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255 véhicules flambant-neuf pour transporter les autorités

Publié le jeudi 11 novembre 2004 à 09h22min

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Dans quelques jours, Ouagadougou vibrera au rythme du Xe Sommet de la Francophonie. Pour le succès de ce grand rendez-vous mondial, la commission transport que nous avons rencontrée, mardi 9 novembre 2004, se dit prête pour affronter sa mission.

Assurer le déplacement des hôtes de la francophonie dans des conditions de confort et de sécurité, évaluer le parc automobile à mobiliser pour la réussite du sommet sont entre autres les missions principales de la commission transport. "Actuellement, nous sommes fin prêts. Même si le sommet débutait demain, nous sommes en mesure de le couvrir efficacement" s’est empressé de déclarer le Commandant Tibo Ouédraogo, président de la commission transport du sommet. Néamoins-a-t-il ajouté : "C’est vrai que nous avons signé avec la partie française un contrat d’acquisition de mini-bus pour les navettes qui ne sont pas encore arrivés, mais nous avons foi qu’ils arriveront au plus tard le 15 novembre 2004".

Il faut souligner que le comité national d’organisation du Sommet de la Francophonie a signé un contrat de location de voitures avec la Société Naliscar et tour Ada location pour la fourniture de véhicules. "Cette société, avec l’aide de la France nous fournit des véhicules de marque Peugeot. Il s’agit de peugeot 607 ; 307 et 406" a noté le commandant Tibo Ouédraogo.

Selon M. Olivier Sokpoh, directeur de la société Naliscar et tour Ada location, 255 nouvelles voitures serviront à convoyer les personnalités. Ce sont soixante (60) 607, soixante-dix (70) 406 et cent vingt-cinq (125) 307. M. Sokpoh a soutenu que le chiffre de 255 véhicules tout-neufs est un chiffre qui a déjà fait ses preuves de par le passé dans les rencontres de grandes envergures comme le Sommet de la Francophonie. "Traditionnellement, dans ce genre de sommet, la quantité de véhicules qui est fournie aux délégations est du même ordre. Donc le Burkina ne fait pas exception à la règle" a indiqué M. Sokpoh. Par ailleurs a poursuivi le directeur de Naliscar et tour, en dehors de cette quantité officielle, d’autres voitures viendront renforcer le parc. "Pour ce sommet nous disposons d’environ 600 véhicules" a noté M. Sokpoh.

Dans tous les cas, cinq cents (500) chauffeurs ont déjà reçu une formation adéquate pour mener à bien leur mission. Les nouvelles voitures retourneront-elles à la maison peugeot après le sommet ? "Nous les avons cédés à des acquéreurs institutionnels, nationaux et internationaux. A ce jour, l’ensemble du parc est quasiment cédé à plus de 80%" a répondu M. Sokpoh.

D’ores et déjà, le commandant Tibo Ouédraogo appelle les conducteurs à la prudence pour qu’à la date du 30 novembre 2004, les voitures puissent être restituées à la société Naliscar en parfait état. "Je les exhorte à plus de prudence, à la discipline. Ils doivent faire en sorte que ceux qu’ils conduisent aient une bonne image du Burkina" a conclu M. Ouédraogo.

Charles Ouédraogo


Affaires chauffeurs de la Francophonie

"Nous pouvons parler aujourd’hui de malentendu entre nous" note le directeur de la société Naliscar

Une affaire de rémunération des chauffeurs ayant convoyés les nouvelles voitures de la Francophonie de Lomé à Ouaga opposait le comité national d’organisation à l’adjudiciaire, la société Naliscar et Tour Ada location. M. Olivier Sokpok, directeur de cette société nous livre sa version des faits.

Il s’est agi au départ d’une convention entre le comité national d’organisation et nous-mêmes sur la base de convoyage de véhicules de Lomé à Ouaga. Suivant l’évolution des choses, la première convention qui avait été signée prévoyait une première partie du transport de Lomé à Bittou, puis une deuxième partie de Bittou à Ouaga. Pour ne pas entrer dans une polémique qui n’a plus sa raison d’être, nous pouvons parler aujourd’hui d’un malentendu entre nous. Nous, on était sur la base d’un forfait et de l’autre côté on avait laissé entendre qu’il y avait une base de rémunération à la journée qui était de 37 500 F CFA. Pour convoyer un véhicule de Lomé à Ouaga, le tarif qui est en vigueur aujourd’hui est 40 000 F CFA. Pour un opérateur économique, payer 37 500 F CFA par jour est quelque chose qui peut affecter la viabilité d’une entreprise.

Pour éviter une polémique inutile compte tenu du sommet de la Francophonie qui est très important pour le Burkina, nous avons trouvé un terrain d’entente et nous avons accepté d’ajouter une journée supplémentaire qui n’était pas prévue dans notre budget. Elle a été d’ailleurs à l’origine du décalage dans le paiement de ce que nous devons aux chauffeurs. Nous avons souhaité quelque chose qui permet aux gens d’effectuer le travail dans les conditions optimales de sécurité. Ce qui nous a valu, en plus de ce que nous leur avons donné, une prise en charge sur place à Lomé (hébergement, nourriture). Le malentendu est que nous, nous avons budgétisé un forfait de 75 000 F CFA. Ce qui nous a amené à ajouter une journée supplémentaire que nous avons convenue de régler d’ici le 15 novembre 2004.

C.O
Sidwaya

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