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POT-POURRI - Municipales de 2006 : le PAI réclame justice

Publié le vendredi 23 octobre 2009 à 03h36min

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Les résultats des élections municipales de 2006 continuent de faire des vagues. Le PAI de Soumane Touré, qui a toujours estimé avoir été brimé, a été récemment conforté dans sa position par le Conseil constitutionnel. En effet, par correspondance en date du 13 août 2009, le Conseil constitutionnel faisait parvenir aux partis et formations politiques ayant participé au scrutin municipal du 23 avril 2006, la décision N°2006-007/EM du 25 mai 2006 portant rectification d’erreurs matérielles et proclamation des résultats définitifs (...). Par la même, le Conseil constitutionnel transmettait les mêmes décisions au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD) avec en annexes les données chiffrées des résultats.

Mais, depuis le 13 août 2009, le PAI attend de se faire rétablir dans ses droits puisqu’avec cette décision, il obtient ainsi 17 conseillers dans la commune de Kourouma dans le Kénédougou. C’est pourquoi, par lettre en date du 11 septembre 2009, elle a demandé au MATD de tirer toutes les conséquences pour la mise en place des organes des conseils municipaux de Batié et de Kourouma. Pour cette dernière commune, si la décision est appliquée, elle récupérerait la tête de la mairie puisque le CDP a, lui, 14 conseillers. Selon le PAI, les choses coincent au niveau du MATD et principalement à la Direction générale des libertés publiques et des affaires politiques.


Cinquantenaire de l’école Tiébélé centre

Vous êtes ressortissants, sympathisants, partenaires ou amis du Nahouri et particulièrement de la commune de Tiébélé. Vous aimez les rythmes endiablés du djongo et le kanzaga (mets local à base de feuilles). Vous êtes un féru de la belle architecture kasséna. Vous êtes un élève ou un ancien élève de l’école de Tiébélé centre ou tout simplement, vous aimez les ambiances de retrouvailles empreintes d’émotion, de fraternité et de gaieté. Alors, cochez les dates des 30 et 31 octobre 2009 sur vos agendas et choisissez pour destination la ville de Tiébélé. Et pour cause, c’est à ces dates que se dérouleront en effet les festivités commémoratives du cinquantenaire de la toute première école primaire publique de ladite localité. La cérémonie officielle de cet anniversaire aura lieu le samedi 31 octobre 2009 à partir de 10h sous le parrainage de Son Excellence Monsieur Rock Marc Christian Kaboré, président de l’Assemblée nationale, et sous la présidence de Madame Odile Bounkoungou, ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation (MEBA).

Le programme des festivités prévoit aussi, entre autres, des conférences publiques, un hommage aux anciens maîtres, une visite de nouvelles infrastructures scolaires, un match de football, de nombreuses activités culturelles, etc. Ce sera l’occasion pour les anciens élèves de cette école de mettre en place leur amicale. Et parmi les "mouflets" qui ont usé leur fond de culotte sur les bancs de cette école, on peut citer, entre autres :
- Monsieur Félix Pissingadaga, Directeur régional des douanes du Centre ;
- Monsieur Batabé Kora Mathias, économiste, ancien DG de l’IPD/AOS ;
- le Dr Abel Kabré, professeur agrégé en neurochirurgie, chef du service de neurochirurgie au CHU/Yalgado Ouédraogo ;
- Monsieur Abel Tigassé, ingénieur hydraulique, qui a été pendant longtemps DG de l’ONPF ;
- Monsieur Akafra Désiré, ingénieur en télécommunications et Directeur général des télécommunications ;
- Monsieur Pascal Tigahiré, un richissime opérateur économique. Pour permettre au plus grand nombre d’assister à ces festivités, le comité d’organisation prévoit d’affréter des cars à raison de 2000 F CFA l’aller-retour.


Protection des données : les communes s’impliquent

Un séminaire sur les enjeux de la protection des données personnelles dans les communes aura lieu le 2 novembre 2009 à la mairie de Ouagadougou. Placé sous le patronage de Simon Compaoré, maire de la ville de Ouagadougou et président de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), ce séminaire a pour objectif de permettre aux citoyens burkinabè et plus particulièrement aux acteurs des communes (maires, conseillers et fonctionnaires municipaux ...) du Burkina de s’informer et d’échanger sur : - les enjeux de la protection des données personnelles dans les communes ;
- les meilleures pratiques pour l’application de la loi n°010-2004/AN du 20 avril 2004 portant protection des données à caractère personnel au Burkina Faso ;
- le rôle de la Commission de l’informatique et des libertés, ses missions et ses pouvoirs (contrôle et sanctions...) ;
- les conditions d’utilisation par les maires et tout fonctionnaire communal des données personnelles contenues dans les registres d’état civil à des fins de communication personnalisée ; - les conditions d’utilisation des fichiers constitués dans le cadre d’une mission de service public des communes, à des fins de communication publique.


