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On Murmure : Le rappel de Tertius Zongo sur l’accès à l’information

Publié le mercredi 7 octobre 2009 à 02h57min

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L’accès à l’information constitue une difficulté pour les journalistes professionnels au Burkina Faso.
Afin de faire en sorte que les différents compartiments de l’administration publique, des institutions et autres structures publiques et privées permettent un accès facile à l’information juste et de qualité, le Premier ministre, Tertius Zongo rappelle dans le circulaire ci-dessous, les dispositions de la loi n°56/93/ADP du 30 décembre 1993 portant Code de l’information au Burkina Faso. Par ces temps qui courrent, voilà qui mérite d’être constamment rappelé (...).

Le Premier Ministre

Circulaire

A

Tout Président d’Institution
Tout Ministre

OUAGADOUGOU

Objet : Rappel des dispositions de la loi n° 56/93/ ADP du 30 décembre 1993

Le code de l’Information du Burkina Faso, soucieux du droit de nos administrés à l’information, a levé les obstacles administratifs à l’accès des journalistes professionnels à l’information. En rappel, des dispositions de la loi n° 56/93/ADP (J.O. n° 05-994) stipulent :
Article 49 : Dans le cadre de l’exercice de son métier et des attributions qui lui sont conférées, le journaliste professionnel a droit au libre accès aux sources d’information.
Article 50 : Sous réserve des dispositions de l’article 51 ci-dessous, toute administration centrale ou régionale, toute collectivité publique, service public, toute entreprise à caractère économique, social et culturel, toute institution nationale, régionale ou locale doit fournir l’information nécessaire aux représentants attitrés de la presse nationale et étrangère.
Article 51 : L’information peut être refusée aux journalistes professionnels dans le cas où elle est de nature à :
- porter atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat ;
- divulguer un secret militaire ou économique d’intérêt stratégique ;
- faire échouer, dévier ou compromettre une enquête ou une procédure judiciaire effectivement en cours ;
- porter atteinte à la dignité et à la vie privée du citoyen...
Accordant un grand intérêt à l’application effective des dispositions de la loi suscitée, je vous invite à veiller à la diffusion de cet important texte dans tous les services relevant de votre département

Tertius ZONGO : Grand Officier de l’Ordre National


Top de départ des inscriptions à la formation des 5 000 jeunes à l’entreprenariat

Il est revenu à Kantigui que le ministère de la Jeunesse et de l’Emploi procède, ce jeudi 8 octobre 2009, au lancement des inscriptions à son Programme de formation de cinq mille (5 000) jeunes à l’entreprenariat. L’opération concerne l’ensemble du territoire national, à travers les treize (13) directions régionales du département dirigé par le Professeur Justin Koutaba. Née de la volonté du président du Faso d’offrir aux jeunes des opportunités de créer eux-mêmes des emplois, cette formation vise à donner à ses bénéficiaires, les rudiments du management et de la gestion afin d’établir une base de données de projets viables et innovants susceptibles de bénéficier du financement du Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ) mis en place par Blaise Compaoré en personne à l’occasion d’un Forum national des jeunes.

Tout jeune âgé de 18 à 35 ans, ayant un niveau minimum de la classe de Troisième ou étudiant porteur d’une idée de projet résidant dans une région choisie et acceptant de verser une contribution de 2 500 F CFA peut postuler à ce Programme de formation à l’entreprenariat. Il lui suffit de déposer dans une des 13 directions régionales, une demande manuscrite timbrée au secrétaire général du MJE, une photocopie de la carte d’identité, une photocopie d’attestation du niveau de Troisième ou du diplôme requis et remplir une fiche d’inscription.
Kantigui a ouï dire que cette expérience unique en Afrique subsaharienne a suscité un réel engouement à sa première édition, l’année dernière. Elle a abouti au financement de 614 projets dans les secteurs de l’agriculture, du commerce, de l’élevage et des services pour un montant cumulé d’environ 600 millions F CFA. Les promoteurs constitués de 389 hommes (63,36 %) et de 225 femmes (36,64 %) installés sur toute l’étendue du territoire forcent déjà l’admiration en matière d’auto-emploi et de création d’emplois.

