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Commune rurale de Nasseré : la part de vérité du maire Talaté Sanfo

Publié le jeudi 16 avril 2009 à 01h17min

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Le maire de la commune rurale de Nasseré, Mme Talaté Sanfo était à la rédaction de Sidwaya, le lundi 13 avril 2009 “pour apporter des preuves”, contre un groupe de conseillers ayant publié dans la rubrique “On murmure”, du mercredi 8 avril 2009, une lettre ouverte faisant cas de dysfonctionnement de ladite commune et de la suspension de leur participation au conseil municipal.

“Les 16 conseillers signataires de la lettre ouverte me reprochent de laisser faire des convocations par le 1er adjoint. Ils avancent que le quorum n’est pas atteint pour les sessions.
Ils disent qu’il y a un projet Montviller que j’ai fait échouer en détenant un chèque de 14 millions par devers moi. Ils estiment que les Conseils villageois de développement ne sont pas mis en place”, a précisé d’emblée Mme le maire de la commune rurale de Nasseré, Talaté Sanfo.

Après avoir campé le décor, elle soutient que ce sont des allégations sans fondement. Le 1er adjoint n’a jamais convoqué une session. Et pour preuve, elle a montré les copies des convocations qu’elle-même a signées.
En ce qui concerne la tenue des sessions, elle affirme qu’elles se sont tenues dans le strict respect des textes. “Si les sessions tenues n’avaient pas respecté les textes, la tutelle allait réagir et attirer notre attention”.
Elle défie quiconque de lui prouver le contraire. Elle détient la liste de présence des conseillers ayant participé aux différentes sessions. Par rapport à l’installation des Conseils villageois de développement (CVD), tous les 17 villages de la commune ont leur CVD.

Aussi, ajoute-t-elle, “tout ce qui est dit sur le projet Montvillier-Nasseré est également sans fondement”. Elle confie que le chèque de 14 millions a été repris par Patricia Michelle et ramené en France.
Un compte spécial trésor est ouvert pour le projet de construction d’une salle polyvalente et d’un grand dortoir. En ce qui concerne le siège du comité local de jumelage, la construction est en finition.
Le Conseil municipal de Nasseré compte 32 conseillers dont 30 sont du CDP et les deux autres de l’ADF/RDA. Mme Talaté a été élue maire le 30 juin 2008 après la dissolution du premier conseil municipal. Elle estime qu’il sera opportun que tous les conseillers se mettent ensemble à la recherche du bien-être de la population. “Je n’ai pas de problème avec qui que ce soit et je souhaite qu’il en soit de même avec tous les autres conseillers”.


Droit de réponse à Kantigui

Le mercredi 25 mars 2009, dans la rubrique “On murmure” du journal Sidwaya, page 3, Kantigui s’indignait de la pratique d’une femme politique du ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale qui aurait commandité un recensement en vue de l’établissement d’actes de naissance moyennant 50 à 200 F CFA dans l’arrondissement de Boulmiougou.

Nous tenons à apporter les éclaircissements suivants :
- Nous signalons que ladite femme politique est la présidente d’une fédération provinciale “Réveil de femmes” composée d’une cinquantaine d’associations féminines.
- C’est une femme dynamique et battante qui a à son actif plusieurs réalisations :
de (1999 à 2008, sept colonies de vacances à l’intérieur et à l’extérieur du pays au profit d’enfants surtout défavorisés de Boulmiougou, près de 200 enfants parrainés, de 2005 à 2009 organisation d’activités dans le cadre de la Journée internationale de la femme, régularisation de la situation matrimoniale de 96 couples).

L’établissement des actes de naissance est un volet du vaste programme de la fédération. A cet effet, un projet a été initié et déposé chez un partenaire pour un appui financier et ledit projet est toujours en cours. A son aboutissement, les actes de naissance seront délivrés gratuitement.
Ladite femme politique n’a jamais demandé, ni pris de l’argent pour cet effet. Nous invitons toute personne qui lui aurait remis de l’argent à venir témoigner publiquement.
Enfin, nous lançons un avertissement à tous ceux qui sont de mauvaise foi et qui sont à l’origine de ces ragots que c’est peine perdue car ceci n’empêchera pas la femme politique de continuer son combat quotidien pour d’autres victoires éclatantes et invitons la population de Boulmiougou à ne pas écouter les détracteurs car les chiens ont beau aboyer, la caravane du développement de Boulmiougou passera.


