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POT-POURRI : Des crocodiles en plein Ouagadougou

Publié le vendredi 20 février 2009 à 02h21min

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En début d’après-midi, le jeudi 19 février dernier, on a constaté un attroupement de personnes sur le pont de l’avenue Komber-Pademba, en quittant le quartier Zone du bois pour se rendre au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo.

Ces personnes ont été attirées par la présence de quelques crocodiles dans le prolongement du canal sous le pont. Il y en avait de toutes les tailles et grosseurs et ils étaient un peu plus de 6 crocodiles, selon les premiers témoins sur les lieux. Certaines personnes n’ont pas manqué de s’inquiéter sur la présence de ces animaux sauvages en plein centre-ville de Ouagadougou.


Détentions abusives à Houndé : la police interpellée

Le mardi 10 février 2009, la section MBDHP (Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples) et le commissaire central de police du Tuy étaient devant madame le Procureur du Faso du Tribunal de grande instance de Boromo pour des explications à propos des gardes à vue. Le MBDHP a fait le constat que plus d’une dizaine de personnes ont été détenues abusivement dans le cadre des gardes à vue. Les textes prévoient 72 heures maximum de garde à vue, et sur demande du procureur, le prévenu peut être gardé 72 heures de plus pour des besoins d’enquête. Des prévenus ont passé 20 jours, d’autres même 30 jours de garde à vue dans ce commissariat où les conditions de détention sont inhumaines, selon le MBDHP. Le commissaire qui est en même temps directeur provincial de la police nationale du Tuy s’est donc expliqué devant madame le procureur de Boromo. Il a reconnu les faits, et il lui a été demandé de revoir sa copie dans les procédures judiciaires. Le commissaire a tenté de se justifier en évoquant des problèmes de moyens matériels et financiers. En tous les cas, le MBDHP a souhaité que plus jamais un prévenu ne soit détenu au-delà du temps de garde à vue dans la province.


Travaux du PDDEB : les entrepreneurs crient leur ras-le-bol

Les entrepreneurs ayant exécuté les travaux du Programme décennal de développement de l’enseignement de base (PDDEB) de la période 2003-2004 organisent ce samedi 21 février 2009 à la Bourse du travail de Ouagadougou, un sit-in. Tous entendent exprimer leur mécontentement face au long retard accusé dans le paiement des factures. Les regards sont tournés vers le ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation (MEBA), et l’Agence Faso Baara pour une suite favorable.


Consommation de carburant : l’Etat économise plus de 300 millions de F CFA

A son arrivée, Tertius Zongo a affiché sa détermination à combattre certaines pratiques qui déstabilisent l’économie nationale et enfoncent davantage le Burkina dans la pauvreté. Parmi celles-ci, on peut relever les deals et tout le gaspillage qui étaient faits des bons d’essence. Il fallait donc rationaliser cette consommation de carburant dans la logique de la réduction du train de vie de l’Etat. C’est ainsi qu’a été instauré le système de cartes magnétiques pour 60% des dotations des services publics et de tickets de carburant pour 40%.

Les résultats, selon les chiffres officiels, sont tangibles, vu que pour des besoins annuels de l’Administration estimés en moyenne à 4 milliards de F CFA de consommation en carburant et lubrifiants, la mesure, appliquée sur 5 mois, a permis à l’Etat d’économiser plus de 300 millions de F CFA. C’est à ce titre que lors du dernier Conseil des ministres, le gouvernement a demandé au ministre de l’Economie et des Finances de reconduire pour cette année 2009 les mesures concernant l’utilisation des cartes magnétiques, tant pour les services de l’administration et des projets, que pour les établissements publics de l’Etat, et ceci en renforçant le système de suivi. En tout cas, on ne peut qu’encourager ces mesures même si elles font grincer des dents à certains, et espérer que les autres volets budgétaires de l’économie nationale soient également visés.


Grève des greffiers et agents de justice : le soutien de l’UJA-B

L’Union des jeunes avocats du Burkina (UJAB), soutient le mouvement de grève des greffiers et agents de justice, comme en témoigne cette lettre de son président, Me Pierre L. Yanogo, aux secrétaires généraux des syndicats en grève.

