Nasséré, le 19 Mars 2009

Nous, conseillers de la commune rurale de Nasséré

A

Madame le Maire de la commune rurale de Nasséré

Objet : Suspension de notre participation aux sessions du conseil municipal

Madame le Maire,

Nous avons l’honneur de porter à votre connaissance ce qui suit :
Depuis que vous êtes élue conseillère, puis maire, la commune rurale de Nasséré traverse la crise la plus grave de son histoire. En effet, la commune a fait plus de cinq (05) mois sans session du conseil municipal. Les seules sessions qui ont été convoquées n’ont pas respecté les textes en vigueur. Deux (02) sessions ont été convoquées et non tenues, l’une sur l’installation du conseil municipal les 19 et 26 juillet 2008, l’autre sur le budget supplémentaire, le 03 août 2008 qui a été reportée à une date ultérieure sans jamais se tenir.

Or, le code général des collectivités territoriales du Burkina Faso vous prescrit de rendre compte en cas d’impossibilité de tenir une session. Pour le budget primitif 2009, il a été voté sans respecter l’article 238 du code général qui stipule que 2/3 des conseillers doivent être présents à l’ouverture de la session, sinon la séance est reportée à une date ultérieure qui ne peut excéder sept (7) jours. Or, votre session convoquée par le 1er adjoint qui d’ailleurs n’avait pas cette compétence, n’a pas pu se tenir les 5 et 6 décembre 2008. Le 10 décembre 2008 vous n’avez pas atteint le quorum exigé.
Par ailleurs, nous avons constaté que vous avez organisé une assemblée générale pour la mise en place du conseil d’administration de la maison de formation (MADEFON) et fait élire votre 1er adjoint au poste de président, ce qui est illégal, car les textes du MADEFON interdisent aux conseillers municipaux d’en être les dirigeants.

n outre, à cause de vos méthodes de travail, sur 17 villages que compte la commune, 7 n’ont pas pu mettre en place leur Conseil villageois de développement (CVD) et enfin, l’entreprise retenue pour assurer la construction du Centre interculturel d’alphabétisation et de formation (CICAF) n’a pas pu démarrer ses travaux jusqu’à présent, parce que vous avez gardé par devers vous le chèque signé depuis le 21 novembre 2008.

Pour toutes ces raisons, nous signataires de la présente lettre, suspendons notre participation aux sessions du conseil municipal pour compter de la date du 19 mars 2009.
Veuillez agréer Madame le Maire, l’assurance de notre considération distinguée.

Ont signé :

 Diallo Absétou
 Barry Korka
 Garba Pascaline
 Diallo Idrissa
 Sawadogo Jean-Bosco
 Barry Dicko
 Sawadogo Pascal
 Sawadogo Barké
 Garba Abibou
 Sawadogo P. Ernest
 Sawadogo Gouri Seydou
 Garba P. Charles
 Ouédraogo Jeanne
 Diallo Moumouni
 Barry Djagué
 Ouédraogo Nabasnooge.

Un Télédon pour les enfants atteints du noma

Kantigui dans sa quête d’information a appris que l’association Enfants et Actions chirurgicales (EAC) organisera un Télédon en faveur des enfants atteints du noma et ayant des maladies orthopédiques du 6 au 9 mai 2009 à Ouagadougou. L’objectif de ce Télédon est de récolter des fonds pour financer des interventions chirurgicales pour au moins 500 enfants défavorisés. L’apothéose, c’est le samedi 9 mai 2009 à 20 h à l’hôtel Laïco Ouaga 2000, avec la soirée de collecte de dons qui verra la prestation d’artistes de renom et un défilé de mode. La participation à la soirée est fixée à 40 000 F CFA par personne, repas et rafraîchissement compris.
En attendant, l’association EAC informe le public que la collecte de dons est ouverte. Elle l’invite à laisser parler son cœur par des dons en nature ou en espèces dès à présent par virement sur le compte de l’association. Sachant que le coût moyen pour redonner le sourire à un enfant atteint du noma est de 50 000 F CFA, Kantigui soutient l’initiative de AEC et invite le public à davantage de générosité .

Côte d’Ivoire : l’Union des agriculteurs, planteurs et éleveurs est née

Sont autorisés la constitution et le fonctionnement d’une association étrangère dénommée "Union des agriculteurs, planteurs et éleveurs" (U.A.P.E.) d’origine burkinabè en Côte d’Ivoire, nous apprend Kantigui à travers un message reçu dans sa boîte électronique. L’Union des agriculteurs, planteurs et éleveurs d’origine burkinabè a été créée le 18 octobre 2008, conformément au programme d’action du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger, section Côte d’Ivoire. Selon la source, cette initiative louable des Burkinabè de s’organiser est appréciée par les autorités ivoiriennes qui n’ont pas hésité, par le biais du ministre de l’Intérieur, à signer l’arrêté n° 242 INT/DGAT/DAG/SDVA du 26 février 2009, reconnaissant l’U.A.P.E.
Les objectifs de l’U.A.P.E. visent à identifier tous les agriculteurs, planteurs et éleveurs d’origine burkinabè en Côte d’Ivoire, aider à la recherche de solutions aux conflits entre autochtones et les membres de l’Union, aider à obtenir des titres fonciers provisoires et définitifs, assister les membres par un conseil juridique et enfin, créer des centrales d’achat pour faciliter l’acquisition des intrants et des phytosanitaires.

