A preuve, il dit avoir démasqué, dans un premier temps, une dame d’une société d’Etat qu’il avait vivement critiquée dans le journal pour ses “mauvais” comportements envers la clientèle. Cette dernière a même été licenciée après la publication de l’article en question.
Interpellée, la dame a reconnu, tout en rappelant au DR l’article qui a provoqué son licenciement.
C’est ainsi que depuis lors, il n’ y a plus eu de menaces. Mais voilà que les intimidations reprennent de plus belle. En effet, le dimanche 13 septembre 2009, à 14h 8mn, M.Kaboré a reçu des menaces à travers un SMS comme d’habitude. Le contenu du SMS était le suivant : “vous êtes m kabore dg d1e société bn on m’a envw pr vs elimine j s8 just entrain d penetr bafora j vs prev1 pr K c n sw pa brusk pr vs ça sra poum poum” (sic).
Face à cette situation, le DR est paniqué, à telle enseigne qu’il dit avoir peur de dormir chez lui. Saisies, la police et la gendarmerie ont ouvert une enquête. Affaire à suivre

Recrutement d’élèves dans les écoles inachevées

Les ministères des Enseignements (primaire et secondaire) sont confrontés à la pléthore d’effectifs dans les classes. Pléthore qui, d’ailleurs, occasionne souvent la baisse de la qualité de l’enseignement d’une part, et d’autre part, rend le travail du personnel difficile dans les classes à grand effectif.
Pour pallier cette situation, l’Etat qui s’est engagé pour l’éducation pour tous d’ici à 2025 conformément aux Objectifs du millénaire pour le développement, a permis au secteur privé, la construction d’infrastructures scolaires afin d’augmenter l’offre éducative. Mais à l’allure où vont les choses, on se demande si ce n’est pas l’aspect commercial (financier) qui est mis au-devant de l’éducation des enfants.
A Bobo-Dioulasso au secteur n°21 (Belle-Ville), certains promoteurs recrutent déjà les élèves avant même la construction des salles de classes qui d’ailleurs ne sont qu’au stade de la fondation. On se demande si à 10 jours de la rentrée scolaire, on peut effectivement donner la place à de nouveaux inscrits.
Egalement dans ce quartier, des logements sont transformés en salles de classe, juste pour avoir de l’argent.
Des espaces ont été délocalisés et remis aux privés qui, d’ailleurs, ne sont pas en mesure de construire des écoles dignes de ce nom. Quel monde allons-nous léguer à nos enfants ?

Deals autour des affectations

La rentrée scolaire aura lieu en principe le 1er octobre 2009.
Selon des sources proches du milieu de l’éducation, certaines personnes offriraient leurs services à certains enseignants en leur promettant de les aider à être affectés dans les localités de leur choix. Ces offres de service se font en échange d’espèces sonnantes et trébuchantes. Selon toujours ces sources, les premiers responsables de l’éducation au niveau local auraient pris des dispositions pour déjouer ces pratiques qui avaient fait des vagues, il y a plusieurs années de cela

Ces trous qui gênent des pavages

Les devantures du Centre hospitalier universitaire Sourô-Sanou et de la mairie de Bobo-Dioulasso sont en train d’être pavées. A la mairie, une excavation produite sur la rue bitumée a détérioré une partie de la surface pavée.
Cet orifice qui est en train d’être bouché aurait été occasionné par les travaux de drainage des eaux usées de la ville de Bobo vers la station de traitement de Dogona

Le BBDA et les radios privées discutent des droits d’auteur

Une délégation du Bureau burkinabè des droits d’auteur (BBDA), avec à sa tête la secrétaire générale de ladite structure, a rencontré jeudi 17 septembre 2009, les responsables de 7 radios privées commerciales de Bobo-Dioulasso. Les échanges entre les deux parties ont porté sur la redevance des droits d’auteur.
Une première rencontre du genre avait réuni en début de semaine à Ouagadougou le BBDA et 37 radios privées commerciales. Les autres chefs-lieux de régions recevront également la visite de la délégation

Siswaya