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Nouvelles de Sanmatenga : Il poignarde à mort sa cousine

Publié le mercredi 17 juin 2009 à 02h05min

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Fin mai 2009, une fille venue déposer ses dossiers pour les concours retournait chez elle à Boussouma. C’était dans la nuit. Au niveau de la gare routière, son cousin qu’on dit fou avait subtilisé le couteau du vendeur de café et nourrissait des desseins noirs à son égard.

Aussi, quand elle emprunta le chemin du domicile, il la poursuivra. Exténuée, la fille se réfugia dans une cour où il n’y avait personne et ce furent ses cris qui alertèrent les gens. Evacuée au CHR de Kaya, elle succombera à ses blessures. Selon nos sources, si le meurtrier n’était pas considéré comme un fou et surtout qu’ils sont de la même famille, il aurait passé de vie à trépas sans regret


Cela devra faire réfléchir

Dans les provinces ou communes, il y a des véhicules qui circulent sans l’assurance, ne parlons pas de certificat de visite technique. Quand il y a accident avec homicide involontaire, les parents des victimes s’en remettent à Dieu. Non a dit le Procureur du Faso près du Tribunal de grande instance de Kaya car ces propriétaires peuvent être assimilés à des coupeurs de route ou pis, puisqu’on ne voient que le gain facile. Quand les parents des victimes disent qu’ils vont s’occuper des veuves et des orphelins, le feront-ils comme si les victimes
le faisaient lors de leur vivant ? Aussi, nous soutenons ces condamnations fermes de prison et trouvons d’ailleurs qu’elles ne sont pas lourdes car le maximum que prévoit la loi doit être appliquée en la circonstance. Néanmoins, espérons que ces peines feront réfléchir les propriétaires et surtout aussi les chauffeurs qui détenteurs de permis permettent de conduire des poids lourds


Eviter des délégations de pouvoir maladroites

Avec la décentralisation, partant la communalisation, l’Etat pourvoie de nos jours les communes en secrétaires. Pourtant, ces communes peuvent recruter des secrétaires. Ce qui devient curieux, c’est quand pour des séminaires ou des ateliers, des maires se disent indisponibles et délèguent leur secrétaire général.
Alors, nous nous posons la question de savoir à quoi servent le 1er et le second adjoint ainsi que les présidents des commissions spécialisées ? Comme l’autorité supérieure voit, ferme les yeux et ne dit rien, nous ne pouvons que constater. On sait qu’il y a des conseils municipaux où tous les conseillers sont illetrés et analphabètes, mais tel n’est pas le cas dans le Sanmatenga.


Si ce n’est pas de la provocation, ça y ressemble

Depuis quelques mois, à la place Naaba Oubri, il existe des feux de signalisation. La police municipale y a passé plusieurs jours pour sensibiliser les gens. Malgré cela, il se trouve des individus qui, bien que les voyant arrêés, ne se gênent pas de brûler les feux rouges. Si l’amende se portait peut-être à 10 000 francs CFA, ils n’allaient pas se faire prendre


Où en sommes nous avec le lotissement ?

Cette question mérite d’être posée puisque la commune avait lancé un communiqué qui invitait les gens à souscrire pour 50 000 francs CFA, résidents et non résidents pour les lotissements en vue aux secteurs n°2, 3, 4, 5 6 et 7. Peu après, l’opération a été suspendue. Que se passe t-il monsieur le maire ? Communiquez !

Jacques NONGUIERMA, AIB/Kaya

Sidwaya

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