L’atteinte de son objectif majeur couplé au fort taux de recouvrement des crédits déjà réalisé par le FAIJ a encouragé le département de Justin Koutaba à prospecter des voies et moyens pour accroître le montant de l’enveloppe allouée aux financements exclusifs des jeunes. Kantigui s’est vu rassurer qu’en deux ans seulement d’exercice, le Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ) s’impose comme le fer de lance de la résorption du chômage et de la lutte contre la vie chère, étant donné ses critères très fiables de sélection garantissant la qualité des projets et l’équité entre les bénéficiaires


Trop de larmes causées par les “Wamb-raado”

Kantigui n’a pu s’empêcher de crier “A qui profite les crimes des Wamb-raado ?” devant le énième accident mortel causé par l’un de ces fameux camions de transport de bois de chauffe roulant à tombeau ouvert dans les artères de la capitale burkinabè. Des voix ont beau s’élever pour dénoncer la circulation non réglementée de ces véhicules ne disposant d’aucune garantie technique (freins, phares, klaxons…), rien n’est véritablement entrepris pour éviter leurs crimes. Le samedi 02 octobre dernier, c’est une adolescente qui a été fauchée au rond-point de la Patte d’Oie sans oublier qu’il y a à peine deux mois de cela, un jeune homme a perdu la vie sur le boulevard Tensoaba Goama. Ces deux douloureux exemples ne sont que des gouttes d’un grand flot de larmes. Le décompte macabre des homicides commis par les fameux “Wamb-raado” continue en toute impunité. Pourtant, le problème a été même posé à la représentation nationale et lors d’un discours sur l’état de la Nation, le député Laurent Bado a relevé leur dangerosité pour les usagers et suggéré des mesures limitant leur vitesse, ainsi que l’obligation à se conformer à la réglementation en vigueur.
Kantigui constate, avec amertume, devant la continuité des accidents mortels, que cet avertissement du parlementaire a été un prêche dans le désert. Il est temps pour les autorités locales et celles en charge de la Sécurité routière, de prendre les devants pour arrêter ces homicides


Saint-Pierre Yaméogo au secours de la cinémathèque africaine

Kantigui a pris connaissance d’une correspondance du cinéaste burkinabè vivant à Paris, Saint-Pierre Yaméogo, adressé au FESPACO. Dans la lettre, le cinéaste fait don des copies de ses six longs métrages à la cinémathèque africaine de Ouagadougou qui a été innondé par le déluge du 1er septembre sur la capitale du cinéma africain.
Kantigui se réjouit de l’initiative de Saint-Pierre Yaméogo qui pourrait amener d’autres cinéastes africains à lui emboîter le pas


Des félicitations aux gouvernements ivoirien et burkinabè

La dynamique dans laquelle le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire se sont engagés, est saluée de part et d’autre. Ici, des jeunes regroupés dans la nouvelle vision ivoiro-burkinabè félicitent la tenue du conseil des ministres conjoint voiro-burkina. Ils le disent plus amplement dans la déclaration ci-dessous.

Le monde entier a suivi avec beaucoup d’attention, les derniers développements dans la mise en route du traité d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. En effet, sur invitation de son homologue ivoirien, Son Excellence Laurent Gbagbo, le président du Faso, Blaise Compaoré a effectué une visite d’Etat du 15 au 18 septembre 2009 en République de Côte d’Ivoire. Dans le cadre de cette visite, toute la communauté internationale et nationale a pu assister aux échanges très fructueux qu’a accouchés le conseil de ministres conjoint. Deux Etats, deux présidents, deux premiers ministres, deux gouvernements et un conseil de ministre pour le développement de l’espace ivoiro-burkinabè et de la sous- région.

