La décision fait cas de "fautes graves de gestion." Cette suspension, qui durera un mois pour compter du 15 octobre 2009, est probablement en rapport avec les remous qui ont secoué ladite commune depuis son érection en 2006.

Ecole Dassasgho "A" : Un nouveau bureau pour préserver l’intérêt des élèves

Une crise, qui couvait au sein du bureau de l’APE (Association des parents d’élèves) de l’école Dassasgho "A", avait été dévoilée à la presse par le Secrétaire général, lors d’une assemblée convoquée par ledit bureau. Ce dernier avait révélé que cette crise était irriguée par de présumés détournements des cotisations des parents d’élèves. Les responsables des comités provincial et communal des APE, dont relève cette école, ont jugé que la durée et les effets de cette crise risquaient d’hypothéquer la formation des élèves. Alors, ils ont convoqué une assemblée générale ordinaire des parents d’élèves, le samedi 24 octobre 2009, à ladite école.

La raison, trouver une solution définitive à cette crise. L’assemblée débuta alors par un rappel succinct. En l’occurrence, la crise avait paralysé le bureau de l’APE. Ce qui avait conduit à sa suspension et à la mise en place d’un comité provisoire de crise, composé de 3 personnes, par une Assemblée générale en date du 15 juillet 2009 et dont le mandat prenait fin le 31 octobre 2009. Sept jours avant l’échéance, les responsables communaux et provinciaux ont jugé opportun de réunir cette assemblée pour qu’elle juge du travail de ce comité et décide de sa dissolution ou de sa reconduction. Les deux autres membres étant absents, la trésorière présenta le bilan.

Un bilan qui montra des défaillances de gestion. Alors, l’assemblée décida de sa dissolution et de la mise en place d’un nouveau bureau exécutif, en lieu et place de l’ancien, qui a été dissous lui-aussi. Un nouvel organe exécutif fut donc élu et dont ont été exclus tous les membres de l’ancien bureau. L’ex-Secrétaire général, dont la postulation de l’épouse au nouveau bureau a été rejetée, voulut remettre sur le tapis la question des détournements. Mais on lui fit comprendre que l’affaire étant actuellement en justice, il n’était pas opportun de revenir là-dessus, l’ordre du jour de l’assemblée n’intégrant d’ailleurs pas le problème. Les responsables communaux et provinciaux, approuvés par la majorité des parents d’élèves, ont expliqué que l’heure n’était plus aux querelles mais à l’avenir des élèves de l’école. Car c’était ces derniers qui pâtissaient des erreurs des adultes. Raison pour laquelle le nouveau président a été interpellé sur sa responsabilité : tout faire pour que l’école Dassasgho "A" soit une référence en matière de gestion d’APE. Et l’un d’eux de conclure, s’adressant aux membres du nouveau bureau de l’APE, parmi lesquels figurent des enseignants : " Tout acte que vous poserez pendant votre mandat, posez-le pour nos enfants, toujours pour nos enfants et rien que pour nos enfants."

Que se passe-t-il au Projet d’appui aux filières agricoles (PROFIL) ?

Dans une longue lettre adressée par des travailleurs du Profil au président du Comité de pilotage dudit projet, et parvenue à notre rédaction, il est fait cas de nombreux dysfonctionnements sur lesquels nous ne pouvons pour l’instant nous étendre, pour des raisons d’éthique et de déontologie. Toutefois, quelques extraits :

"Monsieur le président, un grave péril menace le PROFIL. C’est convaincus que vous prêterez une oreille attentive au sort du projet que nous nous sommes permis cette démarche. Vous êtes certainement amplement au courant de ce que nous disons et même davantage. Vous aviez promis, en marge de la session du comité de pilotage de février 2009 à Ouahigouya, revenir avec une mission pour constater les améliorations dans la conduite des affaires du projet. Depuis, c’est le calme (...). Après plus de neuf mois de fonctionnement, janvier à septembre 2009, à peine 20% du budget issu du PTBA 2009 sont exécutés. Le PROFIL traverse une véritable crise. Si cet état de fait perdure, nous gageons que le taux d’absorption du crédit n’atteindra pas la moitié de l’enveloppe. Le projet n’atteindra donc pas ses objectifs nobles. Tout le monde, à Ouahigouya, à Dédougou, à Kaya et à Dori, a les yeux tournés vers vous. (...) Au moment où les autorités nationales prônent la transparence et la probité dans la gestion des deniers publics, le PROFIL pourrait devenir une caverne d’Ali Baba (...)"

