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Lalgaye : au moins 14 morts dans un accident de la route

Publié le vendredi 29 mai 2009 à 02h49min

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Un grave accident de la circulation a eu lieu le mercredi 27 mai dernier aux environs de 19 h, dans la localité de Lalgaye, province du Koulpelogo, à une quarantaine de km de Tenkodogo, sur l’axe menant à Ouargaye. Le drame aurait coûté la vie à 14 voyageurs dont 10 sur place.

Parmi les victimes, il y aurait 4 femmes et une fillette. Plusieurs blessés dont certains sont dans un état grave ont été admis à l’hôpital de Tenkodogo. Toujours selon les informations qui nous sont parvenues, les victimes étaient à bord d’un camion qui transportait à la fois des passagers et des marchandises.


Fada : un berger porté disparu depuis 2007

La famille de Hamidou Dicko est sans nouvelle de celui-ci depuis le 7 octobre 2007, jour où il s’est rendu au marché de Fada pour y vendre un boeuf. Depuis lors, ce berger né en 1970, marié et père de 5 enfants, n’a plus donné signe de vie. Ses proches, notamment son oncle chez qui il vivait à Tanwalbougou, dans la province du Gourma, ont juste appris qu’il a été "enlevé" au marché par deux hommes que personne n’a pu formellement identifier. En outre, leurs recherches, entreprises 9 jours après la disparition, dans les maisons d’arrêt et de correction de Fada, de Bogandé, de Diapaga et même de Ouagadougou, n’ont rien donné jusqu’à présent. D’où de nombreuses questions qui taraudent leur esprit : le berger est-il vivant ou mort ? Qui l’a enlevé et à quelles fins ? Où l’a-t-on mis ou amené ? Le désarroi est total pour cette famille qui ne sait pas s’il faut oui ou non porter le deuil d’une personne dont on ne sait pas avec certitude si elle est vivante. Las de fouiller les maisons d’arrêt, les commissariats de police et les brigades de gendarmerie, les parents se sont résolus à interpeller les autorités, notamment la ministre de la Promotion des droits humains pour qu’elle les aide à tirer au clair cette affaire. L’opinion nationale est également interpellée et toute personne pouvant donner des informations sur le berger disparu peut contacter un de ses parents résidant à Ouagadougou, El Hadj Hassane Boly, au 70 39 00 03.


Pissy : un bois sacré menacé

Les auteurs de ce cri du coeur alertent les autorités sur une menace qui pèserait sur un bois sacré situé à Pissy, à Ouagadougou.

"Nous, habitants niniosés autochtones du quartier Pissy secteur 17, voulons dénoncer ce qui suit. Le terrain situé face au ciné de Pissy et baptisé Bois sacré est l’objet de convoitises par certaines personnes mal intentionnées. Cette place est un lieu sacré où se fait chaque année des rites au profit des autochtones niniosés du quartier. Mais depuis quelque temps, des éléments incontrôlés veulent souiller cette place en la cédant en location pour usage de parking de gros camions à un opérateur économique de la place. Lors du lotissement du quartier, cette place a été réservée pour des besoins de rites d’une famille dont une partie a été cédée avec l’accord des responsables coutumiers à un membre de la famille en question, qui y a érigé un garage. Depuis lors, chaque année, tous les membres de la famille se réunissent sur cette place pour honorer les ancêtres et demander leurs bénédiction et protection. Mais depuis une semaine, des éléments topographes sont venus délimiter la place pour un bornage. C’est pourquoi nous appelons les autorités communales à faire la lumière sur cette affaire car ni le tengsoba, responsable des coutumes, ni un notable de la famille n’ont été consultés, encore moins ne cautionnent cette vente. Nous pensons que les auteurs veulent mettre fin à la pérennisation de notre culture, toute chose qui est contraire à la politique culturelle de notre gouvernement. Nous souhaitons que les autorités en charge de notre culture tels que le ministre de la Culture, le maire de la ville de Ouagadougou, le Mogho Naba, le Larlé Naba et toute personne convaincue du rôle que joue notre culture dans la stabilité de notre pays empêchent ces individus avides du gain facile de la souiller, voire la détruire."