C’est historique et c’est un signal fort de la capacité des Etats africains à construire leur développement et à s’assumer, à travers une coopération Sud-Sud. Aussi, cette démarche d’autre part, démontre le degré d’engagement et le ferme attachement des deux chefs d’Etat à l’intégration. Des décisions majeures et courageuses issues du conseil conjoint des ministres ont été prises dans tous les sens du développement. Cette manière de construire l’intégration, à notre humble avis, semble la mieux adaptée. Le succès du processus de l’Union européenne en est un exemple.
Nous, jeunes Burkinabè, Ivoiriens et de la sous-région ouest-africaine, réunis au sein de la Nouvelle vision ivoiro-burkinabè :
- convaincus et engagés pour l’intégration ouest-africaine, voire africaine ;
- attachés à la vision selon laquelle l’intégration ouest-africaine passe par l’axe Yamoussokro-Ouagadougou ;
- souscrivant à la vision des chefs d’Etat, ivoirien et burkinabè et leurs gouvernements respectifs pour l’intégration ;
- citoyens de l’espace ivoiro-burkinabè et bénéficiaires des retombées de cette vison ;
- disposés à œuvrer à traduire cette vision en actes et faits.

NOVIB, pour une Afrique intégrée et solidaire

Par la présente motion :
1. félicitons et encourageons le président du Faso, son Excellence Blaise Compaoré et son homologue ivoirien, son Excellence Laurent Gbagbo pour leur noble ambition ;
2. félicitons le gouvernement conjoint et l’encourageons à œuvrer pour présenter les actions les plus pertinentes pour l’intégration et le développement ;
3. invitons les deux peuples, surtout la jeunesse, principale bénéficiaire, à s’approprier cette démarche pour en faire un outil de développement partagé ;
4. plaidons auprès des deux autorités au sommet pour la mise en oeuvre effective de tous les accords conclus entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ;
5. invitons le cadre permanent de mise en œuvre de l’accord d’amitié et de coopération du 29 juillet 2008 à plus d’efficacité.
6. invitons les autres Etats et les autres peuples à adhérer à cette vision ivoiro-burkinabè et à en faire autant ;
7. invitons l’UEMOA, la CEDEAO, l’UA voire l’ONU à soutenir le processus et à faire la promotion de cette coopération exemplaire où besoin est ;
8. réitérons notre soutien sans réserve à toutes les initiatives en faveur de l’intégration et la paix ;
9. saluons les réactions intervenues après notre déclaration du 15 septembre 2009 parue le 17 septembre dans le quotidien Sidwaya numéro 6511.
10. invitons les SEN-CI et SEN-BF à rester mobilisés autour de notre plan d’action.
Vive la coopération ivoiro-burkinabè !

Fait à Ouagadougou le 5 octobre 2009

Pour le Bureau Exécutif : Le Président, Mahamadi OUEDRAOGO


Les doléances de l’association Yamwecré de Koubri au président du Faso

L’Association Yamwecré de Koubri a salué la prompte réaction du président du Faso, suite aux inondations du 1er septembre. Abris, nattes, nourriture... les sinistrés n’ont pas été laissés à eux-mêmes. Mais, par la voix de leur présidente, l’association sollicite de la part des autorités, des parcelles, fussent-elles de petite superficie, pour que les familles sinistrées puissent reconstruire leur vie. Elle a en outre demandé la possibilité d’une diminution du prix du ciment sous forme de subvention afin de favoriser la reconstruction des maisons. Enfin, en ce début de la rentrée scolaire, l’association Yamwecré de Koubri suggère, avec la collaboration de la SOTRACO, de faciliter le déplacement des élèves désormais éloignés de leurs écoles


Les acteurs des droits humains se concertent

Ça bouge du côté du ministère de la Promotion des droits humains (MPDH). Il est parvenu à Kantigui que le ministre de la Promotion des droits humains, Salamata Sawadogo se préparée à rencontrer l’ensemble des responsables des organisations de la société civile œuvrant dans le domaine des droits humains. Cette rencontre prévue pour se tenir le 8 octobre 2009 à 9 heures dans la salle de conférence du CBC à Ouagadougou, sera un cadre de concertation entre les différents acteurs agissant dans le domaine de la promotion et de la protection des droits humains, en vue de mieux coordonner les actions. Kantigui espère que de bons résultats jailliront de cette rencontre pour le bonheur des droits humains.

Kantigui

Sidwaya

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