Année universitaire : l’UESB déplore l’absence de bourse et d’aide

Le bureau exécutif national de l’Union estudiantine et scolaire du Burkina (UESB) a, par une déclaration parvenue à notre rédaction, relevé quelques problèmes en rapport avec les conditions de vie des étudiants des Universités Ouaga I et II. Il s’agit d’abord de l’absence de bourse, d’aide et du prêt du FONER pour accompagner les étudiants dans cette année académique particulièrement longue. Ensuite, après avoir condamné la non-satisfaction de nombreuses demandes de dérogation au titre de l’année 2008-2009, le bureau exécutif a dénoncé des dysfonctionnements dans les services de la MUNASEB (Mutuelle nationale de santé des Etudiants du Burkina). Il s’agit notamment du dépôt pharmaceutique et de l’infirmerie. Et pour finir, l’UESB invite ses militants à être vigilants et déterminés pour "d’éventuelles actions" et interpellent les autorités pour qu’elles prennent des mesures idoines afin que l’année se termine dans de bonnes conditions.

L’ODE au secours et à la réhabilitation des sinistrés

L’ODE (Office de développement des églises évangéliques ), membre de la FEME (Fédération des églises et Missions évangéliques), engagée dans le développement économique, social, culturel et social du Burkina Faso, ne reste pas indifférente devant la détresse des sinistrés du 1er septembre 2009. En effet, ce matin même, lundi 26 octobre 2009, elle procède au lancement officiel de son Programme de secours d’urgence et de réhabilitation des sinistrés. Sous la présidence du ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, le site des sinistrés de Loumbila recevra un don de produits alimentaires et non alimentaires. Les produits alimentaires sont, entre autres, composés de sacs de riz de 50 kg, de farine de maïs, de niébé, de farine pour nourrissons, d’huile végétale, de poisson sec, etc. Quant aux produits non alimentaires, les sinistrés pourront bénéficier de moustiquaires et de savons. De cette aide, d’une valeur de 60 665 210 F CFA, 70 % reviendra aux sinistrés logés dans les sites de Bogodogo et Nongr-Massom, tandis que 30 % profitera à ceux hébergés dans les familles d’accueil.

Question orale à l’Assemblée : quand l’auteur est absent

Le vendredi 23 octobre 2009, la séance plénière à l’Assemblée nationale avait à son ordre du jour deux questions orales avec débats et une question d’actualité. En premier lieu, le député Laurent Bado interpellait le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation ainsi que celui de l’Action sociale et de la Solidarité nationale sur la question suivante : suite aux inondations du 1er septembre 2009, existe-t-il un "plan or-sec" et comment a-t-il fonctionné en cette triste circonstance ? Avant d’entrer dans le vif du sujet, le président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré, a tenu à s’assurer de la présence de l’auteur de la question orale. Surprise, le député Laurent Bado (PAREN) était absent et n’avait visiblement pas demandé à l’un de ses collègues de le représenter. La question orale a donc été purement et simplement annulée.

Gaoua : un fou sème la terreur

Les malades mentaux, on en voit un peu partout dans les rues de Gaoua. Et nombre d’eux font de plus en plus preuve d’une certaine agressivité vis-à-vis des passants. Le 20 octobre 2009, une équipe de la Fondation pour le développement communautaire (FDC /BF) en mission a fait les frais de l’un de ces fous, réputé pour ses attaques imprévisibles. A l’affût dans les herbes touffues qui bordent le chemin qui mène à la base canadienne, le détraqué a surgi et a assené un coup de pierre sur le pare-brise du véhicule de cette équipe, commise à la distribution des déparasitants et vitamines aux scolaires. Le chauffeur se vit dans l’obligation d’immobiliser immédiatement le véhicule et constata qu’une partie du pare-brise a volé en éclats. Ce même fou attaquait parfois des personnes ou des commerçants dans leurs installations. C’est pour cette raison que certains commerçants se munissent de bâton afin de pouvoir repousser ce fou, s’il venait à s’en prendre à eux. Il est donc évident qu’un danger menace les populations.

Judo : rentrée sportive à l’AS ONATEL le 24 octobre

Les vacances sportives sont en train de prendre fin et on s’active dans les différents états-majors pour la saison sportive 2009-2010. C’est ainsi qu’à la section judo de l’AS ONATEL, les premiers responsables ont fixé au jeudi 29 octobre prochain la rentrée sportive avec la reprise des entraînements. Cette rentrée aura lieu au dojo du club dans l’enceinte de l’Ecole nationale des télécommunications. Il faut souligner que dès lors, les entraînements pour les enfants auront lieu tous les jeudis et samedis de 16h à 18h et les mardis, jeudis et samedis de 18h à 20h pour les adultes.

En mémoire de André Aubaret

En la mémoire de André Aubaret, premier président de la Chambre du commerce, d’industrie et d’agriculture de la Haute Volta, l’assemblée consulaire et le personnel de la Chambre de commerce, et d’industrie du Burkina ont organisé une veillée de prière le samedi 24 octobre 2009 à partir de 20h au domicile du défunt à Ouaga 2000. De nombreuses personnalités du monde des affaires ont pris part à cette veillée ainsi qu’à la messe qui a été dite le dimanche 25 octobre à 8h30 à la Paroisse Jean 23 pour le repos de l’âme de l’illustre disparu.

Le Pays