L’ADF/RDA réunit son SEN

Les membres du Secrétariat exécutif national (SEN) de l’ADF/RDA se reuniront ce samedi 30 mai, au siège du parti, autour de l’ordre du jour suivant : point sur les réformes politiques, compte- rendu de la mission en Suède. De sources proches du SEN, la dernière rencontre avait mandaté Me Gilbert Noël Ouédraogo, président de l’ADF/RDA, pour mener une série de contacts auprès d’un certain nombre de personnes ressources. Quel est le resultat de ces démarches ? Permettront ont-elles à l’ADF/RDA de se positionner definitivement sur l’échiquier politique national ? On attend de voir.


Grand prix de poésie de l’Académie de Languedoc : Me Pacéré lauréat

Me Titinga Frédéric Pacéré est le lauréat 2009 du Grand prix de poésie de l’Académie de Languedoc (France). Cette distinction lui a été décernée pour son recueil de poême de 130 pages intitulé "De Nadaillac de Rouge en Quercy". Le jury a estimé que cette oeuvre était surprenante pour l’Académie car elle porte sur les tréfonds même de la culture, de l’histoire, porte sur les préocupations, les réalités, du pays de Quercy, du Languedoc, au Sud-Ouest de la France. Me Pacéré recevra son prix le 12 juin prochain au Palais de Luxembourg, à Paris.


Grève du SYNADEC : le bac 2009 ne serait pas menacé

Ces derniers temps, de nombreuses personnes se sont interrogé dans nos colonnes sur la tenue du baccalauréat 2009, au vu de la grève des enseignants d’université, menée par le SYNADEC. De sources proches de ce syndicat, le baccalauréat aura bel et bien lieu. Ses responsables, selon nos informations, ont donné la consigne à leurs militants de prendre part à toutes les activités y relatives. Le SYNADEC ne veut pas transposer la crise dans le secondaire. Une rencontre des organisateurs du baccalauréat 2009 devrait se tenir le 11 juin avant le début des épreuves (pour les séries littéraires et scientifiques), le 20 juin 2009.


Carte de presse : première reunion du comité technique le 3 juin

Les membres du comité technique chargé de la délivrance de la carte de presse et du laissez-passer se rencontrent, en principe, dans l’après-midi du 3 juin prochain au siège du Conseil supérieur de la communication (CSC). C’est la toute première rencontre, après le lancement officiel de la carte de presse et de la présentation des membres du comité le 4 mai dernier en présence du Premier ministre Tertius Zongo. Ce sera l’occasion d’avoir un contact direct avec la présidente du CSC, d’évoquer les missions du comité, d’arrêter un chronogramme de travail, etc.


Gounghin : il tente de voler un bébé

Il y a, à Ouagadougou, des voleurs d’une autre race. Leurs cibles, ce sont les bébés. Une dame du quartier Gounghin l’a appris à ses dépens la semaine dernière. Elle a reçu, à son domicile, la visite d’un braqueur qui, selon des témoignages, serait de nationalité étrangère. Prise de panique sous l’effet de la menace, elle céda les clefs de sa moto pour sauver sa peau. Mais son agresseur qui n’avait que faire de la moto a exigé d’elle qu’elle lui remette son bébé. La dame s’y opposa avec véhémence. Elle a finalement réussi à sauver son enfant mais a été elle même admise à l’hôpital pour des soins car elle fut grièvement blessée par le voleur de bébé qui a malheureusement réussi à prendre la fuite. Les parents sont donc invités à redoubler de vigilance.


Koudougou : des sanctions contre le BPS

La Ligue nationale de football vient de prendre des décisions à l’endroit du club BPS de Koudougou. En effet, suite au match de la 21e journée du championnat national qui a opposé ce club à l’ASFA-Y, la LNF a infligé une amende de 75 000 F CFA au BPS pour jet de projectiles blessants sur les arbitres du match. Les frais médicaux occasionnés suite aux blessures de l’arbitre assistant, sont entièrement à la charge du BPS et les terrains de football de Koudougou sont suspendus pour 2 matchs pour toute compétition officielle organisée par la Fédération burkinabè de football concernant le BPS. Les 2 matchs du club seront transférés sur d’autres terrains.

Le nouveau bureau de l’Assemblée nationale


La direction de la communication de l’Assemblée nationale a publié sur le site du parlement, les résultats du renouvellement du bureau de l’Assemblée. Voici ce qu’elle écrit.

