LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

POT POURRI : Les journées des 9 et 10 mars 2009 déclarées chômées payées

Publié le vendredi 6 mars 2009 à 01h30min

PARTAGER :                          

Nous avons reçu du ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, et de celui du Travail et de la Sécurité sociale, le communiqué conjoint qui suit déclarant les journées des 9 et 10 mars 2009 chômées et payées.

Communiqué conjoint

Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, et le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, ont le plaisir de porter à la connaissance des travailleurs et des employeurs des secteurs public et privé, qu’en application de la Loi n°019-2000/AN du 27 juin 2000 portant institution des fêtes légales au Burkina Faso, les journées du lundi 9 et mardi 10 mars 2009 sont déclarées chômées et payées sur toute l’étendue du territoire.

Pour le ministre de la FPRE et P/D La Secrétaire générale

Adama VIGNIGBE/OUEDRAOGO

Pour le ministre du TSS et P/D La secrétaire générale Somkinda TRAORE/OUEDRAOGO Chevalier de l’Ordre national


Appolinaire Compaoré situé sur son sort le 16 mars

L’homme d’affaires burkinabè, Appolinaire Compaoré, s’est présenté devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou le 2 mars 2009 pour répondre des faits de violences et voies de faits sur un huissier de justice. L’audience a permis de situer le contexte des faits, et chaque partie a pu donner sa version des faits. Le délibéré sera prononcé en principe le 16 mars prochain.


30 ans des sapeurs- pompiers : les Editions "Le Pays" honorées

"En reconnaissance de vos actions de sensibilisation, de votre engagement et de votre contribution au rayonnement de l’image de la BNSP," la Brigade nationale des sapeurs- pompiers, à l’occasion de son 30e anniversaire, a décidé, en ces termes, de dire merci aux Editions "Le Pays" qui, depuis toujours et sans bruit, a accompagné les soldats du feu dans leur noble mission. En plus de ces mots très aimables, la BNSP remettra un certificat de reconnaissance aux Editions "Le Pays", lors de la cérémonie de prise d’armes présidée par le Premier ministre, le samedi 7 mars prochain à Sig-Noghin.

Elèves des Douanes issus des ENEP : une mauvaise affaire

Finalement, ceux qui ont passé les deux concours d’entrée à l’ENEP et à la Douane, mais qui, en définitive, ont choisi la Douane, auront fait une mauvaise affaire. Ils ont été purement et simplement radiés. Leur délégué n’a pas manqué, dans une lettre au Premier ministre, de plaider la cause de ces élèves de l’Ecole nationale des Douanes issus des ENEP. "Ce n’est pas un double jeu, mais l’instinct de survie", a-t-il expliqué. Cette complainte sera-t-elle entendue par les autorités ?

Aéroport international de Ouagadougou : cette affiche qui choque

Un couple français ami du Burkina Faso ayant l’habitude de visiter ce pays depuis quelque temps, était bien heureux de retrouver le pays "des Hommes intègres", le week-end dernier en la faveur du FESPACO 2009. En foulant le sol de l’aéroport international de Ouagadougou, après quelques moments qu’ils ne l’avaient pas revu, les deux festivaliers disent avoir été agréablement marqués par le visage que l’on est en train de donner aux lieux à travers le projet de sa réhabilitation. Selon nos deux festivaliers, à voir l’affiche de la maquette qui montre ce que sera l’infrastructure une fois réhabilitée, l’on est franchement comblé. Cependant, ils disent avoir été choqués, voire outrés par une chose. Il s’agit des personnages représentés sur cette maquette. En effet, ces derniers ne sont que de race blanche. Le seul Noir que l’on peut voir sur l’image étant un pauvre vendeur ambulant avec des articles dérisoires. Pour la maquette de l’aéroport d’un pays africain, de surcroît le Burkina Faso, pays "des Hommes intègres", il n’en fallait pas plus pour choquer nos deux visiteurs qui ne manquent de le souligner durant leur séjour à Ouaga.


Guelwongo : huit ressortissants condamnées à six mois de prison ferme

Huit ressortissants du village de Guelwongo dans la province du Nahouri ont été condamnés à six mois de prison ferme le mercredi 25 février 2009 par le tribunal de Manga, selon l’information rapportée par les proches de ces derniers. Pour les faits, tout serait parti de mésententes au sein de la mairie de la commune de Ziou dont relève Guelwongo. Les désaccords portent sur des pompes de forages offertes par le Fonds de l’eau et de l’équipement rural (FEER). Les relations entre les ressortissants se sont dégradées et des dizaines de paysans auraient été chassés de leurs champs à Toungou alors que les populations de cette localité entretiennent des liens de fraternité avec les habitants de Guelwongo. Une affaire de bureau secondaire pour l’établissement des documents à l’état civil a aussi failli les opposer. Le 11 mars prochain, trois autres ressortissants qui étaient allés plaider la cause de leurs proches détenus, seront jugés à Manga, avons-nous appris, puisqu’ils ont été, eux aussi, arrêtés pour les mêmes raisons.