Issaka Korgo réhabilité par la justice

L’homme d’affaires Issaka Korgo avait été condamné en appel, le 12 janvier 2007, par la Cour d’appel à six mois de prison ferme dans une affaire de marché public. Mais tenace, son avocat, Me Dieudonné Bonkoungou, convaincu du bon droit de son client avait dit à Kantigui qu’il ne va pas abdiquer. Il a donc attaqué la décision de la Cour d’appel et demandé son annulation par la Cour de cassation au motif que “l’appel qui a abouti à la condamnation de son client était entaché d’irrégularités”. L’avocat a soutenu par ailleurs que l’arrêt de l’appel n’a pas pris en compte les réquisitions du procureur du Faso.

Lors du délibéré du 5 octobre 2006 en première instance, Issaka Korgo, sur l’accusion de faux et usage de faux contre lui, avait bénéficié d’une relaxe. Le parquet avait alors interjeté appel. Les faits seront requalifiés par la Cour d’appel en “tentative de se procurer un document officiel”. Et cela vaudra à l’homme d’affaires une peine de prison de 6 mois ferme. Il s’en était suivi une décision du Conseil des ministres prononçant la radiation des entreprises de Issaka Korgo des marchés publics. On lui reproche d’avoir imité la signature d’une haute autorité. Maintenant que la Cour de cassation, par son arrêt du 3 avril dernier, a annulé la décision qui condamnait l’entrepreneur à 6 mois de prison ferme, Kantigui se demande quelles seront les implications que cette nouvelle donne va induire ? Issaka Korgo va-t-il exiger des dédommagements ou va-t-il remettre tout entre les mains de Dieu ? Affaire à suivre.


Un ancien chauffeur veut saisir la Cour de cassation

Kantigui a ouï dire qu’un chauffeur à la retraite du nom de Gombasda Ouédraogo veut saisir la Cour de cassation parce que n’étant pas d’accord avec le jugement du tribunal en son encontre. Selon les sources de Kantigui, le vieux Gombasda, ancien combattant, a été embauché à son départ de l’armée par une société d’exploitation minière comme chauffeur en 1980. Après 15 ans de service dans cette société, en 1995, il prend sa retraite. Quand il est allé à la Caisse nationale de sécurité sociale pour toucher sa pension, on lui dit qu’il n’a pas droit parce que c’est seulement en 1988 qu’il a été déclaré. Le vieux Gombasga décide alors de traduire son employeur en justice où il a été finalement débouté. D’après les informations reçues par Kantigui, furieux, le vieux Gombasda qui tient à toucher la pension pour ses 15 ans à la société d’exploitation minière, s’est rendu à la Cour de cassation pour “casser” la décision du tribunal. Mais là-bas, on lui aurait dit qu’il faut être assisté d’un avocat. Le plus difficile pour lui c’est de dénicher l’homme de loi qui accepterait plaider sa cause auprès de la juridiction supérieure.


Un salon pour la promotion de la pharmacie et du biomédical

Kantigui a eu vent de la naissance d’un Salon international de la pharmacie et du biomédical (PHARMAFUTUR). Cet événement, qui aura pour thème “L’innovation officinale : défis et perspectives”, se veut un cadre d’échanges entre les différents opérateurs du secteur. Sont prévus à cette première édition du PHARMAFUTUR : une grande exposition de produits et services suivie de démonstrations de technologies pharmaceutiques et médicales, des tables rondes et des débats sur les thèmes pertinents relatifs à l’innovation officinale, des conférences d’experts locaux et internationaux, des séminaires de formation, etc. Le Salon, du 23 au 25 octobre 2009 sur le site du SIAO vise, entre autres, à faciliter le sourcing (localisation à l’international des produits, services et technologies appliqués à l’officine) en ouvrant de nouveaux horizons ; favoriser les échanges de technologies et de bonnes pratiques dans le milieu officinal ; offrir l’information et la formation aux acteurs du monde officinal ; inciter et promouvoir l’entrepreneuriat médical en Afrique.