"Réunis en séance plénière le jeudi 28 mai 2009 dans la matinée, les députés ont procédé au renouvellement des membres du Bureau de l’Assemblée nationale, conformément aux dispositions de l’article 91 de la Constitution. A l’issue du vote à bulletin secret portant une liste consensuelle, neuf nouvelles personnalités font leur entrée dans le bureau tandis que huit sont reconduites à leurs postes. Pour les premier cas, il s’agit de Mariam Gisèle Guigma/Diasso (2e vice-présidente) ; Laleyan Saidou Gouem (4e vice-président) ; Bénéwendé Stanislas Sankara (5e vice-président) ; Kadiatou Korsaga (2e secrétaire parlementaire) ; Bila Dipama (4e secrétaire parlementaire) ; Makoura Tou/Héma (5e secrétaire parlementaire) et Naba Diané/Kambiré (8e secrétaire parlementaire). Les députés reconduits à leur poste sont : Kanidoua Naboho (1er vice-président) ; Idrissa Adiouma Thiombiano (3e vice-président) ; Achille Tapsoba (1er secrétaire parlementaire) ; Sidiki Bélem (3e secrétaire parlementaire) ; Lambert Blaise Kélem (1er questeur) ; Benoît Ouattara (2e questeur) (...) Le mandat de ce bureau court jusqu’en mai 2010".

Axe Nako - Gaoua : un accident fait 22 blessés

Un camion de Gaoua qui s’était rendu au marché de Nako, le 18 mai 2009, a fait un accident sur le chemin du retour. On n’a déploré aucun mort sur-le-champ, mais il y eu au total 22 blessés dont 2 graves. Un d’entre eux devait être transféré à Ouagadougou pour sa prise en charge. Aux dires de certains passagers, l’accident, serait dû à une panne d’une pièce du véhicule. A situation exceptionnelle, réaction exceptionnelle de la part du DG de l’hôpital qui a dû mobiliser ce jour le maximum de son personnel pour faire face à l’impératif du moment. Le propriétaire du véhicule était aussi présent à l’hôpital et se chargeait d’honorer les ordonnances des blessés.


Le Colonel prend 15 mois avec sursis

Dans notre édition du jeudi 28 mai , nous faisions le compte- rendu de l’audience du tribunal militaire de Ouagadougou qui avait à son rôle l’affaire de la petite Nathalie Perkouma et non Perpétue comme l’on l’avions mentionnée. Les lecteurs auront d’ailleurs aperçu l’erreur. Le verdict du procès est tombé dans la nuit du 28 au 29 mai. Le tribunal a condamné le colonel à 15 mois avec sursis. La femme quant à elle écope de 6 mois avec sursis pour complicité de coups et blessures volontaires. Le couple a été également condamné à rembourser les frais médicaux, environ 144 000 F CFA, et 1 000 000 F CFA de dommages et intérêts.


Ces chefs de service qui abusent de leur "naam"

Dans une grande direction d’un de nos ministères, un chef de service exige de ses agents un certificat médical pour jouir de leur congé administratif accordé sur décision ministérielle. C’est ce qui est arrivé tout dernièrement à un agent de cette grande boite. Bénéficiaire d’un congé administratif, ce dernier dépose une demande de départ effectif en congé. Son chef de service annote ce qui suit sur sa demande : "Avis défavorable. Veuillez trouver un certificat médical pour motiver cette jouissance". Etonnement de l’agent qui saisit le supérieur hiérarchique de son chef pour obtenir finalement son certificat de cessation de service. Ce chef de service semble confondre "nécessité de service" et "abus de pouvoir". Ah ! Le "naam" !


Gaoua : un étudiant se suicide en buvant de l’acide

Un étudiant en 3e année d’économie à l’Université de Koudougou s’est suicidé en buvant de l’acide sulfurique. De son village, Lokono, où il avait décidé de mettre fin à ses jours le 26 mai 2009 dans la nuit, il avait été évacué au CSPS de Nako, chef-lieu de la commune rurale, avant d’être référé au centre hospitalier régional de Gaoua. C’est là-bas que Da Touré rendit l’âme dans la soirée du 27 mai. Qu’est qui a bien pu pousser ce jeune homme dont on dit avoir fait un brillant passage au lycée Bafuji avant de poursuivre ses études à l’Université de Koudougou (de la 6e en terminale il aurait régulièrement occupé la 1ere place) à se suicider. Une source laisse savoir qu’il avait été gagné par un extrême découragement après avoir perdu l’avantage d’obtenir un prêt FONER. Il avait, semble t-il, plié tous ses bagages avant de se rendre au village natal et passer à l’acte d’autolyse en buvant ce liquide très corrosif. Les éditions "Le Pays" présente ses condoléances attristées à la famille du disparu.