"Messieurs les Secrétaires généraux, Je viens par la présente vous remercier de nous avoir tenu téléphoniquement informés de votre mot d’ordre de grève pour revendiquer une amélioration du statut du greffier burkinabè, maillon essentiel de notre système judiciaire. Dans la mesure où votre mouvement s’inscrit dans le cadre de la lutte pour une amélioration des conditions de travail des acteurs de la justice, il va de soi qu’il emporte l’adhésion de tous ceux qui, comme les membres de l’Union des jeunes avocats du Burkina, militent pour un changement qualitatif de notre justice. C’est la raison pour laquelle, par la présente, l’Union des jeunes avocats du Burkina apporte son soutien ferme et inconditionnel à votre lutte pour vos justes revendications. Tout en vous réitérant notre plein soutien, je vous prie d’agréer, Messieurs les Secrétaires généraux, l’expression de ma parfaite considération."


Manga : libéré et ramené en prison

Dans notre édition d’hier jeudi 19 février 2009, nous évoquions dans la sous-rubrique "On en parle", le cas d’un homme qui, condamné le 11 février dernier par le tribunal de Manga à 6 mois de prison ferme, a été aperçu libre comme de l’air, après seulement 6 jours de détention. Aux dernières nouvelles, la police serait allée reprendre l’homme sur ordre du procureur qui, du reste, n’aurait pas été informé de cette relaxe qui en a étonné plus d’un dans la cité du gombo.


Grève des agents judiciaires : un taux de suivi de 98% à Bobo, selon les syndicats

La grève des greffiers et des agents judiciaires entamée le 18 février dernier, se poursuit à Bobo Dioulasso. Au deuxième jour du débrayage, les grévistes se sont encore retrouvés à la Bourse régionale du travail. Sur le suivi du mouvement, les responsables syndicaux ont avancé un taux de 98%. A les entendre, presque tout le monde est en grève au Palais de justice de Bobo Dioulasso. Des données que nous n’avons pas pu confirmer ou infirmer auprès des responsables de l’institution qui, à leur niveau, n’avaient pas encore un bilan.


Grève des greffiers : pas de paralysie le premier jour à Ouahigouya

Au premier jour de la grève de 72 heures des greffiers et autres travailleurs des services judiciaires, nous nous sommes rendus le mercredi 18 février 2009, en milieu de matinée, au Palais de justice de Ouahigouya pour nous enquérir du déroulement du mouvement. Nous n’avons pas pu rencontrer un responsable syndical pour nous informer. Mais le président du tribunal, Evariste Sami Sou, que nous avons rencontré, tout en nous faisant savoir qu’il n’avait pas été préalablement informé de la grève, a dit noter des absences à certains postes en arrivant dans la matinée. Selon lui, le mouvement était effectif mais n’avait pas grand impact sur le travail au Palais qui, du reste, fonctionnait bien, de son avis.


Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) : le président du Faso à Abidjan

Le premier Championnat d’Afrique des Nations de football (CHAN) débute effectivement ce dimanche 22 février 2009 à Abidjan, sur les bords de la lagune Ebrié. A travers le communiqué de presse que nous a fait parvenir la direction de la communication de la présidence du Faso, le chef de l’Etat, Blaise Compaoré, prendra part à la cérémonie d’ouverture du CHAN sur invitation du président ivoirien, Laurent Gbagbo.

Sur invitation de Son Excellence Monsieur Laurent Gbagbo, président de la république de Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré, président du Faso, assistera au coup d’envoi du 1er Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), à Abidjan, le 22 février 2009. Le Championnat d’Afrique des Nations est une compétition internationale de football, organisée par la Confédération africaine de football (CAF) tous les deux ans en alternance avec la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Il concerne les joueurs évoluant dans un club de leur pays. L’objectif du CHAN est de créer une vitrine pour les footballeurs des championnats africains et donner aux joueurs locaux une chance de s’exprimer au plan international.


