Les bons derniers demeurent les mêmes : le CEG de Bourzanga, le collège privé Ousmane Sanfo, sauf que pour cette année, le collège privé pilote de Tanyoko qui était 14ème en 2008 avec 48% de réussite est dernier cette année avec 8,51%, soit 34ème sur 34. Pour un établissement où il y a l’internat et l’externat, où la discipline est de rigueur, cela est difficile à comprendre, surtout que dans ce village qui fait partie de la commune rurale de Pibaoré, la télé, les vidéos n’ont pas pignon sur rue pour divertir les élèves.
Cette année, la direction régionale des Enseignement secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique du Centre-Nord a seulement pris la classe de 6ème en charge. Que se passe t-il ? Pour un internat, ce n’est pas fameux. N’est-ce pas ? Nous y reviendrons

Egorgé comme un mouton

Bandé Altini est une jeune femme d’une trentaine d’années, originaire de la commune rurale de Pissila. Orpheline de père et de mère, elle a été retrouvée le mercredi 1er juillet 2009, égorgée au secteur n°2, alors qu’elle habite en zone non lotie au secteur n°5. Ayant fréquenté les sites aurifères, exercé la profession de vendeuse, elle n’avait pas de profession fixe. On apprendra qu’elle traînait une affaire en justice pour une question d’héritage. Certains la soupçonnaient d’être une indicatrice. Elle s’en est allée avec son secret. Elle a été ligotée des deux pieds dans la nuit du 30 juin au 1er juillet et égorgée. Avec la pluie de la matinée du 1er juillet, elle ne fut découverte que vers 15 heures. Avec les traces qui ont disparu, l’enquête devient difficile. Ce qui est certain, le meurtrier n’a pas agi seul.
Aussi, toute personne qui aurait vu dame Altini en compagnie dans la journée du mardi 30 juin 2009, est invitée à saisir le commissariat de police. Toute information utile serait la bienvenue

Naba Koom rassemble les Kargougou

Le dernier week-end du mois de juin 2009 a été choisi par le chef du village de Tikato, commune rurale de Pissila, pour rendre visite au Naba Koom, chef du canton du Sanmatenga. En effet, les Kargougou sont originaires de Tikato et une amitié les lie au chef du canton du Sanmatenga. Aussi, lors de ce week-end inoubliable, le chef de village est venu s’entretenir avec son saamba en mooré, lui souhaiter un long règne, santé et prospérité car depuis sa nomination, il n’y était pas venu. Aussi, le quartier Yitaorin, fief des Kargougou à Kaya, était en fête. L’occasion était belle pour les Kargougou de Pissila, Tikato, Kaya, Ouagadougou et d’ailleurs, de se revoir et d’échanger. Des plus hauts placés comme celui de la Maison de l’entreprise, comme le petit grilleur de brochettes au kiosque d’à côté, tout le monde était de la partie. Exceptionnellement, le maire de la commune de Pissila s’est mué en maître de cérémonie

Du rififi à l’ADRK !

Les bruits courent sur de nombreuses malversations commises à l’Association pour le développement de la région de Kaya (ADRK) . Une réunion ayant regroupé les membres, nous allons tenter de joindre le président de l’association pour plus d’éclaircissements.

Jacques NONGUERMA : AIB/Kaya

Sidwaya