Ganzourgou : un braquage sur l’axe Zoungou-Toro-do

Les braqueurs ont fait parler d’eux le dimanche 1er mars 2009, dans un village de la commune de Zorgho, sur l’axe Zoungou-Torodo, à 1 km de la route nationale.

Malgré les multiples patrouilles des forces de l’ordre sur la route nationale 3, des bandits de grands chemins se sont signalés le dimanche 1er mars 2009 à Zainga, un village situé sur l’axe Zoungou-Torodo, dans la commune de Zorgho, à 1 km de la route nationale. C’est un camion 10 tonnes transportant des marchandises et des passagers qui a été la cible des braqueurs. Aux environs de 21h, cinq bandits armés jusqu’aux dents se sont mis à tirer sur le camion très chargé et qui avait à son bord des passagers. Ne pouvant plus forcer le passage, le chauffeur a ralenti, puis a immobilisé le véhicule. Le camion revenait du marché et les passagers ont été sommés de descendre pour être fouillés sous la menace de kalachnikovs. Sur-le- champ, selon les témoins, les passagers ont été dépouillés de leurs argent, portables et autres marchandises de valeur qui se trouvaient dans le véhicule.

Ces bandits qui ne portaient pas de masque ont maltraité les passagers qui avaient eu la ruse de cacher leur argent et leurs portables. Le chauffeur, qui a réussi à fuir, a prévenu les hommes de sécurité de Zorgho qui seraient arrivés après le départ des bandits. Rappelons que les braquages à domicile sévissent toujours dans la ville de Pouytenga, située à une trentaine de kilomètres de Zorgho. Comme d’habitude, les bandits arrivent tard dans la nuit et obligent les occupants de la cour à remettre tout leur argent et, souvent, emportent les engins. Avant de partir, les bandits ligotent certaines victimes et les enferment dans une maison. Une peur dans la cité surtout dans les quartiers les plus reculés de la ville. Espérons que le numéro vert (1010) de la lutte contre le grand banditisme permettra aux citoyens de dénoncer les personnes de moralité douteuse sans crainte de représailles.


Une foire syrienne à Ouaga

Pour la première fois, notre capitale abritera du 6 au 25 mars 2009, une foire syrienne. La Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO) servira de cadre à cette activité, avec des exposants arrivés de ce pays.


Un prix Nobel de littérature en visite au Burkina

Le prix Nobel de littérature 2008, Jean-Marie Le Clézio, visite le Burkina du 6 au 10 mars 2009. Des conférences aux centres culturels français de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso seront animées par le lauréat. En outre, il est prévu des visites aux lycées français Saint-Exupéry, et Philippe Zinda Kaboré les 10 et 11 mars.


8-Mars : les femmes des Cascades dégagent leurs priorités

Cette année, dans les Cascades, la journée internationale de la femme sera célébrée dans la Cité des pics, à savoir Sindou. En attendant le 7 mars, jour où la délégation de Banfora séjournera en principe à Sindou, plusieurs activités se mènent dans le cadre de la semaine de la femme. C’est ainsi que le mercredi 4 mars, les femmes de la Comoé se sont concertées dans la salle de rencontres de l’association Myunyu autour du thème « Investir dans les femmes et les filles pour un développement humain durable : priorités et stratégies régionales. » Selon Mme Hébié/Traoré Odile, cette rencontre est la suite des recommandations du Forum national des femmes qui s’est tenue à Ouagadougou les 25, 26 et 27 novembre 2008. En attendant que les femmes de la Léraba se concertent à leur tour le 7 mars, celles de la Comoé ont recensé la formation comme l’activité la plus pressante. A cela, elles ajoutent un appui conséquent aux activités génératrices de revenus (AGR), l’appui en technologie appropriée pour améliorer les activités qu’elles exercent déjà. Comme elles l’ont déjà signifié lors de la présentation de vœux au gouverneur, la question de la couveuse pour les enfants prématurés figure en bonne place parmi les priorités des femmes de la Comoé. Enfin, la réalisation de forages dans les villages apparaît aux yeux des femmes comme un facteur à même d’alléger certaines corvées et de faire gagner du temps.


Vie des associations : les soyouzniks célèbrent le nouvel an

Dans le cadre de leur traditionnelle présentation de voeux du nouvel an, les membres et sympathisants de l’amicale des Anciens étudiants et stagiaires burkinabè de l’ex-URSS (AES/SOYOUZ) se retrouvent le samedi 7 mars 2009 à partir de 19h30 dans le cadre enchanteur et rénové du cercle Mess des sous-officiers de Ouagadougou. Cet événement sera également l’occasion de célébrer avec la gent féminine, la journée internationale de la femme. Banfora : des vêtements pour enfants en difficulté

Le projet de lutte contre le trafic des enfants de la Croix- Rouge de Banfora a offert des vêtements aux enfants qu’il a interceptés, et dont il a organisé la réinsertion. La distribution de ces vêtements a eu lieu le jeudi 5 mars 2009 au siège de la Croix-Rouge. Selon le coordonnateur du projet, Guy Pascal Soma, ce sont deux balles d’habits d’un coût de 350 000 F qui ont été distribuées à 140 enfants. Après trois ans d’exécution, la présente phase du projet est arrivée à son terme. Prix Albert Londres : les inscriptions à la 71e édition ouvertes