PMU’B : plus de 27 millions de F CFA pour un parieur de Tenkodogo

Le mardi 19 mai 2009 à Tenkodogo, dans la province du Boulgou (région du Centre-Est), la LONAB a procédé au paiement d’un gain de 27 034 000 F CFA à un heureux gagnant du PMU’B du 4+1 du 10 mai dernier. La cérémonie était placée sous la présidence du gouverneur de la région du Centre-Est, Siméon Sawadogo, et sous le parrainage de Sa Majesté Naaba Saga de Tenkodogo, dima de Zoungranetenga. Le directeur général de la LONAB, Zambendé Théodore Sawadogo, et des directeurs régionaux y ont aussi pris part. L’heureux gagnant dans l’ordre est Rasmané Sawadogo, commerçant de son état, âgé d’une trentaine d’années. Il a joué le dimanche 10 mai 2009 un grand carnet de six chevaux cumulés de couplets pour 7 000 F CFA. Dans la soirée, il était le seul gagnant de l’ordre qui a payé 26 930 000 F CFA et avec les cumuls, le jeune Sawadogo se retrouve avec 27 034 000 F CFA. A la cérémonie de paiement du gain, le directeur général de la LONAB a invité les parieurs à suivre l’exemple de l’heureux gagnant car la chance ne fait que sourire à ceux qui font confiance aux produits de la nationale des jeux. Il a félicité Rasmané Sawadogo pour avoir misé son argent et lui a souhaité de faire bon usage de son gain. Par la suite, Zambendé Théodore Sawadogo a remis le chèque au gouverneur qui, à son tour, l’a remis au Dima pour qu’il le transmette à l’heureux gagnant. Le chèque en main, ce dernier a dit qu’il va se construire une maison et renforcer son activité commerciale.


Insécurité : les voleurs changent de tactique

Tout porte à croire que chaque fois que la façon d’opérer de certains voleurs ou autres brigands est découverte, ceux-ci changent de mode opératoire. La dernière en date est la suivante : le voleur en question prend le soin de d’observer les habitudes des habitants de la cour où il veut opérer. Lorsqu’à un moment de la journée, il n’y a plus personne dans la concession, il entre alors en action. Il passe par les fenêtres- arrière qu’il force et, une fois à l’intérieur de la maison, il met les crochets pour éviter d’être surpris dans son action par une quelconque arrivée. Le voleur a dès lors tout le temps d’opérer sans crainte. Ce phénomène est récurrent dans certains quartiers de Ouagadougou, notamment à Dagnoën, à quelques encablures de la maternité Saint Camille où une dizaine de personnes en auraient déjà été victimes. La prudence est donc de mise et il appartient à chacun de prendre ses dispositions. Une solution serait de mettre des grilles aux fenêtres des maisons pour renforcer la sécurité, étant donné que même en pleine journée, tout peut arriver.


CEP : trop d’innovations pour un seul et même diplôme ?

L’examen du Certificat d’études primaires (CEP) et le concours d’entrée en 6e de la session 2009 connaîtront des innovations, à en croire les courriers parvenus dans nos écoles. A telle enseigne qu’on est tenté de se demander si ce diplôme gardera la même valeur. En effet, contrairement aux sessions passées, celle de cette année connaîtra des changements. Si certains sont fort appréciables, d’autres changements suscitent des inquiétudes et donnent même des sueurs froides aux enfants. Parmi les innovations applaudies, on cite notamment l’introduction ou la réintroduction de l’etude de texte à la place de la dictée - questions, le relèvement des notes de dessin et de poésie sur dix chacune contre cinq par le passé, l’obligation pour les candidats de traiter à la fois les questions d’agriculture et de puériculture en sciences et non plus de faire un choix. Par contre, en lecture, l’élève devra répondre à deux questions de comprehension sur le texte lu. Or, connaissant le niveau général en lecture, on peut être sceptique. Mais l’innovation qui fait plus peur aux élèves et qui donne des inquiétudes aux maîtres est l’épreuve sportive en son volet course de vitesse pour les garçons. Les enfants de 12 à 16 ans tout comme leurs aînés qui font le BEPC, le BAC ou même certains concours directs de la Fonction publique (douane, police) doivent courir sur une distance de 100 mètres tandis que leurs camardes filles n’auront qu’à parcourir 60 mètres. Les enseignants se demandent quelle valeur aura le CEP cette année. En effet, que recherche-t-on dans l’épreuve sportive sur une telle distance soumise aux enfants ? Il est bien vrai que l’enfant aime le jeu et le sport, mais l’effort physique à fournir sur cette distance n’est - il pas trop au regard de leur âge ? Déjà que sur 60 mètres, certains finissent leur course par des chutes ou par des troubles de la respiration.


