Nouvelles du Sanmatenga : La vie d’un animal vaut mieux que celle d’un humain !
A Kaya, la divagation des animaux n’émeut guère les autorités municipales. Une fois, une opération a été menée par la police municipale et dès que des propriétaires sont allés se plaindre à la mairie, les autorités sont entrées dans leur coquille et tant pis pour les usagers. Ainsi, les accidents causés par les animaux en divagation surtout les porcs et les moutons sont devenus quotidiens. Inutile de chercher les propriétaires, vous ne les trouverez pas.
Pourtant, en faisant appel aux éléments de la police nationale, à la gendarmerie ou à l’armée, une seule sortie suffirait à dissuader les propriétaires afin qu’ils gardent leurs animaux dans leur concession. Déjà que dans les vieux quartiers, le domaine public sert d’étals pour faire de l’embouche. Que voulez-vous. Là, plus question de parler d’assainissement.
Comme l’a dit un conseiller, les propriétaires que nous, nous voulons que la mairie sanctionne, sont leurs électeurs. D’autre part, c’est un lieu que les jeunes fainéants et oisifs qui passent le plus clair de leur temps à boire le thé traquent les animaux en divagation afin de les conduire en fourrière où ils seront rémunérés, refusent tout simplement parce que c’est le bien de leurs parents. Heureusement que les porcs qui s’aventurent vers Napagaba dans les jardins des maraîchers sont abattus et laissés sur place. Un acte citoyen !
Des parents et élèves irresponsables
Des élèves qui lapident leurs professeurs, saccagent leurs engins et violentent le personnel administratif. Voilà ce qui s’est passé au lycée départemental de Boussouma. Chose curieux, certains parents ont incité leurs progénitures à agir de plus belle. Dans quel monde sommes-nous ? Voilà que le lycée a été fermé et ce sont les mêmes qui rampent, se mettent à genoux, présentent des excuses et demandent pardon aux professeurs afin que le lycée rouvre ses portes. Partout, il y a des brebis galeuses mais il faut savoir raison garder. Déjà au lycée de Korsimoro, les élèves avaient saccagé le domicile du proviseur. Où allons-nous et dans quel monde sommes-nous ?
Chose curieuse, durant cette période trouble, un tract dont le rédacteur a suivi des cours en lettres modernes car on n’y décèle aucune faute, s’en prend au surveillant Saïdou, aux professeurs Ché Dondebibzanga, Kaboré disciple de Bob Marley, Dambega, au DG, au bibliothécaire et à madame Drabo. Alors la question qui se pose, quelle est cette personne du lycée qui instrumentalise les élèves et leurs parents ?
Jacques NONGUIERMA : AIB/Kaya
Sidwaya