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Ouahigouya : Il tombe dans un puits et se noie

Publié le jeudi 23 avril 2009 à 03h15min

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La victime, Sawadogo Yassia, d’environ une quinzaine d’années, avait l’habitude de monnayer ses services au barrage Oumarou-Kanazoé au secteur n°4 de Ouahigouya. Chaque matin en effet, il est chargé d’arroser plusieurs planches de tomates et divers autres légumes. Cela, en puisant l’eau d’un puits situé juste à côté de ses productions.

Au matin du mercredi 22 avril 2009, il était six heures quand le jeune Yassia avait presque terminé sa besogne. Alors qu’il tirait toujours l’eau du puits pour les tomates, une glissade le transporta brusquement au fond du puits.

Les voisins accoururent, mais vu l’exiguïté du trou, ils jugèrent mieux d’appeler les sapeurs-pompiers. « Avant que ses derniers n’arrivent sur les lieux, Yassia avait déjà rendu l’âme », raconte un témoin rencontré sur place. Les hommes en noir arrivent à sortir le corps inerte, sans vie.

C’est la consternation générale au sein de tous ces travailleurs matinaux du barrage de Kanazoé. Quand nous quittions les lieux, c’est la police qui était attendue sur le lieu du drame pour le constat d’usage.

E.A.O.


Savane FM dicte sa loi à Gourcy

La radio Savane FM, grâce à une antenne relais fixée en plein centre de la ville de Gourcy, partage ses émissions avec les habitants de ladite ville et ses environnants.

Ils étaient nombreux à applaudir l’arrivée de cette nouvelle voix, croyant qu’avec celles des autres radios de proximité (Voix- du-paysan, Amitié, Notre-Dame-du-Sahel) émettant de Ouahigouya, cela allait constituer pour eux une pluralité de sources d’informations.

A leur grande surprise, au lieu d’une pluralité, ils assistent plutôt à une dictature de Savane FM. Depuis l’arrivée de cette dernière, impossible de capter les fréquences des autres radios. Même la radio nationale est inaccessible à Gourcy.

Ils sont nombreux à souffrir de ne plus entendre leurs vieilles ‘’amours’’. Les plaignants souhaitent que les choses soient revues afin qu’ils ne restent pas esclaves d’une seule voix.

E.A.O.

L’Observateur Paalga

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