Cambriolage à la chaîne à la Zone 1 du secteur 28

Les cambriolages à la Zone 1 du secteur 28 Dassasgho sont devenus légion. Surtout dans les cours communes. La plupart de ces vols se passent la nuit. Mais, le mardi 20 octobre 2009, un étudiant s’est vu spolier en pleine journée. En effet, de retour de ses cours au campus, le jeune étudiant, qui habite une cour commune dans ledit secteur, ne se doutait pas que sa maison avait été visitée par un intrus. Puisque sa porte était intacte et sans trace d’éffraction. Mais, une fois à l’intérieur, la première chose qu’il remarqua c’est que le néon était allumé. Et dans la clarté que diffusait ce néon, il constata que son salon était sens dessus-dessous. Commençant à se douter de quelque drame, il entra dans la chambre pour tomber sur un capharnaüm inextricable : la pièce avait été fouillée de fond en comble. Une inspection rapide lui permit de découvrir la disparition d’une somme de 30 000 F CFA. De retour au salon, son lecteur DVD ne se trouvait plus à sa place habituelle, ni à aucune place d’ailleurs. La réalité se dressa donc : il avait été cambriolé, en pleine journée, par un brigand qui n’a même pas pris la peine d’entrer par éffraction. Renseignement pris, aucun voisin, c’est-à-dire les autres locataires de la cour, n’était là l’après-midi. Ce n’est pas la première fois que l’étudiant en question est victime de vol, mais il avoue que les larcins se passaient généralement en pleine nuit. Mais un second vol se produisit la nuit suivante, c’est-à-dire le mercredi 21 octobre 2009, et cette fois-ci c’est un voisin qui en fit les frais. Son portable a changé de mains. Les habitants de la Zone 1 Dassasgho se disent impuissants face à ces vols et ne comptent que sur Dieu pour les en épargner.


Mondial cadets : les Etalons ont dû patienter 24 heures pour rejoindre le Nigeria

Annoncé pour le mardi 20 octobre 2009, le départ des Etalons cadets pour le Nigeria dans le cadre de la coupe du monde de leur catégorie a dû être décalé de 24 heures. La raison est que les autorités nigérianes ont refusé à Air Burkina, la compagnie avec laquelle la FIFA a signé un contrat en bonne et due forme pour transporter l’équipe burkinabè, le droit d’atterrissage. La FIFA, informée de la situation par la Fédération burkinabè de football (FBF), a dû dépêcher sur Ouagadougou le mercredi 21 octobre, un avion en provenance de Lagos. Le départ de la délégation était prévu ce jour-là entre 16h30 et 17h, mais c’est finalement dans la nuit qu’elle a quitté Ouagadougou.


UNIR/PS : des militants du Houet et des Hauts-Bassins démissionnent

Les lignes qui suivent retracent la lettre de démission, adressée au président de l’UNIR/PS, qu’ont écrite, à Bobo Dioulasso le 19 octobre 2009, les membres du bureau exécutif de la Fédération provinciale du Houet et de la Coordination régionale des Hauts-Bassins. Les personnes dont les noms suivent ont signé ladite lettre : Idrissa Rani, coordonnateur provincial ; Ami Sanou / Dramé Djénéba, responsable adjointe des femmes ; Siaka Barri, Secrétaire à l’organisation ; Kassoum Yaméogo, adjoint à la jeunesse ; Michel Badina, Secrétaire administratif adjoint ; Z-S- Gilbert Poda, Secrétaire à l’information ; Tona Michel Barro, Secrétaire adjoint à la trésorerie et Alassane Ouattara, secrétaire à l’organisation régionale chargé de la province du Houet.

"Camarade président,

Nous, soussignés, membres du bureau exécutif de la Fédération provinciale du Houet et de la Coordination régionale des Hauts-Bassins, venons par la présente vous signifier notre démission de l’Union pour la renaissance / Parti sankariste à compter de ce jour 19 octobre 2009. Motif : après un bilan à mi-parcours de notre adhésion à l’UNIR/PS, nous estimons que le parti ne nous offre pas le cadre ni l’environnement conformes à nos ambitions de faire rayonner le sankarisme dans la région des Hauts-Bassins. Dans l’espoir que vous recevrez favorablement notre décision, nous vous prions d’accepter, camarade président, toute notre considération."


Construction de routes : que faire pour remplacer les arbres abattus ?

L’auteur des lignes qui suivent se réjouit de la fluidité de la circulation que crée la construction de nouvelles routes ou leur élargissement. Mais, il s’interroge sur le sort des arbres qui sont sacrifiés sur l’autel de cette fluidité.

