Elle est chargée de mettre les journalistes dans les conditions optimales pour la couverture médiatique de ce Sommet : accréditations, transport, centre de presse, etc. Son président, M. Sylvestre Somé, nous a éclairé sur ce qui a été et ce qui reste à faire...

L’importance d’un événement, aussi grand soit-il, comme le Sommet de la Francophonie est lié au travail médiatique qui l’entoure. Car de la réussite du tapage médiatique dépendra la place accordée aux médias. Pour ce Xe Sommet de la Francophonie où plus de trois cents (300) journalistes sont attendus de par le monde, l’heure n’est pas à lésiner sur les moyens pour garantir un succès franc à la couverture médiatique.

Ainsi, pour ce qui est des accréditations au niveau de la presse nationale, le président de la commission, M. Sylvestre Somé, a indiqué qu’elles étaient closes à la date du 10 novembre 2004. Quant à la presse étrangère, les formalités d’accréditation se poursuivent pour prendre fin le 15 novembre 2004. "Nous voulons faire en sorte qu’à partir du 23 novembre 2004, jour de l’ouverture du centre de presse, tous les journalistes accrédités qui souhaitent commencer à travailler pour la préparation du Sommet puissent avoir accès au centre de presse", a précisé M. Somé.

Tout le gros du travail au centre de presse

Le centre de presse est en effet, ce bâtiment situé derrière la salle des Banquets de Ouaga 2000, où se dérouleront les rencontres. C’est à ce niveau que seront basés tous les journalistes accrédités. Là, les différentes manifestations et séances de travail seront retransmises en direct par vidéo-projection de sorte que les journalistes aient facilement les informations à leur disposition.

"Il y aura très peu de contacts avec les éléments de la sécurité et particulièrement ceux des chefs d’Etat", a signalé le président de la commission. Il a toutefois signifié que pour les cas spécifiques où un journaliste aurait un rendez-vous pris à l’avance, sa commission et celle chargée de la sécurité doivent être informées pour mettre en place un système de rencontre entre les deux hommes. Et d’ajouter : Ce qu’il faut qu’on se dise, c’est que ce n’est pas au moment du Sommet qu’on vient négocier un rendez-vous avec des chefs d’Etat. Ces rendez-vous se préparent à l’avance avec les directeurs de communication de ces chefs d’Etat. Il est hors de question de penser qu’à partir du centre de presse, on peut aller à la salle de réunions voir si on peut avoir un entretien avec un chef d’Etat. Cela n’est pas le format des conférences internationales".

Autres attributions de la commission

Pour l’heure, la commission est tenue à ce que tout se passe dans les normes. Pour cela, il faut pouvoir imaginer des solutions pour des imprévus tels des délégations de journalistes qui viennent avec les avions présidentiels. Comme autres attributions au niveau de la commission presse et communication, il y a l’animation du site Web (www.sommet.francophonie.org/ouaga 2004. C’est un site régulièrement mis à jour depuis mars 2004 et qui permet à tous les participants d’avoir les informations nécessaires à la préparation du Xe Sommet tant sur le contenu thématique que les modalités d’accréditation et de déplacement. Avec donc un site Web fonctionnel, une radio (Radio Jeunesse) qui émet et un centre de presse bientôt opérationnel (inauguration le 23 novembre à 14 h), la commission presse et communication du Xe Sommet a un travail qui "roule à merveille". Gageons que tout s’achève dans la sérénité et le bon plaisir de tous.

Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)
Sidwaya