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Dans le Passoré : Folle nuit à Yako

Publié le vendredi 11 septembre 2009 à 02h17min

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La nuit du 28 au 29 août 2009 a été marquée, dans la ville de Yako, par des événements tels un accident de la circulation, la chute d’un caïlcedra sur un bâtiment, des latrines effondrées à la gare routière

Un camion-citerne de Total Burkina est tombé sur la route nationale n°2 au niveau du virage de l’hôpital de Yako aux environs de 22 heures. Le camion-citerne revenait de Ouahigouya où il avait vidé son contenu et avait à bord deux personnes dont le chauffeur. Celui-ci a mal négocié le virage et est tombé sur la voie. Fort heureusement, il n’y a eu aucune perte en vie humaine, ni de blessé, ni d’habitation touchée.

Le 1er septembre 2009, dans l’après-midi, une voiture 4x4 est tombée au même endroit. La cause des accidents enregistrés à ce virage est due à l’excès de vitesse et, c’est toujours en provenance de Ouahigouya. Des mesures devraient être prises afin de minimiser ce fait.

Dans la même nuit du 28 au 29 août 2009, une pluie accompagnée d’un vent violent a déraciné un caïlcedra qui est tombé sur le bâtiment d’Issouf Sanfo au secteur 2, situé au bord de la voie qui va de la mairie à l’hôpital. Les tôles d’une chambre ont été endommagées, mais les occupants n’ont pas été touchés.

Vu que les caïlcedra, de façon générale dans la ville, sont vieux les autorités communales gagneraient à les élaguer, car ne dit-on pas que prudence est mère de sûreté ? Et puis, dans le cadre du programme d’appui au développement du secteur eau et assainissement phase 2 (PADSEA–II), financé par le Danemark et sous la maîtrise d’ouvrage de l’ONEA, il est prévu la construction de 36 ouvrages d’assainissement scolaire et communautaire dans la ville de Yako qui sont présentement en chantier.

Bien que cette nuit la pluie ne fût pas abondante, un des ouvrages au niveau de la gare routière a cédé et un autre serait menacé au niveau de la maison des jeunes. Cet état de fait met à nu le risque que la population court dans l’utilisation de ces ouvrages, surtout que certains parpaings ont été achetés sur la place du marché pour construire certains ouvrages.

Le chef du service technique de la commune et le bureau d’études chargé du contrôle des travaux ne se sont pas entendus sur les matériaux qui devraient être utilisés, dont le quartz pour la confection des dalles, lesquelles ont été faites avec du gravier (le voyage du camion-benne de quartz coûte 50 000 FCFA et celui de gravier 25 000 FCFA) et cela, sans l’autorisation du bureau d’études.

Le chef du service technique a fourni son rapport en la matière à l’intention de l’autorité communale. Celle-ci n’ayant pas réagi, le service technique de la commune a donc arrêté sa participation au suivi du chantier, surtout que le bureau d’études ne voulait plus le voir sur le chantier. Dans tous les cas, la triste réalité est là, et c’est la population de la commune de Yako qui sort perdante.

Augustin Kientega Collaborateur

L’Observateur Paalga

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