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Succès de la Francophonie : L’offensive médiatique de Simon

Publié le mardi 6 juillet 2004 à 07h25min

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En marge du XXVe Sommet de la Francophonie, la capitale burkinabè abritera la XXIVe assemblée générale de l’Association internationale des maires francophones (AIMF). Pour le succès de l’organisation de ces deux grands événements, le maire de la commune de Ouagadougou, Simon Compaoré, a lancé le 2 juillet 2004 une campagne médiatique au cours d’une conférence de presse.

En novembre prochain, soit dans un peu moins de cinq mois, la capitale du Pays des hommes intègres accueillera le XXVe Sommet de la Francophonie. Mais en marge du sommet, l’Association internationale des maires francophones (AIMF) tiendra les 23, 24 et 25 novembre 2004 sa XXIVe assemblée générale à Ouagadougou, sous le thème « Rôles et moyens des villes dans le développement durable et la solidarité ».

« Réussir l’organisation de ces deux rencontres, telle est l’équation qui se pose à nous », dira le maire de la commune de Ouagadougou, Simon Compaoré, alias Tebguéré, dans son mot introductif à la conférence de presse du 2 juillet dernier.

Un comité d’organisation comprenant 12 commissions et présidé par son 1er adjoint, Martin Ouédraogo, mis en place à cet effet, s’affaire, selon lui, depuis six mois. Pour le bourgmestre, « La communication demeure le premier maillon de la chaîne des éléments indispensables à la réussite de ces manifestations ». Aussi, le comité d’organisation a décidé d’associer la presse à sa tâche.

L’AIMF, partenaire de premier plan de la ville de Ouagadougou

Pourquoi, un tel engagement pour le succès de ces manifestations dans notre capitale ? peut-on se demander. Eh bien, le jeu en vaut la chandelle, à considérer l’énumération des actions réalisées par l’AIMF au profit de la commune de Ouagadougou, qui nous a été faite par Simon Compaoré.

Construction d’écoles et de centres pour jeunes, notamment un lycée municipal à Sig-Noghin, financé à hauteur de 80% par l’AIMF, un centre d’informations et de dépistage du Sida à Bogodogo ; un centre municipal de santé ; l’aménagement de terrains de sport (électrification du complexe sportif René Monory) ; l’informatisation de l’état civil ; de la paierie et de la comptabilité, et l’équipement des centres multimédias. A cela il faut ajouter la formation des agents communautaires, le soutien logistique pour la propreté de la ville de Ouagadougou, un jardin de la musique d’environ 400 à 500 millions de nos francs.

Il est prévu pendant cette assemblée générale des activités annexes comme l’inauguration des infrastructures ci-dessus citées, un colloque entre 28 partenaires de la ville de Ouagadougou, membres de l’AIMF et de la Francophonie, etc.

A l’occasion, Simon Compaoré a fait la genèse de l’AIMF. L’association, à sa création en 1979 sur initiative des maires de Paris et de Québec, comptait en son temps 20 membres fondateurs dont Ouagadougou. Présidée depuis 2001 par Bertrand Delanoë, actuel maire de Paris, l’AIMF devenue opératrice directe de la Francophonie en 1995, regroupe actuellement 115 villes représentant 46 pays du monde francophone.

Son administration, assurée par un secrétariat permanent basé à Paris, est dirigée par Pierre Figeac. De 1990 à nos jours, environ 300 projets de développement, pour l’amélioration des conditions de vie des populations et le renforcement des capacités des villes, ont été réalisés par l’AIMF au profit de ses membres. Pour ce qui concerne le Burkina Faso, cinq villes, à savoir Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Banfora, Ouahigouya et Tenkodogo, en sont membres. Notons que pour l’A.G de l’AIMF, la mairie de Ouagadougou a fait composer un logo.

C’est un cerceau de couleurs constitué d’éléments empruntés à l’Agence intergouvernementale de la Francophonie et de l’Organisation internationale de la Francophonie, au milieu duquel émerge la statue de la femme du monument de la place Naaba-Koom (symbole de l’hospitalité burkinabè) ; on y retrouve aussi un socle formé du logo de l’AIMF et des armoiries de la ville de Ouagadougou. Tout le logo présente les deux institutions offrant l’eau de bienvenue à la communauté francophone dans la pure tradition du Faso.

Hamidou Ouédraogo
L’Observateur

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