"Nous assistons aujourd’hui à l’aménagement des voies de circulation dans la ville de Ouagadougou. Ces travaux amélioreront la circulation et nous éviteront des pertes en vie humaine lors des accidents. Mais le phénomène d’abattage des grands arbres, qui ont la plupart plus de 40 ans de vie, inquiète. Fluidité certes, mais la construction de nouvelles voies ne doit pas sacrifier l’écosystème. Les changements climatiques a déjà des conséquences dramatiques. Les inondations du 1er septembre sont encore fraîches dans la mémoire collective. Ce que nous constatons sur la voie principale de Gounghin jusqu’à Pissy est inquiétant. Comment allons-nous remplacer ces arbres qui ont été plantés par des braves gens depuis les indépendances ?"


Babacar Cissé quitte Ouagadougou pour New York

Le 19 octobre 2009, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, a reçu en audience le Coordonnateur résident du Système des Nations unies, Babacar Cissé, en fin de mission dans notre pays. Nommé Administrateur assistant adjoint, Directeur adjoint du Bureau régional du PNUD pour l’Afrique, Babacar Cissé quittera très prochainement Ouagadougou pour New York. Il a avoué à son hôte qu’il aurait bien voulu voir avancer les chantiers de développement entamés durant son mandat au Burkina Faso, avant de quitter son poste. Il s’en va donc le cœur lourd, mais reste convaincu que les efforts seront poursuivis et renforcés pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement dans notre pays. Visiblement satisfait de son séjour au pays des Hommes intègres, le nouveau Directeur adjoint du Bureau régional pour l’Afrique du PNUD dit qu’il sera désormais le deuxième Ambassadeur du Burkina Faso à New York. Le ministre d’Etat Bédouma Alain Yoda a félicité Babacar Cissé pour sa promotion et lui a formulé ses vœux de succès. Pour le ministre d’Etat, au-delà du Sénégal, son pays d’origine, cette nomination fait honneur à toute la sous-région ouest-africaine et rassure quant à une approche plus objective des préoccupations majeures des réalités de développement de la région.


Manga admis comme membre de l’AIMF

Le 3 octobre à Paris, lors de la 29e Assemblée générale de l’Association internationale des maires francophones (AIMF), Manga, la cité de l’Epervier, a été admise comme membre de cette Association. Cette adhésion porte à 9 le nombre de communes de notre pays membres de l’AIMF, le quota pour chaque pays membre étant de 10 communes. Les autres communes sont : Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Koudougou, Banfora, Ouahigouya, Tenkodogo, Dédougou et Yako. La candidature de Manga, qui a bénéficié du soutien déterminant du maire Simon Compaoré, président de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), et trésorier de l’AIMF, a été acceptée à l’unanimité par l’Assemblée générale. Cette adhésion offre des opportunités à la cité de l’Epervier qui pourra bénéficier du soutien de l’AIMF par des financements de projets de développement dans ses domaines d’intervention : eau, assainissement, éducation, santé, infrastructures, renforcement des capacités. L’AIMF compte 185 communes membres réparties dans 48 pays. Il faut louer l’esprit d’initiative du maire Jean-Claude Bouda qui a présenté cette candidature, qui donne un autre espoir à sa commune. L’on se souvient que le 20 juin dernier, il a signé à Charroux en France, un protocole de coopération avec la Communauté de communes du Pays Charlois.


Guinée : Blaise réussira si...

Un journaliste guinéen a envoyé à notre rédaction son opinion sur la réussite de la médiation de Blaise Compaoré, président du Faso, dans la crise guinéenne. Pour lui, il réussira, sous réserve de quelques conditions.

"Le problème guinéen sera plus facile à résoudre que ceux du Togo et de Côte d’Ivoire où le président Blaise Compaoré est invité à titre de médiateur. Primo, le mandat du médiateur a été clairement établi par ses pairs de la CEDEAO, le 17 octobre dernier à l’occasion de leur sommet extraordinaire. Ce mandat, contrairement à ceux du Togo et de Côte d’Ivoire, est unanimement soutenu par la Communauté internationale qui est prête à apporter tous les appuis nécessaires pour le succès de la médiation du président Compaoré. Secundo, le capitaine Moussa Dadis Camara est disposé à faire de nombreuses concessions et peut-être même à abandonner le pouvoir dès que le médiateur le lui demandera. Le seul obstacle qu’il pourrait poser, c’est la suite des événements pour lui. Il ne voudrait certainement pas aller à la Cour pénale internationale. Tertio, les forces vives savent qu’elles ont tout à gagner en se rendant à Ouagadougou pour finaliser un chronogramme devant mener au retour constitutionnel en Guinée. Ce qu’il faut souhaiter, c’est qu’elles commencent à négocier avec Dadis Camara ou ses représentants pour former le gouvernement d’union nationale. Ce qui ne suppose pas que ce sera un gouvernement sous les ordres du capitaine Dadis ou comprenant ses partisans. Vu l’urgence et la nécessité de former un gouvernement d’union nationale pour gérer le pays, tout ce qui est attendu du médiateur, c’est qu’il fasse respecter le chronogramme par les différentes parties."

Le Pays

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