La Jeune chambre à Koudougou

Il est parvenu à Kantigui que ce samedi 18 avril, tout le staff dirigeant de la Jeune chambre internationale se déplacera à Koudougou dans la capitale du Boulkiemdé.
Ce déplacement entre dans le cadre de l’installation officielle de la Jeune chambre internationale, section de Koudougou. Une cérémonie qui s’annonce grandiose, car placée sous la présidence du ministre de la Santé M. Seydou Bouda et le parrainage du gouverneur de la région du Centre-Ouest Seydou Baworo Sanou. A ce qu’il paraît, cette installation qui aura lieu dans la soirée sera précédée dans la matinée de l’assemblée générale de cette structure qu’est la Jeune chambre internationale. Du côté de Koudougou, il semble que tout se prépare minutieusement afin de donner un éclat particulier à cette cérémonie d’installation des membres de la Jeune chambre internationale section de Koudougou. Kantigui comme à son habitude a voulu savoir qui présidera aux destinées de cette structure mais il semble que le nom de ce futur jeune président ne sera connu que le samedi 18 avril.


Un haut cadre retrouvé pendu

Kantigui a appris avec beaucoup de consternation la mort par pendaison, dans la nuit du 13 au 14 avril, d’un des principaux responsables du projet Aéroport de Donsin. Egalement conseiller municipal à Samba dans le Passoré, l’intéressé, Sibiri Zongo, se serait pendu au village de Poggnango vers Gomponsom. Que s’est-il réellement passé ?
C’est la question que tous se posent. Déjà, Kantigui a appris que ce haut cadre, “l’un des meilleurs architectes du pays”, a demandé à son chauffeur de faire une halte.
Il est alors descendu pour se retrouver dans la brousse. L’attente devenant de plus en plus longue, le chauffeur procèdera vainement à la recherche de son patron. Sa famille sera ainsi alertée. Et c’est alors que la découverte macabre sera faite. Kantigui a appris qu’une autopsie est envisagée pour savoir exactement ce qui s’est réellement passé.


Du soutien aux grévistes de la BICIA-B

Kantigui a reçu une correspondance de la Fédération syndicale des banques, assurances et établissements financiers du commerce et de l’industrie (FESBACI). Dans cette correspondance, le secrétaire général de la FESBACI, Jean Mathias Liliou, apporte le soutien de son syndicat aux agents de la BICIA-B dans leur mouvement de revendication. Kantigui vous livre in extenso le contenu de la lettre qu’il a reçue.

Message de soutien à la grève des agents de la BICIA-Burkina Faso

Le 9 avril 2009, les agents de la BICIA-Burkina sont allés en grève d’avertissement de 24 heures et cela après une heure de sit-in le 3 avril 2009 et de deux heures de sit-in le 6 avril 2009 pour rejeter l’externalisation des frais médicaux.
En effet, comment comprendre qu’avec l’existence des instruments juridiques (loi, code de travail, statuts du personnel, convention collective interprofessionnelle) certains employeurs s’arrogent impunément le droit de les violer en prenant unilatéralement des décisions uniques qui influent sur la vie des employés sans concertation aucune. Nous y reviendrons.

Au regard de la forte mobilisation des travailleurs sur l’ensemble du territoire national autour du rejet de cette fameuse externalisation floue, la Fédération syndicale des banques, assurances et établissements financiers, du commerce et de l’industrie (FESBACI) :
- félicite les militantes, les militants et les sympathisants ;

- les encourage à resserrer encore plus les rangs et à persévérer dans leur juste lutte et les assure de leur soutien indéfectible ;
- invite les quelques travailleurs qui n’ont pas suivi le mouvement à rejoindre leurs camarades pour la poursuite de la lutte ;

- invite les autorités de la IVe République à s’impliquer très fortement pour la résolution des préoccupations exprimées par les travailleurs de la BICIA-B ;

- appelle tous les travailleurs des autres banques et établissements financiers à la vigilance et à être prêts pour des actions de solidarité.

Tous uni (e)s et mobilisé (e)s, la victoire est certaine !

Pour le Bureau national fédéral

Le secrétaire général
B. Jean Mathias LILIOU


RFI lance son prix “Découvertes 2009”

Il est parvenu à Kantigui que les inscriptions sont ouvertes pour les artistes qui veulent compétir au prix “Découvertes” organisé par le groupe Radio France internationale (RFI). Selon les sources de Kantigui, le lauréat 2009 recevra un prix de 7 000 euros soit près de 4,6 millions de F CFA, une bourse d’aide au développement de carrière de
11 000 euros soit près de 7,2 millions de F CFA. Il bénéficiera par ailleurs d’un concert à Paris, d’une tournée en Afrique, d’une programmation dans des festivals en France et d’une campagne de promotion sur les antennes de RFI. Organisé depuis 1981, ce prix a enregistré des lauréats tels que Tiken Jah Fakoly, Amadou et Mariam et Rokia Traoré.

KANTIGU

Sidwaya

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