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CONFIDENCES DU WEEK-END - Secteur 17 de Ouaga : le tueur à la hache

Publié le lundi 3 août 2009 à 02h24min

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La semaine dernière, au secteur 17 de Ouagadougou, un gardien d’une mosquée a été tué d’un coup de hache. L’horrible crime a été découvert à l’aube, à l’arrivée du muezzin pour l’appel à la prière. C’est la quatrième personne tuée dans cette zone de la même façon, c’est-à-dire toujours avec une hache.

L’arme du crime, dans tous les quatre cas, a été abandonnée sur place. Il est temps que les forces de sécurité mettent fin à cette série macabre car l’inquiétude commence à s’installer au sein des populations.


Pluie de la nuit du 28 au 29 juillet 2009 au Boulkiemdé : Plus de 80 sinistrés à Ramongo

La pluie qui s’est abattue sur certains villages du Boulkiemdé dans la nuit du 28 au 29 juillet 2009 n’a pas fait que du bien. En effet, elle a fait de nombreux sinistrés à Ramongo. Selon les chiffres qui nous ont été communiqués, ce sont 27 ménages qui ont été inondés par les eaux. Le nombre de sinistrés s’élève à 89 personnes dont un blessé à la hanche. Selon les informations que nous avons reçues, ce dernier essayait de faire sortir des bagages de sa maison lorsqu’une partie du bâtiment s’est écroulée sur lui.


Justice : EROH se dit victime d’une vendetta

"Vendetta contre EROH par un haut magistrat de la Cour de cassation". C’est le titre du communiqué de presse ci-dessous rendu public par la Direction générale de l’entreprise EROH. Celle-ci en appelle au chef de l’Etat sur son cas et plaide pour un strict respect des décisions de justice.

"Depuis l’avènement de l’arrêt de la Cour de Cassation le 14 mai 2009 ayant déclaré le pourvoi de la BIB irrecevable consacrant l’arrêt de la Cour d’Appel de Ouagadougou, un haut magistrat de la Cour de Cassation n’ayant pas connu dudit arrêt, a mis en branle une campagne de destruction systématique des droits acquis de EROH. Allez-y comprendre pourquoi ? EROH a toujours fait confiance à la Justice, mais en raison des interventions intempestives de ce haut magistrat qui crée un climat de psychose autour du dossier, elle se sent obligée de tirer la sonnette d’alarme et prendre à témoin le président du Faso, l’opinion publique nationale et internationale, les partis politiques, les organisations de la société civile, les chancelleries, les médias, les syndicats des magistrats, l’Ordre des avocats, le patronat, les syndicats des entreprises de travaux publics, des agissements illégaux et mafieux de ce haut magistrat qui instrumentalise le système judiciaire pour défendre ses intérêts personnels en prenant fait et cause pour une partie et en pesant de tout son poids et de son autorité pour empêcher l’exécution d’une décision de justice coulée en force de chose jugée. Il aurait juré que cette décision ne sera jamais exécutée. Manifestement ce haut magistrat nage à contre courant de la politique menée par son Excellence Monsieur le président du Faso qui œuvre pour un climat serein et stable des affaires et partant du respect dû aux décisions de justice."


BCEAO : le Prix Abdoulaye Fadiga présenté à l’UO

Le directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) a procédé le samedi 24 juillet 2009, au lancement de la deuxième édition du prix Abdoulaye Fadiga pour la promotion de la recherche économique. A cette occasion, le président de l’Université Ouaga II a invité ses collègues enseignants-chercheurs de même que les étudiants, à s’approprier le Prix en soumettant leurs travaux de recherche en vue de relever le défi d’une production scientifique conséquente et de qualité. Face à un parterre d’enseignants-chercheurs et d’étudiants de l’UFR/SEG, le directeur national de la BCEAO pour le Burkina, Bollo Sanou, a expliqué en détail les fondements du Prix Abdoulaye Fadiga, les conditions de participation. La compétition est donc ouverte et ce, jusqu’au 31 mars 2010. Les éventuels candidats ont été invités par le directeur national de la Banque centrale, à approcher la BCEAO/Ouaga pour de plus amples informations. Le souhait de Bollo Sanou est que le 2e prix Abdoulaye Fadiga qui vaut 10 millions de F CFA revienne à un Burkinabè.


Bondokuy : deux agents de santé agressés et dépossédés de leurs sacs

De retour de Bondokuy (province du Mouhoun) le 28 juillet dernier, deux agents de santé (une accoucheuse et une AIS) en service au CSPS de Dora, ont été agressés et dépossédés de leurs sacs par un bandit, aux environs de 12 h30, sur la route nationale 10 à un jet de pierre du carrefour de Ouakara. Selon nos sources, les deux dames qui s’étaient remorquées sur une Yamaha dame de service auraient été suivies à distance par le malfrat qui roulait sur une moto Raimbow depuis la sortie de Bondokuy. Le malfrat qui agissait à visage découvert, les aurait par la suite rattrapées et saluées dans un premier temps avant de leur donner un coup de pied qui a provoqué leur chute. Il a alors retiré deux sacs à main contenant un téléphone portable et une somme de plus de 40000 F CFA avant de prendre la fuite. Dans leur chute, l’accoucheuse s’est fracturée la jambe gauche et sa collègue s’en est tirée avec des petites blessures. La police de Bondokuy qui est arrivée sur les lieux, quelque temps après le forfait, a constaté les dégâts. L’une des blessées qui n’est autre que la fille d’un gendarme à la retraite a été admise au CHR de Dédougou où elle a été prise en charge.