Les inscriptions au 71e prix Albert Londres sont ouvertes et sont recevables avant le 31 mars prochain, dernier délai. Il s’agit d’un prix récompensant les grands reportages dans 2 catégories : presse écrite et audiovisuelle. Chacun des prix est doté de 3000 euros, soit environ 2 millions de F CFA. Le prix Albert Londres est ouvert aux journalistes francophones ayant 40 ans maximum. Ceux-ci peuvent se présenter autant de fois qu’ils le désirent, à titre individuel. Les entreprises de presse, les éditeurs, les diffuseurs ou les sociétés de production sont autorisés à soumettre des candidats répondant au règlement du concours qui est disponible, en même temps que les fiches de candidature, à l’adresse internet www.prixalbertlondres.fr. Dans la catégorie presse écrite, les dossiers, adressés en 28 exemplaires, doivent comporter une dizaine de reportages maximum publiés entre le 1er avril 2008 et le 31 mars 2009, un sommaire du travail présenté et un curriculum vitae. En audiovisuel, les dossiers doivent comporter 3 DVD du reportage ou du documentaire dans sa version télédiffusée entre le 1er avril 2008 et le 31 mars 2009 (à compléter avec 10 DVD supplémentaires en cas de présélection), un curriculum vitae de l’auteur du reportage. Le 71e prix sera remis le 12 mai 2009 à l’Alliance française de Sao Paulo dans le cadre de l’année de la France au Brésil.


Situation en Guinée-Bissau : la position du Burkina

Dans la déclaration ci-après, le gouvernement burkinabè se prononce sur les récents événements survenus en Guinée-Bissau.

"Le gouvernement du Burkina Faso a suivi avec une profonde consternation le développement de la situation politique et militaire survenu le 2 mars 2009 en république de Guinée-Bissau. Le gouvernement et le peuple burkinabè déplorent l’assassinat du chef d’état- major de l’Armée, le général Tagmé Na Waié, et du Président de la République, Son Excellence Monsieur Joao Bernardo Nino Vieira. En cette douloureuse circonstance qui vient une fois de plus fragiliser le processus de paix en cours dans ce pays, le gouvernement du Burkina Faso condamne avec la dernière énergie ces assassinats en série qu’aucune divergence politique ou militaire ne saurait justifier et qui sont contraires aux accords pertinents de la CEDEAO et de l’Union africaine, ainsi qu’aux normes internationales. Il en appelle à l’observation et au respect stricts des dispositions constitutionnelles en vigueur, de l’ordre et de la sécurité des citoyens et de leurs biens. Aux familles éplorées, au gouvernement et au peuple de la république de Guinée-Bissau, le gouvernement du Burkina Faso présente ses condoléances les plus attristées."


Le Naaba Ligdi de Wêmtenga communie avec les ancêtres

Ce week-end, le Naaba Ligdi de Wêmtenga (secteur 29 de Ouagadougou) accomplira un rituel important en tant que responsable coutumier. Il s’agit du Nabasga. A travers des rites particuliers, le Naaba Ligdi de Wêmtenga implorera la bénédiction de ses ancêtres pour que règnent la paix et l’abondance sur le territoire dont il a la responsabilité. C’est après cela qu’il recevra ses invités le samedi 7 mars à partir de 13h et le dimanche 8 mars 2009 à 12h à son domicile.


FESPACO : le BIPE veut protéger les enfants

La biennale du cinéma africain est une période qui voit défiler à Ouaga du monde. Si le FESPACO devrait profiter à de nombreux secteurs d’activité, il n’en demeure pas moins que certains risques ne sont pas à écarter. Le Bureau d’initiative pour la protection de l’enfance (BIPE) a décidé de poser des actions de veille pour prévenir des phénomènes comme le tourisme sexuel, l’exploitation des enfants, la pédophilie. Ainsi, pendant la période, une équipe du BIPE devrait sillonner les lieux de réjouissances, les salles de spectacles, etc., pour se faire une idée précise des éventuels cas d’abus.


100 lutteurs sur l’arène de Daka ce week-end

Le village de Daka, dans la province du Sourou, va vivre une ambiance sportive ce samedi 7 mars 2009. C’est ce jour-là que se déroulera l’événement dénommé « la grande lutte de Daka ». Sous le parrainage d’un élu de la région, Robert Bibia Sangaré (ex-DG du CENOU et administrateur des postes), plus de 100 lutteurs vont se mesurer dès le matin du samedi avant les phases finales prévues pour l’après-midi. A cette compétition, on retrouvera des lutteurs de renom qui sont déjà connus dans le championnat national de lutte. Elle se déroulera du reste sous la supervision de la Fédération burkinabé de lutte et sous le patronage du ministère en charge des Sports.

Le Pays

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées