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Nouvelles du Sanmatenga : Augmentation abusive des prix de boisson, bonjour les frelatés

Publié le mardi 15 décembre 2009 à 02h13min

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Une fois de plus, la boisson a connu une augmentation de prix. Une augmentation de la SODIBO qui aura profité à l’Association des tenanciers de débits de boisson de Kaya. Cette structure aurait contraint des tenanciers à revoir leurs prix à la hausse, se mettant au même niveau que ceux qui en avaient exagérément augmenté. Les prix de la SODIBO ne sont pas toujours respectés à Kaya. Selon leur grille, l’association ne fait pas de différence entre bar et bar-dancing. Et pourtant, la SODIBO en fait cas.

A cette allure, bonjour les frelatés et leurs corollaires de malheurs, surtout quand on sait qu’ils sont nombreux au Faso, à en dépendre. Augmenter le prix des boissons, c’est sans doute diminuer la popote. Nous estimons que les dirigeants du pays doivent mener une réflexion sur la question, afin de préserver la santé de la majorité de la population qu’est la jeunesse. N’est-ce pas les jeunes, les bâtisseurs du Burkina de demain ?


Namanegb-zanga plus forte que jamais

Les fans de la célèbre troupe Namanegb-Zanga de Kaya étaient plongés dans le désarroi quand ils ont constaté à un moment donné, l’absence du batteur de tam-tam au cours des spectacles. Le seul homme du groupe était indisposé, handicapant ainsi la troupe. Certains voyaient déjà la dislocation imminente de la troupe. Heureusement « Mané », comme on l’appelle, s’est vite remis ; mieux, la troupe a pris du sang neuf avec l’arrivée de nouveaux percussionnistes au bonheur des fans de la musique du terroir.


Plan-Burkina et le PDDEB

Chaque année, l’ONG Plan-Burkina fait une dotation complémentaire de fournitures scolaires aux écoliers. Lors de la présentation de son plan quinquennal 2010-2015, cette ONG a affiché son intention de verser ce fonds dans le panier commun du Plan décennal de développement de l’éducation de base (PDDEB).

Cette nouvelle a suscité des inquiétudes chez les participants qui estiment que la dotation de l’Etat connaît souvent un retard et est parfois insuffisante. Attendons de voir à la rentrée scolaire 2010-2011 ce que vaut une telle expérience.


La danseuse et le billet

Lors de la prestation d’une troupe de danse au cours d’une cérémonie, une danseuse a dû quitter la scène pour pourchasser un billet de banque emporté par le vent. Ce billet donné par un spectateur dont les louanges ont été chantées, pouvait-t-il se perdre dans la foule ? En tout cas, cette danseuse n’a pas osé tester l’honnêteté des spectateurs. Surtout par ces temps qui courent. Comme quoi « nul ne pourra identifier un serpent édenté dans un trou ».


Une solidarité exemplaire

La population de Kaya aimerait revivre ce qu’elle a vu ce jour, 2 décembre 2009. La troupe Buud Nooma et la troupe Namangbzanga, qui ne sont plus à présenter, sur une même scène, chantant et dansant.

Cette improvisation au cours d’une cérémonie à Kaya, a fait danser plus d’un non pas à cause du rythme dansant, mais à cause de la noblesse de l’action. Ces troupes qui ont chanté la solidarité ne l’avaient pas encore vécu aussi concrètement. Bon courage à ces troupes !


Les feux oranges de Kaya

Nous avons tous applaudi l’avènement des feux tricolores à Kaya. Les feux rouges, comme on les appelle, sont censés réguler la circulation au centre ville. Malheureusement, ils ne marchent pas comme on le souhaite. Ceux qui ne savent pas comment ça fonctionne n’ont pas souvent la chance de voir le rouge, encore moins le vert de ces feux.

S’ils ne sont pas éteints, ils clignotent à l’orange, à longueur de journée, pour marcher normalement, la nuit venue. Tout le monde se demande ce qui se passe. Par ces fêtes de fin d’année avec l’insécurité routière qu’on connaît, notre souhait est que ces feux retrouvent toutes leurs couleurs

Augustin OUEDRAOGO

AIB/Sanmatenga

Sidwaya

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