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Dédougou : la presse privée locale victime de ségrégation

Publié le lundi 4 mai 2009 à 00h00min

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Depuis un certain temps, la presse privée locale de Dédougou est victime de ségrégation de la part de certaines autorités locales. Pour une même cérémonie couverte par la presse locale, celle privée se voit informée à la fin qu’il n’y a pas de prise en charge. Pendant ce temps, le chargé de communication du gouvernorat qui est correspondant local d’une presse d’Etat, établit des factures de l’ordre de 50 000 F pour la même activité.

La cérémonie du 24 mars 2009 en est un bel exemple. Ce comportement, qui est loin d’être une vertu de la confraternité, a été maintes fois dénoncé auprès des autorités locales. Cependant, elle perdure. Ces autorités qui ne cessent de demander l’accompagnement de la presse pour rendre visibles leurs activités dans le même temps frustrent cette même presse lorsqu’il s’agit de catastrophe. Ce fut le cas des drames de Boromo en novembre 2008 et de Di en mars 2009 dont la presse locale n’a pas été informée par l’autorité. Ce qui a fait dire à un confrère que si l’on demandait à ces autorités de choisir entre la couverture médiatique d’une catastrophe, d’un atelier ou d’une inauguration, elles choisiront sans hésiter les deux derniers.


Circulation à Dédougou : la municipalité doit arrêter le désordre

La circulation à Dédougou connaît un véritable désordre depuis le 23 avril 2008. Les panneaux de stops et de sens interdits ne sont plus respectés par les usagers. De l’homme de tenue au civil, de l’autorité au citoyen lambda. Des cyclistes aux motocyclistes en passant par les automobilistes. On s’en fout. Tout le monde ou presque circule sans le moindre respect du code de la route. Cette situation est due à l’absence totale de contrôle routier depuis plus d’un an par la police municipale. Selon des indiscrétions, l’absence de cette police de proximité dans les carrefours de la ville serait liée à la condamnation à 10 mois de prison ferme de deux des leurs par le tribunal de grande instance de Dédougou pour violence, outrage et voie de fait sur un magistrat. La version officielle de cette absence du contrôle de la circulation routière dans la ville est le manque d’effectif et de la logistique. Conséquences : le nombre d’accidents dans la ville s’accroît. S’il est vrai que la réglementation de la circulation routière dans la ville est une prérogative de la police municipale, il n’en demeure pas moins que les autorités municipales fassent recours aux autres forces de sécurité publique pour règlementer la circulation. Il y va de la sécurité de tous les citoyens.


Le sinangouya

Sentant sa mort, un Dafing en activité dans une administration para-étatique, mais qui se trouve malheureusement dans un état grabataire, ne savait plus à quel saint se vouer. Toute son économie avait servi à acheter ses médicaments. Ne disposant plus de ressources financières pour poursuivre son traitement, il demande et obtient une audience avec son employeur. « L’objet de ma visite, dit-il à son patron, est de solliciter mon capital décès, pour préparer ma mort ». La réponse de l’employeur est claire : "il faut mourir d’abord pour avoir droit au capital décès. En ce moment, je ferai une veuve joyeuse comme celle du Bobo. "Et c’est ce que je veux justement éviter", réplique le Dafing.

Le Pays

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