C’est en terre burkinabè que se tiendra le Xe Sommet de la Francophonie. Chaque démembrement du comité d’organisation est à pied d’œuvre pour que tout soit fin prêt le jour J.

Mais le succès d’un Sommet de cette envergure passe aussi par sa bonne médiatisation. Conscients de cela, l’Union internationale de la presse francophone (UPF) et le Réseau Liberté, sous le parrainage du ministère de l’Information ont initié à l’intention des journalistes burkinabè ce séminaire dont le thème est on ne peut plus clair : « La couverture médiatique du Xe Sommet de la Francophonie ».

Financé par le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada et le ministère des Relations internationales du Québec, ce séminaire devra permettre aux hommes de médias de :
bien connaître la Francophonie ;
bien comprendre les diverses dimensions du Sommet : programme, thèmes, participants, etc. ;
développer par avance des avenues de couverture de l’événement par leurs médias respectifs. Pour le président de l’UPF-Burkina, M. Edouard Ouédraogo, les enjeux de ce séminaire se confondent avec ceux du Sommet.

Cette session de formation, il en est persuadé, « permettra à la presse de jouer pertinemment son rôle d’information. Nous avons réuni les journalistes pour leur donner des informations essentielles sur la Francophonie, sur le Xe Sommet et sur les autres événements qui auront lieu autour de celui-ci. Nous allons leur enseigner les plans essentiels de la couverture de cet événement d’importance ».

Le représentant de l’ambassadeur du Canada s’est surtout appesanti sur les appuis multiples et multiformes que son pays a toujours apportés à la presse burkinabè. Il s’est enfin félicité de ce que ce séminaire donnera aux journalistes les moyens de bien faire leur travail.

Pour le ministre de l’Information, Joseph Kahoun, ce Sommet est un événement majeur qui ne prendra toute sa dimension qu’au regard de la qualité de sa couverture médiatique. « Bien informer, c’est donner au citoyen les informations de base qui lui permettent de comprendre ce qui se passe ». Pour terminer, le ministre a salué l’exemplarité du partenariat qui unit l’UPF et le Réseau Liberté.

La qualité des formateurs qui viennent du Canada et du Burkina augure du succès de ce séminaire. Nul doute qu’au soir du 24 juillet, ce sont des journalistes bien outillés sur la Francophonie et ce Xe Sommet, qui réintégreront leurs rédactions respectives en attendant de pied ferme cet événement capital pour tout le Faso et la communauté francophone du monde entier.

San Evariste Barro
L’Observateur