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Fonction publique : déblocage imminent de la délivrance des RGS aux admis à la retraite

Publié le mercredi 1er juillet 2009 à 00h37min

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Kantigui qui s’est fait le porte-voix des admis à la retraite de la Fonction publique face aux difficultés éprouvées par ceux-ci pour se faire délivrer le Relevé général de services (RGS) vient d’être rassuré sur le déblocage imminent de la délivrance de ce document si précieux à tout agent public voulant profiter de ses vieux jours grâce à la manne de la CARFO.

De sources bien introduites, il ressort que le ministère en charge de la Fonction publique a compris la légimité des plaintes des admis à la retraite et pris des mesures diligentes pour combler leur attente. Kantigui s’est entendu expliquer que c’est la délégation de signature qui a entraîné ce désagrément. Le RGS, document dressant l’état des services exécutés par l’agent admis à la retraite tout au long de sa carrière, est désormais signé par la secrétaire générale du ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat au lieu du directeur de la Prévoyance sociale et des sorties assistées de ce département.

Le transfert de ladite signature sur ce document dont la délivrance est devenue maintenant électronique a constitué une incompréhension entre le département de la Fonction publique et les agents admis à la retraite. Selon la même source, le ministre Soungalo Ouattara a donné des instructions aux services concernés par le RGS pour qu’une opération spéciale de délivrance soit organisée pour satisfaire au plus vite tous ceux qui sont en attente. Kantigui a ouï dire que dans le même souci de fournir des services de qualité à tous les agents publics, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat organise le vendredi 10 juillet 2009 à Ouahigouya, une rencontre avec les retraités sur “la simplification des actes de départ à la retraite”. Il sera procédé à cette occasion à la restitution de l’étude sur le RGS


Qui construit les bâtiments de l’Etat ?

Devant les incendies à répétition, Kantigui n’a pu s’empêcher de poser la question suivante : “Qui construit les bâtiments de l’Etat ?”.
Hier, c’était le siège du Conseil constitutionnel qui a failli prendre feu, aujourd’hui, c’est la salle de conférence du Conseil économique et social qui est totalement partie en fumée. A ces cas récents, s’ajoutent ceux du bâtiment de la Culture, celui de l’Education et bien d’autres. Toujours les sapeurs-pompiers posent le même diagnostic : “le problème vient des installations électriques”. Kantigui constate que cette redondance dans l’explication des soldats du feu devant chaque incendie ne semble pas trop interpeller les locataires des bâtiments sinistrés ou leurs maîtres d’œuvre.
Certains immeubles de l’Etat présentent un spectacle très désolant d’installations électriques très anciennes et très anarchiques. D’autres fraîchement construits, cachent de vilains risques de court circuit sous leurs beaux visages.

Sans compter que les bouches anti-incendie et les extincteurs sont parfois inexistants. Jusque-là, l’on n’a certes pas déploré de pertes en vie humaine mais l’Etat a beaucoup dépensé dans ces incendies en cascade.
Kantigui estime qu’à l’instar des véhicules de l’Etat astreints désormais au contrôle technique, il est plus que temps de diligenter des inspections dans les bâtiments vieux d’âge, afin de rénover leurs installations électriques et de confier les travaux des nouveaux immeubles à de vrais professionnels de l’immobilier, voire recueillir l’avis des sapeurs-pompiers avant toute réception d’un ouvrage. Cela permettrait d’éviter le pire tant redouté par tous.


Le ministère de la Sécurité très attentif aux critiques

Kantigui a appris avec joie que les premiers responsables du ministère de la Sécurité sont très ouverts aux différentes critiques des médias et des citoyens à l’égard des forces de l’ordre.
Les décideurs en matière de la sécurité des personnes et des biens auraient affirmé que toute interpellation visant à améliorer le service des agents sur le terrain serait la bienvenue.
Aussi tout écrit relatif à ce département et à ses démembrements serait pris au sérieux par le ministre lui-même, dans le sens d’améliorer les rapports avec les populations. Celui-ci n’hésiterait pas à diligenter des enquêtes soit pour mieux comprendre certains faits, soit pour démanteler ou mettre le grappin sur des brebis galeuses.

Seulement, il est parvenu à Kantigui que les reproches formulés à l’endroit des forces de l’ordre relèvent pour la plupart des cas de fables, de règlements de comptes ou de problèmes de personnes. Toutefois, le fait pour tout agent de sécurité de connaître que son chef de département s’intéresse à ses relations avec les citoyens dans le cadre de sa mission, a relativement contribué à une diminution de certains dérapages et rétabli peu à peu la confiance mutuelle tant recherchée dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme. Kantigui salue cette ouverture d’esprit au ministère de la Sécurité qui dément du coup, les idées reçues sur ce département et permet d’envisager le combat commun pour plus de quiétude au Burkina Faso


Des syndicats burkinabè dénoncent les conditions des travailleurs américains

Il est parvenu à Kantigui une lettre des syndicats burkinabè et pas des moindres, adressée à l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso. Kantigui a découvert avec surprise que la lettre était en fait relative aux conditions des travailleurs américains.

