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POT-POURRI : Des difficultés pour le Hadj 2009 ?

Publié le vendredi 30 octobre 2009 à 05h32min

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Dans quelques semaines, les pèlerins burkinabè s’envoleront pour la Mecque afin d’accomplir le 5e pilier de l’Islam. Mais, il nous revient que le Hadj 2007 n’a pas encore fini de régler ses ardoises. En effet, de sources bien informées, la société Lybia oil S.A. réclame plus de 246 millions de F CFA, représentant l’approvisionnement en carburant des avions affrétés pour le retour des pèlerins burkinabè du Hadj 2007. Et pourtant, ayant été approchée pour ravitailler les avions appartenant à la société Cloud Wings Travel and Tourism (de droit saoudien), Lybia oil avait réclamé une garantie.

Comme les choses pressaient, la société STMB tours (qui a affrété les avions) a sollicité l’intervention de l’ambassadeur du Burkina en Arabie Saoudite afin qu’il se porte garant du paiement des factures. C’est ce qui a été fait et par lettre en date du 8 janvier 2008, l’ambassadeur Omar Diawara signifiait à STMB tours que la société saoudienne s’engageait à lui rembourser les dépenses effectuées. Le diplomate burkinabè, selon nos informations, a, par la suite, usé de son autorité pour obtenir l’approvisionnement des avions pour un montant de plus de 246 millions de F CFA. Depuis janvier 2008, Lybia oil ne sait pas qui doit lui rembourser son dû puisque les multiples interpellations de l’ambassadeur et des ministères en charge de l’Administration territoriale ainsi que des Affaires étrangères sont demeurées vaines. En désespoir de cause, la société a introduit un recours auprès de l’Etat pour obtenir le paiement de la somme. Elle a également assigné en justice la société saoudienne et STMB tours. Selon nos informations, elle n’exclut pas d’autres actions pour obtenir réparation.


SN-GMB : vers une reprise des activités par l’Etat ?

L’Etat burkinabè va-t-il reprendre en main les activités de production de la Société Nouvelle des Grands Moulins du Burkina (SN- GMB) ? C’est, en tout cas, ce qui lui a été proposé par les créanciers de la société lors d’une rencontre qui s’est tenue, à Ouagadougou, le lundi 19 octobre dernier, au ministère du Commerce, de l’industrie et de la promotion de l’artisanat, sous la conduite du conseiller technique qui a représenté le ministre. Cette rencontre a réuni autour d’une même table les banquiers représentés par la BIB, l’Etat burkinabè représenté par le ministère des Finances, et le personnel de SN-GMB représenté par Richard Soma et Mahamoudou Kaboré, tous deux délégués du personnel. La SONABEL qui devait représenter les créanciers du secteur privé était absente. Lors de cette rencontre, les participants ont été officiellement informés de la résiliation du contrat du groupe Kossouka.

Et c’est pendant les travaux qu’une autre note, comme pour raffermir la décision de résiliation du contrat, est venue les informer de la dénonciation de la convention qui existait entre le groupe Kossouka et l’Etat. Selon nos sources, l’Etat burkinabè a, au cours de la rencontre, manifesté sa ferme volonté de relancer la production de SN- GMB au regard de l’importance que revêt cette unité de production du point de vue social et économique. Ce qui a amené les créanciers à lui proposer la liquidation des créances ainsi que le retrait de la comptabilité du groupe Kossouka. Ils ont ensuite proposé à l’Etat de reprendre la SN-GMB pendant une période de quatre ans au moins avant de la passer sous une gestion de société d’économie mixte. A la SN-GMB, les meuniers ont applaudi cette proposition. Ils pensent qu’elle serait salutaire si elle venait à être appliquée. Selon eux, la société n’a pas de problème d’écoulement de ses produits. Elle a, poursuivent-ils, toujours connu des problèmes de gestion depuis sa privatisation. Signalons que le samedi 24 octobre 2009, le gouverneur Fatimata Lègma a remis aux meuniers 10 sacs de maïs et une enveloppe de 100 000 F CFA en guise de soutien.


