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Secteur 9 de Bobo : un car termine sa course dans une cour

Publié le lundi 8 juin 2009 à 01h09min

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Le dimanche 7 juin 2009, en début d’après-midi, un car de transport en commun, a terminé sa course dans une cour au quartier Petit Paris au secteur 9 de Bobo Dioulasso. Selon les témoignages recueillis sur place, le car était en provenance de Guiglo en Côte d’Ivoire.

Il était en train d’aller à l’auto-gare de Bobo Dioulasso, lorsqu’à la hauteur de Petit Paris, le chauffeur a été surpris par un camion citerne qui aurait débouché sur la chaussée sans marquer d’arrêt au stop. C’est en voulant l’éviter, semble-t-il, que le chauffeur s’est retrouvé, avec son car, au milieu d’une cour après en avoir brisé la clôture. La cour en question est occupée par le Corps de la paix. Outre les dégâts matériels, il y aurait eu une dizaine de blessés.


Décès de Bongo : le Baobab de Libreville est tombé

Bongo est parti dans le sillage de sa femme Edith décédée au Maroc. En effet, le président gabonais s’est éteint à l’âge de 73 ans dans une clinique espagnole où il était suivi depuis quelques semaines. L’homme qui a dirigé son pays pendant 41 années s’éclipse laissant derrière lui une période de succession plus qu’incertaine. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions. Selon le site du magazine français lepoint.fr après 41 années passées à la tête du Gabon, Omar Bongo est mort dimanche, à 73 ans, des suites d’un cancer, a indiqué au Point une source proche de son entourage. Après avoir suspendu ses pouvoirs à Libreville le 6 mai, le plus ancien chef d’État africain avait été admis dans une clinique de Barcelone. Nicolas Sarkozy a été immédiatement informé de son décès. Son épouse Edith Lucie Bongo est décédée le 14 mars des suites d’une longue maladie, à Rabat, au Maroc.


Mine d’or de Poura : les travailleurs sans salaire entament une grève de la faim

Sans salaire et ignorant où trouver leur dossier, les travailleurs ont décidé de manifester par le biais d’une grève de la faim ce 8 juin 2009.

"Depuis le mois de juin 2003 les travailleurs du service minimum de la mine d’or de Poura n’ont plus eu de salaire. Les liquidateurs n’ayant plus de ressources. Malgré les misères que lui fait le ministère des Mines, des Carrières et de l’Energie (ex : ordonnance illégale de clôture des opérations de liquidation le 1er septembre 2006), tout cela pour récupérer le dossier de la SOREMIB (Société de recherches et d’exploitation minière du Burkina) fermée le 31 août 1999, le syndic- liquidateur arrive à déposer son rapport final de clôture le 30 avril 2008. Par jugement n°156/08 du 3 septembre 2008 rendu par le Tribunal de grande instance de Ouagadougou siégeant en matière commerciale, il est mis fin aux opérations de liquidation de la SOREMIB pour insuffisance d’actif.

Le 6 octobre 2008, les travailleurs adressent une requête auprès du ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie demandant de se pencher sur leur problème d’arriérés de salaire, vu que désormais, c’est l’Etat qui prend tout cela en charge. Une copie est faite au Premier ministre, au ministre de l’Economie et des Finances et au Médiateur du Faso qui avait déjà été saisi par les travailleurs depuis fin juin 2006. Toutes les tentatives pour savoir quel traitement aurait été réservé par le ministre à leur requête sont vaines. Le ministre est silencieux. Les travailleurs ne rencontrent que mensonges, mépris, fuite en avant de la part de certains des collaborateurs du ministre. Les travailleurs vont jusqu’à demander de l’aide pour savoir où est le dossier afin de le faire avancer à l’occasion auprès de personnes influentes (ministre, directeurs généraux, société civile, leader religieux).

On a que de vagues promesses rien de précis. Le 3 mars 2009, les travailleurs s’adressent au Premier ministre et demandent son intervention, parce que la vie chère, la scolarité des enfants (certains sont expulsés), la nourriture qui manque, la santé qui décline, les factures, les problèmes de transport et que sais-je encore, rendent la vie impossible. C’est pourquoi devant cette impossibilité de survivre par les "temps qui courent", le 22 mai ils adressaient au Premier ministre avec copie au Médiateur du Faso leur décision d’aller en grève de la faim le 8 juin 2009 si rien n’est fait d’ici là. Le choix de ce mode de protestation est qu’il ne trouble pas l’ordre public et en plus ils ne sont plus que 10 sur plus de la vingtaine au début, et la santé n’est plus ce qu’elle était. La grève de la faim débutera le 8 juin à 8 h sur le site de la mine d’or de Poura. Ils vous demandent un large échos à ce qui leur arrive dans le Pays des hommes intègres."