Excellence Monsieur l’Ambassadeur

Je vous écris au nom de FESBACI, FESTRACOM, FO/ONSL, STOB/SONABEL, SYNACEB, SYNATEL, SYNTRAPOST, qui représentent 17 489 travailleurs et travailleuses du secteur Banque, Assurance, Etablissement financier, Commerce, Industrie, Electricité, Coiffure et esthétique, Télécommunication, Poste et logistique, Jeu, Assurances sociales et services privés de santé, Services d’entretien et de surveillance, au Burkina Faso. La FESBACI, FESTRACOM, FO/UNSL, STOB/SONABEL, SYNACEB, SYNATEL, SYNTRAPOST sont les affilié(e)s d’UNI Global Union, la Fédération syndicale internationale qui représente plus de 900 syndicats dans le secteur des services et quelque 20 millions d’adhérents dans plus de 140 pays.
UNI, ses affiliés et le mouvement syndical mondial estiment que la démocratie la plus riche du monde devrait rejoindre les autres démocraties de la planète en respectant les droits les plus fondamentaux des travailleurs. Le droit de former des syndicats et d’y adhérer, ainsi que le droit de négocier collectivement pour les salaires et les conditions de travail sont la base d’un système équitable de relations du travail.

A l’époque du New Deal dans les années 1930, le gouvernement américain était conscient de la valeur de la négociation collective et du fait qu’elle contribuait à une économie et une société saines en accroissant les revenus et le pouvoir d’achat. Un taux élevé de couverture de négociation collective est directement lié à l’égalité de richesses, à l’octroi de prestations sociales comme des systèmes d’assurance maladie et de pension abordables et le droit aux congés. Au cours des décennies qui ont suivi le New Deal, le taux de couverture des négociations collectives des Etats-Unis est tombé à 8% dans le secteur privé et parallèlement le niveau de vie a chuté. Plus de 70 pays dans le monde, de l’Argentine à Uruguay, permettent aux travailleurs de jour des droits syndicaux et de négocier collectivement par le biais d’un système équitable sans ingérence de la part des employeurs, mais les Etats-Unis n’en font pas partie.

Cinquante pour cent des travailleurs non syndiqués aux Etats-Unis affirment qu’ils veulent des négociations collectives et que l’intimidation exercée par l’employeur est la principale raison qui les en empêche. Des milliers de travailleurs aux Etats-Unis sont licenciés par leur employeur chaque année pour avoir tenté d’exercer leurs droits. La loi pour le libre choix du salarié permettrait aux travailleurs de prendre une décision en connaissance de cause, de manière libre et régulière, concernant la représentation syndicale et la négociation collective ainsi qu’ils en ont le droit en vertu de la législation internationale.

UNI Global Union et ses 20 millions d’adhérents vous demandent de bien vouloir informer le gouvernement des Etats-Unis que les syndicats à travers le monde s’unissent pour soutenir les travailleurs américains et leur permettre d’exercer leurs droits et de se faire véritablement entendre au travail par l’adoption de la Loi pour le libre choix du salarié.
Nous vous prions d’agréer, Excellence Monsieur l’ambassadeur, l’expression de notre haute considération.


Report du concours de techniciens supérieurs de météorologie à problème

Il est revenu à Kantigui que “le concours de techniciens supérieurs de météorologie à problème” relaté dans Sidwaya a fait l’objet d’un report. Cette décision résulterait d’un certain nombre de difficultés constatées dans tous les Etats membres de l’ASECNA concernés par lesdits concours d’entrée à l’Ecole africaine de la météorologie et de l’aviation civile (EAMAC).
De sources bien introduites, les autorités burkinabè en charge des Transports et de la Fonction publique auraient brillamment jouer leur partition dans la reconsidération de ces recrutements.

Aussi bien pour le compte de la Fonction publique que pour l’ASECNA, les concours auront lieu du 4 au 7 août 2009 et la date limite de dépôt des candidatures est fixée au 24 juillet 2009. Toutefois, les conditions de participation et les critères de sélection restent inchangés.
Kantigui a ouï dire que si les ministères burkinabè en charge des Transports et de la Fonction publique ont pu obtenir les reports des concours EAMAC afin de donner aux candidats, une égalité de chance dans le dépôt des dossiers et mieux les organiser, ils sont bien incapables de faire changer les conditions de participation et les critères de sélection car ceux-ci sont du ressort de l’ASECNA qui les définit pour tous ses Etats-membres sans exclusives. Les départements ministériels concernés par ces recrutements ne font que répercuter l’information dans leurs pays respectifs.

Kantigui

Sidwaya

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