Par contre, la police a pu établir une relation avec un bras humain retrouvé dans une cour dans le même secteur, le lundi 30 mars dernier. Ce bras, qui aurait été entraîné là-bas par un chien, avait suscité une vive psychose au sein de la population de la cité du paysan noir.

En effet, depuis cette découverte pour le moins insolite, une rumeur des plus folles s’est propagée et faisant cas de la présence de coupeurs de têtes dans la ville. Aussi persistante qu’inquiétante, cette rumeur suscite la méfiance de la population. C’est le cas d’une dame qui aurait renoncé à aller ouvrir son maquis la nuit.

Les enfants ne seraient pas en reste suite à cette psychose créée par la découverte du bras humain. Un enfant, malgré les bonbons reçus et les flatteries, invoquant des coupeurs de têtes, aurait refusé d’aller faire une commission, témoigne une autre source. A la police, on fait cas d’une dame qui a paniqué devant un homme tenant une machette à la main, l’assimilant à un coupeur de tête.

Face à cette panique, la police dit avoir organisé des patrouilles dans la zone, mais sans succès jusque-là. En clair, hormis le bras et le corps, qui appartiendraient à la même personne, aucune autre découverte macabre n’a été enregistrée à leur niveau. Aussi, aucune déclaration sur un quelconque cas d’agression n’aurait été notée à la police.

En tout cas, une enquête est ouverte pour élucider cette affaire de bras découvert 6 jours avant le reste du corps. Aux forces de l’ordre de rassurer la population en leur disant de ne pas paniquer mais plutôt de collaborer avec elles pour tout cas d’agression et pour l’aboutissement de l’enquête en cours.

Luc Ouattara

L’Observateur Paalga