Accueil des Etalons : la CNSE se mobilise

Dans ce communiqué expédié depuis Blantyre au Malawi et signé par son responsable, El Hadj Mahamadi Lamine Kouanda, la Coordination nationale de soutien aux Etalons (CNSE) appelle la population à réserver un accueil chaleureux aux Etalons qui arrivent à l’aéroport de Ouagadougou en principe ce lundi 8 juin à 18h.

"La Coordination nationale de soutien aux Etalons invite ses membres et sympathisants, et l’ensemble des supporters des Etalons à se mobiliser pour réserver un accueil chaleureux à l’équipe nationale le lundi 8 juin 2009 à partir de 18h à l’aéroport international de Ouagadougou. Cela pour témoigner notre reconnaissance aux Etalons après leur expédition victorieuse à Blantyre le 6 juin 2009. Par ailleurs, la CNSE annonce qu’elle lance d’ores et déjà l’opération Silmandé 2, en perspective du match Etalons-Eléphants à Ouagadougou le 20 juin prochain. Tous ensemble, avec les Etalons, pour la victoire !"


Encore un mort à Poura

Un élève de la classe de CE2 a trouvé la mort le samedi dernier sur le chantier abandonné de la mine d’or. C’est lors d’une chasse à l’oiseau que le jeune s’est glissé dans une galerie inondée de la mine. Les efforts pour retrouver son corps ont abouti dimanche dans l’après-midi ; le corps à été remi à ses parents.


CHU de Tenkodogo : les travailleurs en grève

En principe, si leurs plans n’ont pas changé, les travailleurs du chantier du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Tenkodogo sont en grève à partir de ce matin. Ils réclament le paiement d’un arriéré d’heures supplémentaires entre autres revendications. Les négociations avec la société qui dirige le chantier et l’inspection du travail piétinent selon certains travailleurs d’où ce débrayage.


Résidents du terrain de l’ASECNA : le déguerpissement au plus tard le 15 juillet

La mairie de Ouagadougou et le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme ont rencontré hier dimanche 7 juin les résidents installés sur le terrain de l’ASECNA au secteur 16 de Ouagadougou. A l’issue des échanges, le 15 juillet prochain a été retenu comme le dernier délai pour le déguerpissement. En tout cas, la mairie de Boulmiougou affirme que l’ancien site du marché Pag-la-yiri a été retenu pour les 87 personnes à recaser. Le maire de Ouaga, Simon Compaoré a demandé aux populations d’accepter de déguerpir dans la douceur, sans qu’on ait recours aux forces de l’ordre. Nous y reviendrons dans notre édition de demain.


Un inspecteur du Trésor et un politicien ont eu maille à partir avec la sécurité du Premier ministre

Dans la matinée du vendredi 5 juin dernier, deux frères ont eu maille à partir avec la sécurité du Premier ministre. Les faits : Rodrigue Kussiélé Kpoda, président du parti politique, l’Action solidaire pour la démocratie et le développement (ASDD) était passé à la direction du Trésor pour récupérer un véhicule avec son frère, Lin Hien, inspecteur du Trésor. A peine a-t-il parcouru quelques mètres, qu’il est hélé par des éléments de la sécurité du Premier ministère. Ceux-ci lui demandent de les suivre au premier ministère, ce que Rodrigue Kpoda refuse parce qu’il veut au préalable connaître les raisons de cette injonction. C’est alors que s’engage une discussion et les éléments de la sécurité lui font comprendre qu’il s’est introduit dans le cortège du Premier ministre. Il leur fait comprendre à son tour que ce n’est pas lui mais probablement son frère, Lin Hien qui était déjà dans son bureau. Ce dernier a été interpellé pour être conduit par les éléments de la sécurité au premier ministère. C’est après quelques minutes d’explications que Lin Hien est reparti rejoindre son bureau.


Grève du SYNADEC : la FICUA appelle les parties à jouer balle à terre

Les étudiants et leurs associations commencent à s’activer pour trouver une issue à la crise actuelle. A la suite du gouvernement qui a fait le point des négociations. Le FICUA (Front d’initiatives pour un campus universitaire apaisé) a donné une conférence de presse le 6 juin au restaurant universitaire de la Patte d’oie. Cette initiative avait pour but de donner des informations aux étudiants et de faire l’état des rencontres que le FICUA a eues avec le CENOU, la présidence de l’université et le SYNADEC. Avec le CENOU, le FICUA a reçu l’information que les oeuvres universitaires se poursuivraient malgré la grève. La présidence de l’université a rassuré la FICUA qu’une année blanche ou invalidée était à écarter. Selon le président du FICUA, Mohamed Dendé Ali, "les modules et cours qui n’ont pu être validés avant les vacances, seront poursuivis dès la reprise. Si le SYNADEC lève son mot d’ordre de grève avant les vacances, le conseil sur la formation et la vie universitaire va examiner la prolongation éventuelle de l’année". Le FICUA a déclaré avoir rencontré le SYNADEC qui a dit comprendre la démarche des étudiants mais a soutenu ses versions. Le FICUA dit être à équi- distance des protagonistes. Son souci majeur reste la reprise des cours. Elle a invité les deux camps à faire des efforts dans ce sens.