Couple Bamogo Nongodo : 47 ans au service de Dieu

Il y aura du beau monde à Kaya, chef-lieu du Sanmatenga, le 28 février 2009 à l’occasion du culte d’action de grâce qu’organisent l’ancien combattant pasteur Bamogo Nongodo et son épouse pour leurs 47 ans de ministère et de vie conjugale. Les motivations et manifestations d’intérêt de tous pour cette cérémonie sont nombreuses, certains veulent communier avec leur père spirituel, ou témoigner de leur reconnaissance pour les différentes oeuvres à caractère social, d’autres féliciter et encourager l’esprit de tolérance et de conciliation du couple Bamogo qui, depuis plus de quatre décennies de ministère, a su, avec dextérité, allier foi et oeuvre sociale (acteurs devant l’Eternel de la lutte contre le mariage forcé et pour l’émancipation de la femme). Plusieurs délégations sont attendues à Kaya, au nombre desquelles des religieux de toutes confessions, des coutumiers et des invités de marque de l’administration décentralisée et déconcentrée. La manifestation consacrera un culte d’action de grâce à l’Eglise des Assemblées de Dieu de Kougrin et des réjouissances populaires à forte connotation religieuse.


Cinéma : Sidnaaba bientôt en tournage

La filmographie de l’animateur, promoteur de radio et réalisateur burkinabè, Zida Aboubacar, plus connu sous le surnom de Sidnaaba, va bientôt s’enrichir d’une nouvelle oeuvre. Si tout va bien, il sera en tournage dans le mois de mars d’un nouveau film intitulé "Somzita" ("Ingrat" en mooré). Contrairement aux autres films tournés jusque-là par ce réalisateur, ce film-ci sera en français avec quelques passages en langue nationale mooré.


Littérature : Vincent Ouattara dédicace son 6e ouvrage

La passion pour l’écriture du docteur burkinabè en culturologie, Vincent Ouattara, ne fait que se renforcer d’année en année. Toute chose qui lui permet d’enchaîner les ouvrages. Aujourd’hui, il est à son 6e ouvrage intitulé "La vie en rouge". Il s’agit de son tout premier roman pour la jeunesse dans lequel la parole est donnée à une femme amoureuse qui évoque sa vie dans une société où la suprématie du mâle et la force des traditions sociales entravent toute liberté. L’ouvrage paru au Canada aux Editions Soulières, sera dédicacé par son auteur , en principe dans l’après-midi du 21 février 2009 à la bibliothèque du Centre culturel français Georges Méliès de Ouagadougou. Avant cet ouvrage, Vincent Ouattara a fait paraître "Aurore des accusés et des accusateurs" en 1994 (c’est son premier roman), "Idéologie et tradition en Afrique noire : pour une nouvelle pensée africaine" en 2000, "Procès des putschistes à Ouagadougou" en 2004. La bibliographie de cet enseignant d’université comporte également "L’ère Compaoré : crimes, politique et gestion du pouvoir" (2006) et "Halidou Ouédraogo : une vie de lutte", une biographie parue en 2008.


Remise de matériel au bataillon Laafi

Le lundi 23 février 2009, le ministère de la Défense organise à Loumbila, une cérémonie de remise de matériel au bataillon Laafi. Il s’agit d’un don du gouvernement américain au profit du bataillon Laafi, en vue de son prochain déploiement au Darfour, au Soudan.


Activité minière : les bonnes pratiques en voie de renforcement à Essakane

Au nom du profit, bien des compagnies minières menaient leurs activités sans trop de considération pour leur impact négatif sur les communautés et leur cadre de vie. Mais depuis un certain temps, cela n’est plus accepté par les Etats, des organisations de la société civile africaine qui exigent que les activités extractives bénéficient aux populations locales. Ainsi, respect de l’environnement, emploi de la main-d’oeuvre locale dans les mines sont, par exemple, de rigueur. Au Burkina, l’heure est même au renforcement du paquet de bonnes pratiques avec la prise en compte des aspects comme la sécurité communautaire et les principes volontaires de respect des droits humains. La mine d’Essakane dans la province d’Oudalan a été choisie comme laboratoire par la Ligue pour la défense de la justice et de la liberté (LIDEJEL) qui a élaboré, à cet effet, un outil de renforcement des capacités des différents acteurs. Son but est d’assurer de bonnes pratiques internationalement reconnues dans le domaine de la sécurité et le respect des droits des communautés face aux impacts induits de la mine. L’outil sera présenté dans les jours à venir au projet minier Essakane S.A., aux autorités administratives centrales et locales et aux communautés.

Le Pays

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