Filières agro-sylvo-pastorales : le Burkina à la conquête du marché marocain

Six acteurs des filières agro-sylvo-pastorales du Burkina dont deux transformateurs de mangue, trois exportateurs de mangues fraîches et un exportateur de sésame, ont participé au Salon international de l’agriculture du Maroc (SIAM) du 22 au 27 avril 2009 dans le cadre des activités du Programme d’appui aux filières agro-sylvo-pastorales (PAFASP). Créé depuis 2006, ce salon qui se tient chaque année à partir du dernier mercredi du mois d’avril dans la ville de Meknès, située à 150 km de Rabat, la capitale du Maroc, se veut une plate-forme d’affaires et d’échanges entre professionnels et acteurs du monde agricole national et international, urbains et ruraux : agriculteurs, éleveurs, équipementiers, transformateurs, associations, coopératives, organismes institutionnels régionaux et décideurs politiques, etc. La participation des opérateurs burkinabè à cette importante manifestation commerciale qui a permis de faire connaître la mangue et le sésame burkinabè a été l’occasion de nouer des relations d’affaires, d’obtenir des propositions d’achat ferme de mangues et de sésame. L’engouement des visiteurs pour !a mangue séchée qui a fait l’objet d’une dégustation sans arrêt laisse croire que le Maroc est un réel marché potentiel pour ce produit. Il en est de même pour le sésame pour lequel les participants au salon ont exprimé un intérêt manifeste. Le séjour de la délégation burkinabè au SIAM a en outre eté marqué par la visite que leur a rendue Laurent Sedogo, ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques. Le ministre était accompagné de Ibrahim Traoré, ambassadeur du Burkina au Maroc et d’une délégation de cinq personnes dont Atamana Bernard Dabiré, coordonnateur national du PAFASP.


Prix du meilleur projet de film sur les droits humains et la liberté de la presse

L’association SEMFILMS- Burkina, organisatrice du festival "Ciné droit libre", lance un prix qui récompense le meilleur projet de film documentaire ou fiction sur les droits humains et la liberté d’expression. D’une valeur de 2 500 000 F CFA, ce prix vise à soutenir la production du meilleur projet qui sera retenu. Il sera remis lors de la cinquième édition du festival "Ciné droit libre" qui se tiendra du 30 juin au 5 juillet 2009 à Ouagadougou. Le règlement intérieur du prix peut être téléchargé sur les sites web : www.semfilms.bf /www.cinedroitlibre.bf ou demandé par courriel à semfilms@semfilms.bf. Le délai de dépôt des dossiers de candidature est fixé au 25 juin 2009 à 17h30. Les dossiers peuvent être proposés par courriel à l’adresse : semfilms@semfilms.bf ou déposés sous pli fermé avec la mention "Concours du meilleur projet de film sur les OH et la LP" au secrétariat du Centre culturel français Georges Méliès.


Secteur 29 de Ouaga : une femme accouche dans la rue

C’est un phénomène spectaculaire que les habitants des environs du maquis TV5 sur la circulaire, non loin du cimetière de Dagnoën, un quartier de Ouagadougou, ont vécu dans la soirée de 26 mai 2009. En effet, une femme enceinte que l’on conduisait à la maternité de Saint Camille a dû accoucher en pleine rue. Sentant que les contractions devenaient de plus en plus fortes et pressantes, la femme en travail a dû arrêter le jeune homme qui la conduisait à mobylette.

Le Pays

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