Tampouy : SOS pour une route en panne

Un lecteur du journal "Le pays" a, à la suite d’un compte-rendu sur la formation d’agents du ministère des Infrastructures, interpellé le premier responsable dudit département sur l’état de la route nouvellement bitumée reliant Tampouy à Tanghin. Pour Hyacinthe Ouédraogo, puisque c’est de ce lecteur qu’il s’agit, la route est belle, et bien faite en comparaison à certaines autres dans la commune. Mais seulement, regrette-t-il, la pluie a déjà rongé les deux côtés de la chaussée, causant un effritement des abords. La vie de cette avenue est de fait menacée et une action salvatrice s’impose pour éviter qu’elle soit complètement dégradée.


Non-paiement d’indemnités au MESSRS : les précisions du Premier ministère

Dans notre édition du jeudi 8 avril dernier, B.O. avait adressé une lettre au Premier ministre au sujet d’injustices au ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, relatives au non-paiement d’indemnités. Suite à cette lettre, le Premier ministère, à travers son chargé de mission, chef du département de la communication et de l’information, Cyriaque Paré, apporte des précisions.

"Monsieur le Directeur, Suite à la lettre ouverte adressée par Monsieur B. O. à Son Excellence monsieur le Premier ministre, et publiée dans votre journal N° 4342 du jeudi 9 avril 2009, nous venons par la présente vous communiquer les précisions suivantes que nous avons obtenues avec le ministre de l’Economie et des Finances. En rappel, la lettre ouverte de Monsieur B. O. était relative au non-paiement des indemnités des chefs de service des Directions régionales des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique et était titrée « Injustices au MESSRS ». Il faut rappeler que l’indemnité de fonction a été prévue pour les chefs de services par le décret n° 1997 - 408/PRES/PM/MEF du 3 octobre 1997 portant régime indemnitaire applicable aux agents publics de l’Etat. Malheureusement, le décret n’a pas précisé clairement les bénéficiaires et les conditions d’octroi, notamment l’acte de nomination de référence (décret, arrêté, décision, etc.).

Outre ces lacunes dans le décret, l’autre raison tout aussi importante donnée par le ministre des Finances est que « les prévisions budgétaires qui avaient été faites dans le cadre de son élaboration se sont avérées insuffisantes dès les premiers mois de l’application dudit décret, entraînant de facto la suspension de la mesure ». Eu égard à la multiplication des services souvent en inadéquation avec les organigrammes des départements ministériels et institutions, le ministre de l’Economie et des Finances suggère qu’une réflexion approfondie sur les conditions d’octroi de cette indemnité soit menée à travers une révision du décret mis en cause. Avec l’espoir que ces éléments d’informations répondent aux interrogations de Monsieur O. B., veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de nos sentiments distingués."


De l’eau à la place de l’eau de Javel

C’est arrivé ! Un citoyen qui voulait se procurer de l’eau de Javel s’est vu arnaquer car, à la place du produit recherché, le commerçant lui a simplement vendu de l’eau, contenue dans un emballage d’eau de Javel. Ce n’est pas qu’une fois à la maison que la personne qui avait envoyé chercher le produit en question s’est rendu compte qu’on lui avait vendu un trafiqué. Le prix était cependant resté le même, 750 F CFA le bidon. Se trouvant dans le besoin, la bonne dame passa un coup de fil à la boutique d’une de ses connaissances afin de se procurer la véritable eau de Javel. Ce fut peine perdue car, elle s’entendra dire que son interlocuteur à l’autre bout de la ligne, qu’il n’y a pas d’eau de Javel, la qualité étant douteuse.


Les 2 ans de Tertius dans les médias

Le 4 juin dernier, le Premier ministre, Tertius Zongo fêtait le deuxième anniversaire de son arrivée à la primature. A cet effet, la direction de la communication annonce une série d’activités dont la grande conférence de presse du 11 juin prochain. On retiendra toujours dans le cadre de ces activités commémoratives, le lancement du nouveau site web gouvernemental : www.governement.gov.bf et le lancement des "annales du PM". Il s’agit essentiellement d’activités médiatiques.


