Selon leurs explications, un d’eux a gardé un poste et l’autre revenait au fugitif et à Toussaint alors que les deux n’habitent pas le même secteur.
Le propriétaire en faisant les comptes a trouvé qu’il manque trois postes. Ainsi, Souleymane et Toussaint ont été condamnés à trois mois de prison ferme et à payer au propriétaire de la boutique, 29 500 francs. En attendant que le fugitif se présente car le jour qu’il mettra pied à Pissila, il devra répondre de son actep.

Drôle d’acheteur

Gayego Pategda était en partance pour Fada pour ramener son épouse. Selon ses déclarations, en quittant Boulou, il a rencontré quelqu’un qui conduisait un taureau pour aller le vendre au marché de Pouytenga.
Il a conclu le marché à 75 000 francs comme avance au propriétaire. Dans la recherche d’un camion pour embarquer la bête, le vrai propriétaire se présente, fait appeler les conseillers et voilà notre bonhomme conduit à la police. Il ne reconnaîtra pas les faits et ne peut amener les policiers chez celui avec lequel il avait acheté le taureau, car selon lui, la piste était impraticable. Néanmoins, il a pris douze mois de prison assortis de sursis.

Ils retournent en prison

Ouédraogo Oumarou a déjà séjourné à la Maison d’arrêt et correction de Kaya tout comme Ouédraogo Arouna. Oumarou y retourne pour la troisième fois et Arouna, pour la seconde fois. Tous les deux sont de Barssalogo et se sont fait connaissance lors de leur incarcération.
Oumrou qui est de profession boucher passait la nuit de concession en concession et volait des portables. C’est ainsi qu’il proposa à Arouna de l’aider à vendre des portables. Il se trouva que lors de ses randonnées, Oumarou est allé voler le portable d’un pandore. Leur business n’a pas donné car ils seront condamnés pour vol et Arouna en a pris 12 mois pour recel. S’ils veulent passer toute leur vie entre des barreaux, c’est leur problème car si jamais après leur sortie, ils sont repris pour vol, la sentence sera lourde comme nous le constatons souvent.

Une sale affaire

Pafadnam Koutou aidait dame Sawadogo Safiatou à Foubé dans son restaurant où elle vendait du riz.
C’est dire que quand il est venu à Kaya, il se rendait chez Safiatou souvent et elle lui donnait à manger. A Kaya, Koutou s’est rendu coupable de vol et a séjourné déjà deux fois à la Maison d’arrêt et de correction de Kaya. Voilà qu’une fois libéré, il se rendait dans les bornes-fontaines où de bonnes dames louaient des barriques pour le précieux liquide et emportait les fûts. Une nuit, il s’introduisit dans le domicile de la voisine de Safiatou qui le reconnut et le dénonça.
Pris le lendemain à la gare de Foubé, il indiquera dame Safiatou comme celle à qui il remettait les barriques volées, les marmites, la charrette. Une perquisition ne put rien prouver. Koutou en a pris pour 12 mois de prison ferme et devra rembourser aux propriétaires les fûts volés, la somme totale de 43 500 francs. Dame Sawadogo Safiatou qui est commerçante de pagnes de nos jours s’en sort avec six mois avec sursis.

Il vole tout le troupeau

Barry Bissiga dit Bissiga Naba est berger. En mai, il voit le troupeau de moutons appartenant à Sawadogo Kaya et Dicko Assane. Dans les perquisitions, il est pris avec 10 moutons et il manquait cinq moutons.
Ayant reconnu le vol alors que les moutons broutent toujours ensemble, il a été condamné à rembourser à Raogo 125 000 francs et à séjourner pendant 10 mois en prison.

Jacques NONGUIERMA : AIB /KAYA

Sidwaya