opportunité, a dit le haut-commissaire, pour eux de dégager les causes profondes du problème et d’appréhender la procédure à suivre pour enregistrer une naissance. L’objectif étant de dégager les avantages de l’acte de naissance pour que les participants puissent les partager et les faire connaître à leurs parents et à leurs frères.

Cyr Payim Ouédraogo
L’Observateur