Ouagadougou : La barrique d’eau vendue entre 1000 et 1500 F CFA dans un quartier

C’est la croix et la bannière pour avoir de l’eau par ces temps de coupure au niveau des robinets. Ceux qui n’ont pas d’eau courante à domicile doivent pratiquement veiller aux abords des fontaines pour attendre l’arrivée du précieux breuvage. Les personnes qui ne peuvent pas monter la garde doivent l’acheter à prix d’or avec les pousseurs de barrique, le fût de 200 litres. Dans le quartier Kourittenga (secteur 17 de Ouagadougou) par exemple, la barrique d’eau se vend entre 1000 et 1500 F CFA. Il faut beaucoup négocier avec les pousseurs d’eau qui profitent allègrement de cette situation de détresse des consommateurs.


BEPC 2009 : une enseignante pas du tout contente de la dictée

La dictée du BEPC 2009 intitulée : "L’automobile" a fait réagir une enseignante du nom de Aïcha Nikièma. Elle s’étonne qu’après 40 ans d’indépendance, on serve une telle épreuve aux élèves de la 3e. Est-ce qu’au 21e siècle, une automobile effraie ou émeut un enfant du Burkina, se demande-t-elle, ajoutant que "nous n’avons pas besoin de parler de ça et cette dictée nous colle un état retrograde comme si nous étions encore à l’époque coloniale." Pour dame Aïcha Nikièma, un Français qui va lire cette dictée peut dormir tranquille, parce qu’il sait que nous ne nous réveillerons pas de si tôt.


Forêt classée de Bontioli : La réponse du Premier ministre au président de l’ASDD

Dans notre édition du mercredi 27 mai 2009, nous publions une lettre ouverte au Premier ministre au président de l’Action solidaire pour la démocratie et le développement (ASDD), Rodrigue Kussiélé Kpoda. Il faisait part de ses préoccupations relatives aux déguerpissements des populations de la forêt classée de Bontioli dans le département de Zambo, province du Ioba, tout en sollicitant le chef du gouvernement à prendre des dispositions d’urgence pour revoir la situation à la satisfaction de toutes les parties concernées. Quelques jours après, le Premier ministre a réagi en relevant que l’aménagement de cette forêt est d’utilité publique et présente des avantages pour les populations riveraines et pour tout le pays. Ainsi, on apprend que des actions sont déjà entreprises dans le sens de la sensibilisation des ménages concernés par l’animation et l’information, de même que l’implication des élus locaux et la création d’un cadre de concertation local et l’accompagnement des ménages dans leur réinstallation.


Le Réseau FEMNET se penche sur le statut de la femme

Le Réseau de développement et de communication des femmes africaines (FEMNET) a organisé les 4 et 5 juin 2009 à Ouagadougou, la réunion de débriefing pour l’Afrique de l’Ouest sur la 53e session de la Commission des Nations unies sur le statut de la femme. A l’occasion, la gestionnaire des programmes de FEMNET, Aïcha Tamboura, et les autres participants de pays de la sous-région, du Burkina et d’ailleurs ont abordé divers thèmes dont celui du Sida. Un plan d’actions pour le renforcement de la femme a été élaboré à l’issue de la rencontre.


Radio nationale et Kaya FM : la synchronisation saluée par un enseignant

Dans cette lettre adressée aux directeurs de la radio Kaya FM dans le Centre-Nord et de la radio nationale à Ouagadougou, Hamado Ouédraogo, enseignant dans un village, salue la synchronisation entre ces deux structures.

"Je viens par la présente saluer à sa juste valeur l’initiative de synchronisation des deux radios qui nous permet de suivre en direct sur la station Kaya FM 92.9 les communiqués radiodiffusés, le journal parlé et des reportages de grands événements. Messieurs les directeurs, nous sommes nombreux, les fonctionnaires (enseignants et enseignantes, infirmiers et infirmières) à saluer cette trouvaille qui est venue sauver. Depuis nos postes, les informations ne nous parvenaient pas et nous nous contentions des informations traitées et diffusées par les radios locales. Pour les communiqués administratifs, il fallait parfois quitter son poste pour rejoindre le chef-lieu pour avoir des informations sur la Fonction publique, les concours. Nous saluons ce partenariat entre les deux radios et nous saluons aussi les émissions très poignantes de la radio Kaya FM 92.9 qui forme à la démocratie, à la promotion des droits humains, les paysans et le monde rural en général. Messieurs les directeurs, bon vent à vos organes respectifs et bon courage !"

Le Pays

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