Elle aurait probablement reçu un objet provenant du bâtiment de deux classes des premières A et D du lycée provincial du Nayala. Son compagnon d’infortune, un élève de la classe de sixième de ce même établissement s’en est tiré avec des blessures à la tête, au dos et à la cheville. Tous deux s’étaient abrités en ces lieux. Fort heureusement, pourrait-on le dire, les classes dudit établissement étaient restées fermées pour fait de grève du corps professoral.

Au cours de cette tornade, des hangars et auvents soulevés, des arbres déracinés, des branches brisées, des toitures partiellement et ou totalement décoiffées, des clôtures terrassées et un onduleur grillé sont les dégâts matériels constatés. Par ailleurs le petit mur, côté sud de la résidence du haut commissaire de la province est tombé ; seul le mur, côté est, de la résidence du secrétaire général de la province est resté debout. Quelques feuilles de tôles de l’Eglise Sacré Cœur de Toma, construite en 1961, ont été endommagées ou emportées ; la toiture du bâtiment des classes des deux premières A et D a été totalement arrachée et celle du vieux magasin de l’agriculture a connu le même sort.

Ici, charpentes et tôles toujours assemblées étaient à une dizaine de mètres de l’édifice.
De mémoire d’homme, une telle catastrophe du genre ne s’était jamais produite auparavant dans la ville. Chose surtout curieuse, c’est uniquement dans Toma qu’il a plu ce jour-là. Et l’installation de l’hivernage dans la localité remonte à la deuxième décade du mois de mai 2009.

Oumar KI

Sidwaya