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Nouvelles du Sanmtenga : Responsabilité, compétence, intégrité

Publié le jeudi 3 septembre 2009 à 02h38min

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Ecouter le commandement et les hommes de troupe, visiter leur cadre de vie, recenser leurs préoccupations afin de se faire une idée réelle des responsabilités et des problèmes qui sont les leurs afin de les prendre en compte et les inviter à vivre en parfaite harmonie, en symbiose et en bonne intelligence avec les populations, tel était l’objet de la visite du colonel Kodio Lougué, commandant en chef de l’armée de terre au chef-lieu de la 1re région militaire à Kaya.

Pour le colonel Lougué, il s’agissait aussi de leur prodiguer les trois valeurs essentielles que sont la responsabilité, la compétence et l’intégrité prônées par le général Dominique Djendjeré chef d’état-major des armées. Cette visite a permis au colonel Lougué de visiter le chantier en construction du génie militaire où les taux d’exécution sont de l’ordre de 90,05% et 76,85% selon les entreprises attributaires. Pour le colonel Lougué, des dispositions ont été prises pour la clôture du 10e RACS, garnison qui se trouve en ville. Avant de rencontrer le commandement et la troupe, le colonel Lougué et ceux qui l’accompagnaient ont rendu visite aux autorités administratives. Cette visite a été bénie de Dieu car elle a apporté la pluie que les producteurs attendaient.


Un studio n’est pas une garderie ni un marché

Très souvent quand vous écoutez certaines stations FM de Kaya, vous êtes sidérés. Ou bien c’est la technicienne animatrice qui y amène son bébé qui vagit à tout moment ou c’est la porte du studio qui est ouverte et tous les bruits passent à l’antenne. Un studio n’est pas une garderie ou un marché. Les propriétaires doivent y veiller car c’est une question d’éthique.


Quand un cocktail rend volubile

Une mission conjointe était à Kaya le vendredi 28 août pour expliquer aux femmes et hommes des médias de la localité ce qu’est la convention collective signée en janvier 2009. Aussi, l’Association des journalistes du Burkina avec Jean Claude Méda et le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture avec Justin Couloubaly, ont brossé à l’intention des participants, la démarche menée depuis lors pour aboutir à cette conclusion. Les participants ont été invités à militer dans l’AJB et le SYNATIC pour la défense de leurs droits. Lors du cocktail offert après la rencontre, les participants ont alors trouvé juste les solutions préconisées car aucun n’a un contrat en bonne et due forme avec leurs employeurs, qui tous, roulent avec des bagnoles alors que certains d’entre eux n’ont pas d’engins. Selon la convention collective, il y a un barème et un minimum à payer aux employés. Les gens quittent le public pour aller au privé ; ce qui est l’inverse au niveau des médias. La donne doit être rétablie...tout le monde y gagnera. Aucun employeur n’est venu à la rencontre.

Jacques NONGUIERMA
AIB/Kaya

Sidwaya

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