Kougny : quand la police interdit des prises de vue

Au cours de la visite du ministre délégué, chargé de l’Agriculture dans le bas-fond rizicole de Kougny, dans la province du Nayala, le 30 juillet 2009, le directeur provincial de la police nationale du Nayala, le commissaire B Abou Compaoré, a interpellé la presse pour lui dire que les prises de vue de remise de cadeau aux autorités étaient désormais interdites. Selon lui, ces instructions viennent du premier ministère. Si cela est avéré, des instructions aussi importantes du genre doivent-elles être communiquées sur les terrains de reportage de façon manu militari ?


Dédougou : la police municipale en deuil

La police municipale de Dédougou porte depuis le 30 juillet 2009, le deuil d’un de ses agents : Fonkani Honoré, décédé par suite de maladie à l’âge de 28 ans. Il a été inhumé le 31 juillet. Amputé de la jambe gauche en janvier 2009 à la suite d’une complication de blessure contractée lors de sa formation en 2004 à l’Ecole nationale de la police, le défunt ne s’en était plus jamais remis. Il avait été redéployé comme agent de bureau à la mairie, mais la mort en a décidé autrement.


Groupe de contact de CIVIPAX : le DG des Editions "Le Pays" sollicité

Le Directeur général des Editions "Le Pays", Boureima Jérémie Sigué, a été sollicité par l’association CIVIPAX pour faire partie du Groupe de contact sur la paix, la sécurité humaine et la prévention des conflits au Burkina. Selon CIVIPAX, le "Groupe de contact sera composé de personnalités crédibles issues des milieux universitaires, de la recherche, des médias et du développement, compétentes en matière de paix, de sécurité humaine, de prévention des conflits". L’objectif général du Groupe de contact est de conseiller et d’orienter CIVIPAX dans la mise en oeuvre de son Programme Laafi. Le mandat du Groupe de contact est de six mois.


La galère des pensionnés de Côte d’Ivoire

Des Burkinabè ayant travaillé en Côte d’Ivoire jusqu’à leur retraite, ont décidé de venir passer leurs vieux jours au pays. Ils perçoivent donc leur pension au Burkina. Mais depuis quelque temps, nombre d’entre eux ne voient plus la couleur d’un seul billet de banque. Aucun kopeck ne leur parvient. C’est le cas d’un de ces retraités qui, las d’aller et de venir à Ouaga sans rien trouver dans son compte, a décidé de se rendre à Abidjan pour voir clair. Au prix de nombreux sacrifices, il a pu se constituer le budget de voyage. Mais sur place, à Abidjan, la Caisse nationale de prévoyance sociale de Côte d’Ivoire lui a fait savoir, preuves à l’appui, que sa pension était régulièrement versée au Burkina. Alors, où est passé l’argent de ce pensionné ?


Un enfant mort par somnifère

Un garçon de 6 ans est mort dans une clinique de Ouagadougou, après avoir pris un somnifère, vendredi 31 juillet 2009. Selon une source proche de la victime, l’enfant avait été admis dans la clinique, aux fins de recevoir des traitements contre le palu dont il souffrait. Mais, puisque l’enfant peureux refusait qu’on lui fasse la perfusion, l’infirmier a dû lui administrer un somnifère pour qu’il s’endorme, avant de placer le perfuseur. Malheureusement, une fois endormi, le petit garçon ne s’est plus réveillé.


Hôpitaux de Bobo : pitié pour les malades

C’est le comble ! Pour avoir accès à un agent ou aux soins, c’est la croix et la bannière dans les hôpitaux publics de Bobo Dioulasso. C’est ce que nous a raconté un homme indigné, après avoir tenté en vain de faire bénéficier à son parent de soins dans un centre de santé de Bobo. Selon l’intéressé, non seulement il n’est pas facile d’accéder aux agents dans les centres de santé publics - ceux-ci n’auraient aucune considération pour leurs patients -, mais aussi, ces centres sont presque tous totalement dégarnis de leurs matériels. C’est ainsi que d’ailleurs, faute de matériel, les malades du service ophtalmologique du Centre hospitalier universitaire Souro Sanou sont toujours référés à Ouagadougou. Et c’est depuis janvier que dure la situation.


Secteur 28 : de nouvelles CIB pour les populations

A l’initiative de la secrétaire nationale chargée de la promotion féminine, Mme Pauline Ambga, une équipe de l’Office national d’identification (ONI) était ce samedi 1er août dernier à l’école Manegda du secteur 28. A l’origine, l’initiative avait ciblé les femmes. Mais, à l’arrivée, des hommes et des jeunes se sont aussi massivement inscrits pour avoir la Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB). Au total, plus de 150 personnes se sont déplacées pour se faire établir la nouvelle CIB. Un bilan flatteur pour Mme Ambga Pauline qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.


Frontière Bénin-Burkina : nouveau report des discussions

La rencontre entre autorités burkinabè et béninoises, au sujet de la frontière entre les deux pays et qui devait se tenir à Cotonou cette semaine, n’aura finalement pas lieu à la date prévue. On en ignore pour l’instant les raisons. Toutefois, du côté burkinabè, on apprend que ce report, si c’en est un, est dû à l’absence de confirmation par la partie béninoise de ladite date. C’est le deuxième report, à la dernière minute, de ses consultants. Cette fois-ci, les journalistes qui devaient couvrir l’événement ont été prévenus seulement 3 heures avant l’heure de départ. On imagine aisément les désagréments causés à ces journalistes, quand on sait que certains d’entre eux viennent d’autres villes que Ouagadougou.

Le Pays

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