Une demi-journée sans viande à Banfora

Le dimanche 25 octobre 2009, les habitants de la Cité du paysan noir ont passé toute la matinée sans viande de mouton, de chèvre ou de boeuf. Les bouchers ont observé une grève qui ne dit pas son nom. Un problème de ravitaillement en eau persiste à l’abattoir. Pour cela, ils ont décidé de n’abattre aucun animal. "Sans eau, il nous est impossible de vendre de la viande propre à la population", a dit un boucher avant d’expliquer : "Le samedi 24 octobre, le château ne contenait pas d’eau et ce jusqu’à 18 h. Pourtant, l’abattage du lendemain dimanche commençait, comme cela se fait tous les jours, à 4 h du matin. Il nous était donc difficile de travailler dimanche". C’est vers midi, ce 25 octobre 2009, lorsque l’eau est arrivée, que certains bouchers, avec l’accord des services vétérinaires, ont abattu quelques animaux. Le château d’eau installé à l’abattoir connaît une panne qui l’empêche de ravitailler le service en eau. Depuis la survenue de cette panne, la mairie sollicite l’aide des sapeurs-pompiers de Banfora ou celle de la SOSUCO pour l’approvisionnement de l’abattoir en eau. Ils ont été nombreux, les ménages et restaurants à utiliser le poisson pour la cuisine, cette matinée du 25 octobre.


Croix-Rouge de Banfora : des fournitures pour les enfants victimes de la traite

Le jeudi 22 octobre 2009, le siège de la Croix-Rouge de Banfora grouillait d’écoliers, d’élèves et de parents. Pour cause, le projet de lutte contre le trafic des enfants, qui intervient dans la Comoé, a procédé à la traditionnelle remise de fournitures scolaires aux enfants vulnérables et victimes de la traite. Selon le coordonnateur du projet, Guy Pascal Soma, ces enfants bénéficient de l’accompagnement du projet depuis le lancement de ses activités il y a trois ans. Ils sont, pour la plupart, des enfants interceptés avec des trafiquants et remis à leurs parents. D’autres, ils sont les plus nombreux, vivent dans des familles de façon précaire.

Au nombre de 150 et répartis dans différents niveaux d’enseignement des établissements primaires et secondaires de la province, les bénéficiaires ont reçu chacun un sac, des cahiers, des bics, des crayons et une boîte Academy. En plus des fournitures qu’il leur a remises, afin de leur permettre de prendre le chemin de l’école, le projet entend payer les cotisations APE et les frais de scolarité de ces enfants. C’est en tout une enveloppe financière de 2 millions de F CFA qui sera allouée chaque année à la scolarisation de ces enfants. Enseignement de base : 806 volontaires prêtent serment

Le programme national de volontariat a signé une convention avec le ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation pour le recrutement de 806 volontaires enseignants en mission de huit mois dans des écoles primaires pour l’année scolaire 2009-2010. A l’occasion de la prise de fonction de ces volontaires, une cérémonie officielle de prestation de serment aura lieu le mardi 3 novembre 2009 à 9 h au SIAO sous la présidence du ministre de la Jeunesse et de l’Emploi, et en présence du ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation.


Le cinquantenaire de l’école "Tiébélé centre" reporté.

Le président du comité d’organisation du cinquantenaire de l’école "Tiébélé centre" a décidé de reporter au vendredi 6 et au samedi 7 novembre 2009 les festivités dudit cinquantenaire, initialement prévues les 30 et 31 octobre 2009. Le comité d’organisation a pris cette décision en raison du calendrier du parrain (SEM le président de l’Assemblée nationale) et de la présidente (madame Odile Bonkoungou, ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation). Tout en présentant ses excuses aux uns et aux autres, les organisateurs promettent aux invités un accueil digne des fils de Tiébélé.


40 bougies pour le Centre de formation Zine Rouge

Le Centre de formation en football créé par Issaka Ouédraogo dit Zine Rouge a 40 ans. Pour marquer l’événement, un match opposera, le 1er novembre, sur le terrain de Saint-Camille, l’équipe de Cave Simporé à celle de Pascal Lilgomdé. Un match de gala aura également lieu, qui mettra aux prises Sidwaya et la TNB. La cérémonie, qui commence à 15 h 30, est parrainée par le DG des "Editions Sidwaya", Ibrahiman Sakandé.

Le Pays

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