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CSPS de Nasso : on attend toujours le dépannage électrique

Publié le mercredi 8 juillet 2009 à 04h30min

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L’aire sanitaire de Nasso, localité située à une quinzaine de kilomètres de Bobo connaît des difficultés depuis la date du 4 avril 2009. En effet, c’est ce jour qu’est intervenue une panne du transformateur électrique avec pour conséquence une rupture d’électricité au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS). Cela fait donc pratiquement deux mois et demi, jour pour jour que les agents de cette structure se battent pour venir à bout des préoccupations des patients.

C’est ainsi que le matériel chirurgical est stérilisé à l’infirmerie du Centre régional des œuvres universitaires de l’Université polytechnique de Bobo (UPB) et les accouchements sont réussis grâce à une lampe à pile. Cependant, nous rassure une source quant à l’aboutissement dans les touts prochains jours des démarches entreprises depuis le jour de cette panne. A ce que l’on dit, la direction régionale de la Santé des Hauts-Bassins à travers son premier responsable aurait obtenu l’aval du ministère de l’Economie et des Finances qui s’engage à prendre en charge les frais du " tansfo " qui s’élèveraient à plus de 4 millions de nos francs. Il ne resterait donc qu’une question technique et les jours à venir nous situeront plus.


Service de l’encadrement et la protection de l’enfant et de l’adolescent : le connaissez-vous ?

Le service de l’encadrement et la protection de l’enfant et de l’adolescent, relève de la direction provinciale de l’Action sociale et de la Solidarité nationale du Houet. Il est basé à Koko sis au secteur 4 de Bobo-Dsso et partage le même mur que le bloc " médico-scolaire ".

L’organisation administrative du service se compose de trois bureaux avec des attributions spécifiques. Huit agents y sont commis à cette tâche avec pour responsable Sanou Lénivo Justin arrivé courant mi-mars 2009 à la tête de cette structure.

Les préoccupations ont trait à l’enfant. Ainsi nous avons la section qui œuvre pour la promotion de l’encadrement de la petite enfance : les enfants déscolarisés, les enfants des crèches / pouponnières, les enfants des Bisongo qui sont des structures communautaires non-formelles. Quant à la section placement, adoption et conflits conjugaux, elle s’occupe entre autres, des enfants adoptés, abandonnés (orphelinats), enfants égarés et de la recherche de paternité.

L’enfant a le droit à la protection. C’est pourquoi il existe aussi un bureau qui traite de la protection et de la lutte contre les violences sur les enfants avec pour attributions les enfants victimes de violence et d’exploitation sexuelle, les enfants victimes de trafic/traite et les orphelins et enfants vulnérables. Comme on le voit, c’est un service qui a besoin vraiment d’être soutenu pour mener à bien ces tâches qui lui sont assignées car la question des tout-petits demeure complexe.


ENEF de Dindéresso : le ministre Laurent Sédégo a-t-il oublié ses filleuls

C’est ce que nous sommes tentés de penser à un mois de la fin de l’année scolaire. Faut-il le rappeler pour ceux qui n’ont pas pu prendre part à la cérémonie de fin de formation des élèves forestiers l’an dernier ? Le ministre Laurent Sédogo alors parrain de cette promotion sortante avait promis solennellement de soutenir ses filleuls entre autres, avec une tonne de riz et de l’huile. Ce qui était naturellement bien applaudi et surtout par les nouveaux lauréats de l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF) qui voyaient cette année leur contribution en baisse au niveau de la " popote ". Mais à ce que l’on dit, depuis cette date plus de nouvelle nous a-t-on confié. Le ministre aurait-t-il oublié ! Se demandent certains ou tout simplement a-t-il lâché les siens quand on sait que le ministre Sédogo a longtemps séjourné dans ce département de l’Environnement et du Cadre de vie avant d’être promu au ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques. Alors monsieur le ministre, faites quelque chose, car vaut mieux tard que jamais.


Tournée de la présidente du CSC : les correspondants de presse oubliés

Deux radios FM locales de la province du Kourittenga ont reçu le mercredi 17 juin 2009, la présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC) Béatrice Damiba, en tournée dans les régions du Centre-Est et de l’Est du Burkina.

La présidente du CSC était accompagnée de ses plus proches collaborateurs. Elle a visité tour à tour, les deux radios FM de la ville de Pouytenga, à savoir la 100.2 FM radio Pog-Néeré et la 103.7 FM radio Nabonswendé. Selon Béatrice Damiba, cette tournée a pour but de lui permettre de toucher du doigt les réalités quotidiennes des médias locaux. Aux directeurs des radios et aux agents, elle a exprimé ses encouragements. La présidente du CSC a aussi rappelé la nécessité du respect de l’éthique et de la déontologie. " La radio ne doit pas être un canal qui envenime les conflits ou troubles sociaux ", a-t-elle insisté dans les studios des deux radios.

A l’instar de son prédécesseur, Luc Adolphe Tiao, lors de sa tournée en 2008, la présidente du CSC a également oublié les correspondants de presse de la province, de sorte que ceux-ci se demandent pourquoi ce désintérêt à leur égard ? La délégation, elle, poursuit son périple à l’Est.


Poni : les enfants mobilisés pour de meilleures conditions de vie

19ème Journée de l’enfant africain a été, cette année célébrée au Sud-Ouest à Gaoua au plan régional le 16 juin 2009. Elle a été parrainée par le gouverneur, Komyaba Pascal Sawadogo.

Les manifestations commémoratives ont débuté par un chant de bienvenue des enfants du centre d’éveil et d’éducation préscolaire de Gaoua, les petits ont permis au gouverneur et sa suite de bien accueillir le cérémonial.

En souvenir du massacre des enfants à Soweto en Afrique du Sud en 1976, les enfants du Sud-Ouest ont saisi cette occasion pour passer au peigne fin leurs conditions de vie et pour dénoncer les dérives qui entravent la promotion de leurs droits.

Par la voie de leur président régional du Parlement des enfants, W.Daniel Dah, ils ont fait un plaidoyer au gouverneur pour que le travail des enfants dans les sites d’or, les plantations, les maladies du PEV, le paludisme, la malnutrition qui frappent les enfants trouvent une solution adéquate.

Placé sous le thème : " Un Burkina digne des enfants : mobilisons-nous pour l’accélération des mesures pour leur survie et leur développement ", c’est un rappel à l’opinion public que les efforts restent encore insuffisants pour atteindre un Burkina digne des enfants.

Les intervenants à la cérémonie, du directeur régional de l’action sociale au gouverneur, en passant par le directeur de Plan Gaoua, tous ont relevé dans les discours les conditions de vie difficiles des enfants et cette situation est d’autant plus grave au Sud-Ouest que la prolifération des sites d’or exposent les enfants aux pires formes de travail et traitements inhumains. Ils ont tous pris des engagements pour redoubler d’efforts dans la promotion d’actions concourant à la limitation du phénomène et à son éradication ainsi que la poursuite des activités de sensibilisations pour la promotion des droits des enfants. Les enfants, à travers du théâtre, ont interpellé les autorités et la population pour l’éducation des filles et ont tenu le public en haleine par des ballets, sketch …A la fin de la cérémonie, un repas communautaire a été servi aux enfants.

Dans la soirée, un match de football, des jeux radiophoniques, un ciné débats, des jeux kermesse etc. ont été les activités également menées dans le cadre de la commémoration de la journée. Les enfants ont manifesté leur gratitude à Plan Gaoua pour l’organisation de la présente journée et toutes les actions de promotion de leurs droits.

L’Express du Faso

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