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Sabtenga : un projet d’ouverture d’une carrière de granit pose problème

Publié le mercredi 11 mars 2009 à 01h56min

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Kantigui a ouï dire que dans le village de Sabtenga, situé sur l’axe Ouagadougou-Ouahigouya dans le département de Pabré, un projet d’ouverture d’une exploitation de carrière de granit par une entreprise de la place ne fait pas l’unanimité. Une grande majorité des villageois verrait d’un mauvais œil, l’exploitation du site qui serait un lieu sacré.

Outre cet aspect, le site constituerait le noyau du village et son exploitation exposerait selon la source de Kantigui, la population aux conséquences que ce type d’activités engendre, à savoir les maladies respiratoires et autres dues à l’inhalation de la poussière.

L’enquête commodo et incommodo dont le commissaire-enquêteur n’est personne autre que le maire de Pabré, débutée le 9 février 2009, devrait être close le 10 mars 2009.

A en croire la source de Kantigui, la population a réagi en notifiant par écrit son opposition le 23 février 2009 au commissaire-enquêteur avec ampliation à d’autres institutions compétentes comme le ministère en charge des Carrières, ceux de la Santé, de l’Environnement et du Cadre de vie, le Bureau des mines et de la géologie du Burkina, l’entreprise mise en cause.

Il a été demandé en effet, à la population ou à toute autre personne d’émettre son avis, contraire ou non, relatif à l’ouverture de la carrière par écrit ou oralement, dans les limites de la durée de l’enquête. Kantigui qui a reçu une copie de l’écrit, plus un communiqué de la population, diffusé, selon sa source, se fera le devoir d’investiguer pour avoir un peu plus d’informations pour les lecteurs de Sidwaya.
Affaire donc à suivre.


JNV, quand tu nous tiens !!!

Selon une confidence parvenue à Kantigui, il est bien des faits et gestes qui méritent des critiques objectives en vue d’opérer, même un tant soit peu, un changement significatif et qualitatif dans la gestion des ressources financières allouées à l’exécution de certaines tâches spécifiques au pays des Hommes intègres, surtout en provinces.
Les Journées nationales de vaccination (JNV) régulièrement organisées depuis un certain temps dans notre pays mobilisent à ce que l’on sache, ressources humaines et financières.

Dans certaines provinces, la répartition des ressources financières laisse parfois à désirer. Car dans ces contrées, les tenants de la bourse bâtissent leur argumentaire sur la nécessité de mettre l’accent sur le volet mobilisation sociale en vue d’un succès éclatant des campagnes, distribuant ainsi des sommes faramineuses à des acteurs qu’eux-mêmes semblent simplement craindre qu’à ceux habilités ou capables d’accomplir efficacement un travail sur le terrain.

Le cas d’espèce en la matière lors des JNV 2009 contre la poliomyélite en est un exemple illustratif fort dans les Banwa où tout a été joué en défaveur des organes de la presse locale et nationale. On ne peut comprendre que pour mener une activité de telle envergure, on objecte intentionnellement ou par omission, d’ignorer les moyens de mobilisation de masse, notamment les médias.

Comment comprendre, dans les gestes et comportements de gens, convaincus et mobilisés autour d’un idéal sincère, vouloir faire fi des moyens nécessaires à rendre visible leur affaire, c’est-à-dire permettre une large diffusion et publication de leurs activités sans vouloir dépenser le moindre copeck ? En approchant ceux d’entre eux susceptibles de mener un débat sur la question de l’exclusion de la presse dans la prise en charge du volet mobilisation sociale, l’excuse est facile : "Dans les rubriques financées par les bailleurs de fonds, la communication ou volet presse n’est notifié nulle part. Donc, il nous est difficile de faire autrement".

En attendant, quoiqu’on risque d’être traité de profane dans les mécanismes de mise en œuvre de JNV, nous demeurons constructifs toujours et certains partenaires potentiels et incontournables dans la quête de toute mobilisation sociale réussie. Non pas seulement pour la participation mais surtout pour la gouvernance. Alors, nous souhaiterions qu’à l’avenir un minimum favorable soit fait, afin d’impliquer et motiver à la hauteur, les animateurs des radios locales et les correspondants de la presse publique et privée de la place pour la médiatisation intégrale des JNV au Faso.


Cri du cœur des populations de Samba

Kantigui dans sa quête d’information pour le journal de tous les Burkinabè était le week-end dernier à Samba. Kantigui a été surpris d’entendre un haut responsable demander : "Depuis quand les FESPACO a commencé ?".
Ce responsable, qui requiert l’anonymat, a déclaré qu’il était plus facile pour les populations de Samba d’écouter radio Mali, car il est impossible de capter la radio nationale burkinabè.

La télévision est un luxe. "On se croirait dans un autre pays et non au Burkina Faso" a confié un autre. Kantigui qui se fait le porte-voix des sans-voix demande aux autorités de permettre aux populations du Burkina de pouvoir écouter les informations.
Même le compte rendu du conseil des ministres, a dit le haut responsable, ne leur parvient pas. Kantigui espère que les premiers responsables du pays entendront son cri du cœur, pour que les vaillantes populations puissent écouter les émissions de sensibilisations, les informations etc.

Kantigui

Sidwaya

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