Selon nos informations, 26 personnes ont quitté l’hôpital le lendemain samedi 11 avril après rétablissement. Seules 2 personnes sont restées compte tenu de leur cas qui était plus sérieux. Aux dernières nouvelles, elles ont regagné leur domicile le dimanche 12 avril, jour de la fête de Pâques.

Le projet ZACA, un lieu de sacrifices ?

Le site du projet ZACA est-il devenu un lieu de sacrifices ? Le 9 avril 2009, dans la matinée, autour de 11h, alors qu’il y était allé pour faire des rites sacrificiels, un individu d’une trentaine d’années a été appréhendé par les services de sécurité du chantier. La scène a eu lieu sur un chantier d’aménagement urbain, l’un des plus importants projets du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, situé en plein coeur de la capitale burkinabè, Ouagadougou. Les travailleurs sur le chantier ont cru en un acte maléfique contre leur entreprise, EBOMAF.

Selon les travailleurs de cette entreprise, ce n’est pas la première fois que des gens viennent faire des sacrifices sur le site du projet ZACA. Devant l’individu qui procédait à son rite, les travailleurs, pris donc de panique, ont appellé leur patron qui, à son tour, a alerté la police. Sur les lieux, il y avait un attroupement de policiers, de vigiles, de travailleurs ainsi que de simples badauds, autour de la termitière où était posé le sacrifice. L’auteur se trouvait également au milieu de la foule, devant les objets du sacrifice (essentiellement constitués de galettes). Interrogé sur le motif de son acte, l’homme a confié être malade et que son sacrifice lui avait été prescrit par un marabout.

Le Pays