Les premiers responsables de l’U.A.P.E. s’activent à présenter officiellement la nouvelle structure à la communauté burkinabè vivant en Côte d’Ivoire et à se rendre au pays d’origine pour solliciter la bénédiction des plus hautes autorités dans les prochains jours, indique ce message. Le bureau de l’Union est dirigé par Moussa Douamba, lui-même planteur d’hévéa et également, président-fondateur de Faso Solidarité-Côte d’Ivoire. Après Faso Solidarité-Côte d’Ivoire, Diaspora Finances, bonjour l’U.A.P.E. Kantigui salue ces initiatives qui, à n’en pas douter, contribueront à renforcer l’amitié et la solidarité entre Burkinabè et Ivoiriens.

Journee internationale de la paix : un grand concert internationale en gestation

Kantigui a appris qu’un grand cncert humanitaire sera organisé à Ouagadougou, au stade du 4-Août à l’occasion de la Journée internationale de la paix, le 21 septembre prochain. Plusieurs vedettes internationales sont attendues à cette rencontre culturelle et participeront à une importante marche pour l’eau et la paix en Afrique. Les membres fondateurs de l’ONG américaine, Barka Fondation, initiatrice du projet, ont été respectivement reçus en audience par le ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication et par le ministre des Sports et des Loisirs pour présenter leur organisation et les objectifs visés par la manifestation. Kantigui salue cette initiative de collecte de fonds pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour un développement durable en Afrique.

Le point de vue de l’UPD sur les réformes politiques

Kantigui a ouï dire, qu’après sa rencontre ordinaire du 28 mars 2009, le secrétariat permanent de l’Union des patriotes pour le développement a porté une attention particulière aux quatre propositions de loi relatives aux réformes politiques et institutionnelles en examen à l’Assemblée nationale. De ce qui est parvenu à Kantigui, l’UPD approuve les propositions de modifications relatives au vote des Burkinabè de l’étranger, l’adoption de la carte d’électeur numérisée, la suppléance des conseillers municipaux et la non utilisation des gadgets pendant les campagnes électorales. Aussi, le parti soutient le quota de 30 % de femmes pour leur participation efficace au développement du pays.

L’UPD a également passé au scanner, le statut de l’opposition. Et a appris Kantigui, l’UPD invite la classe politique burkinabè à transcender les égoïsmes et à travailler à doter le processus démocratique, d’outils performants et pérennes.
Pour ce qui est du financement des campagnes électorales, l’UPD suggère de revisiter la charte des partis politiques pour y ajouter les dispositions qui permettent d’atteindre les résultats recherchés. Ainsi, tous les partis pourraient bénéficier de ce financement.

ADOSAB et SOS sang au tribunal

Le dossier judiciaire qui oppose le président de l’ADOSAB, (Association des donneurs de sang bénévoles du Burkina) à son ancien collaborateur, actuel président de SOS sang, connaîtra une issue le 15 avril 2009 prochain. Kantigui a ouï dire que le chef d’inculpation porte sur usage de faux et escroquerie de la somme de 13 millions de F CFA.

Le PDP/PS dénonce et condamne les coups d’Etat

Kantigui a été ampliataire d’une déclaration du Parti pour la démocratie et le progrès / Parti socialiste (PDP/PS) qui dénonce et condamne les coups d’Etat à répétition. Le PDP/PS condamne les auteurs et commanditaires de ces cirques insipides que seuls les pouvoirs profondément progressistes et populaires feront disparaître. Après la Mauritanie, la Guinée-Bissau, c’est maintenant Madagascar qui défraie la chronique. Où aura lieu le prochain épisode ? Selon la déclaration, le PDP/PS accuse les chefs d’Etat africains d’être assis sur des poudrières qu’ils ont eux-mêmes favorisées. C’est pourquoi a appris Kantigui, les condamnations fermes de l’UA selon le PDP/PS sont faites pour sacrifier à l’usage pour brouiller les cartes. Le parti en appelle au réveil des peuples qui doivent prendre démocratiquement leur destin en main.
Car la fin des coups d’Etat ne se décrète pas. Seule la prise de conscience souveraine populaire pourra l’imposer et la rendre effective et définitive.

Un don qui fait des vagues !

Kantigui suit de très près un différend qui oppose le bureau des étudiants d’une école de la place à leur directeur des études. De sources dignes de foi, il s’agirait de la gestion d’un don destiné aux étudiants que le directeur en question, qui se trouve être aussi dirigeant syndical, voudrait utiliser à sa guise. Kantigui qui a surpris les conversations se demande pourquoi une telle attitude au moment où les destinataires rasent les murs et souhaitent vivement que ce don leur parvienne en bonne et due forme. En tous les cas, Kantigui appelle les protagonistes à trouver une issue heureuse par la concertation afin de soulager le plus vite possible les vrais bénéficiaires.

L’UNIR/PS félicite les Editions Sidwaya

Selon une confidence parvenue à Kantigui, les Editions Sidwaya ont reçu les remerciements et les félicitations de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) pour la couverture médiatique de son congrès tenu les 21 et 22 mars 2009. Le parti de Me Sankara a salué le professionnalisme, la disponibilité "du journal de tous les Burkinabè" et l’a encouragé à poursuivre le traitement de l’information avec équité et neutralit.

Kantigui

Sidwaya