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Elections : vers une prise en compte des Burkinabè de l’extérieur

Publié le vendredi 13 février 2009 à 02h08min

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Le Conseil des ministres du 11 février 2009 s’est penché sur des dossiers dignes d’intérêt. Il s’agit de ceux relatifs à un certain nombre de réformes politiques et institutionnelles comme la modification du Code électoral, le financement des partis et des formations politiques et des campagnes électorales, la fixation de quotas pour les législatives et les élections locales.

Dans le lot, plus d’une personne a dû se réjouir de la nouvelle disposition contenue dans le projet de loi portant modification du Code électoral relative à la prise en compte des Burkinabè de l’étranger dans les opérations de vote. L’on va vers la fin de la non- reconnaissance d’un droit, d’un statut de citoyen contre laquelle se sont insurgés depuis longtemps les défenseurs des droits humains, certains hommes politiques et des organes de presse nationaux. En attendant que ce projet de loi, et les autres aussi, atterrissent à l’Assemblée nationale pour examen et adoption, on peut se réjouir du fait que les autorités aient pris en compte cette préoccupation.


Koudougou : un technicien retrouvé mort chez lui

Le corps d’un technicien supérieur en bâtiment du nom de Nestor D. Millogo a été retrouvé sans vie dans sa chambre au secteur 1 de Koudougou. Selon les témoignages des voisins de la victime, une odeur nauséabonde avait envahi la cour et ses environs depuis deux jours. Des recherches ont été donc entreprises en vue de retrouver l’origine de l’odeur. Mais rien n’a été trouvé. C’est finalement dans la soirée du mercredi 11 février 2009 que la femme de la victime, venue de Ouagadougou avec ses deux enfants dont un bébé pour lui rendre visite, a découvert le corps. La porte de la maison, aux dires du voisinage, était rabattue, mais celle de la chambre où se trouvait le corps était fermée à clé. C’est à terre que la femme du défunt aurait ramassé la clé pour ouvrir la porte de la chambre. Elle a été la première à découvrir le drame. Les autorités judiciaires, sanitaires, policières et le service d’hygiène de la mairie de Koudougou alertés, se sont rendus sur les lieux.

L’examen du corps effectué par les services de santé a révélé que celui-ci était en état de décomposition, car la mort a eu lieu 3 à 4 jours auparavant. Sur le corps de la victime, des blessures et des traces de fils étaient perceptibles au niveau de la tête et des mains. Des traces de sang ont été également retrouvées sur les lieux du drame. Ce qui laisse penser que la victime a été ligotée et battue à mort. Sa moto de service de marque Sanili aurait aussi été emportée. Toutes choses qui permettent d’affirmer qu’il s’agit de malfrats qui ont probablement assassiné le technicien. La victime, selon son frère Eric Millogo, était âgé d’environ 32 ans et supervisait un chantier dans une localité située à une vingtaine de km de Koudougou. Ledit chantier était achevé et le technicien s’apprêtait à regagner Ouaga où se trouve sa famille.


Commune rurale de Zambo : le maire toujours indésirable

Depuis plus d’un an, la commune rurale de Zambo est secouée par une crise née d’une motion de défiance adressée au maire et demandant sa démission. Il est reproché à l’édile sa gestion des affaires de la cité. Mais depuis le 12 février, un autre grief est brandi contre le maire par son propre parti, le CDP, qui remet en cause les conditions de son élection en tant que conseiller de son village, puis maire de Zambo. Les populations de la localité, dans une lettre ouverte, demandent une réaction du MATD par rapport à ce problème.


Violence sur un huissier de justice : le son de cloche du ministère de la Justice

Dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Appolinaire Compaoré, voici ce qu’en dit le ministère de la Justice, après la déclaration d’un syndicat d’avocats parue dans nos colonnes.

"Dans votre parution n°4300 du vendredi 06 février 2009, vous avez publié à la page 20 un article intitulé "Violence sur un huissier de justice : des avocats dénoncent." Nous venons par la présente apporter quelques éléments de précision. Dans leur adresse, il est fait état entre autres : "... d’un mutisme des autorités judiciaires... d’un mépris et d’une déconsidération de l’institution judiciaire...". Qu’en est-il en réalité ? Comme énoncé dans l’article, les faits se sont déroulés le 26 novembre 2008. Par correspondance datée du 12 décembre 2008, le garde des Sceaux, ministre de la Justice, était saisi de cette dénonciation par le cabinet de maître Barthélémy Kéré.

En réponse à cette dénonciation, le ministre de la Justice, par correspondance n°08-00266/MJ/SG du 30 décembre, instruisait le procureur général près de la Cour d’appel de Ouagadougou, de prendre toutes les dispositions qui s’imposent en vue de faire la lumière sur cette affaire. Faisant suite à ces instructions, le procureur général près de la Cour d’appel de Ouagadougou adressait un soit-transmis n°007 du 28 janvier 2009 au procureur du Faso aux fins d’ouverture d’une enquête circonstanciée et d’y donner toute suite judiciaire. Auparavant, le procureur du Faso qui avait également été destinataire de la dénonciation des faits commis contre Me Hado Jean Emmanuel Minoungou avait saisi le commissaire central de police de la ville de Ouagadougou par un soit-transmis n°3658/2008/CAO/TGI/PF daté du 19 décembre 2008 aux fins d’ouverture d’une enquête circonstanciée.

Il en résulte que contrairement aux termes de l’article sus-cité, il n’y a eu ni mutisme, ni mépris, encore moins une déconsidération de l’institution judiciaire. Du reste, en sa qualité d’auxiliaire de justice, Me Minoungou connaît les voies de recours appropriées pour faire valoir ses droits. Dans tous les cas, le présent droit de réponse n’a pas pour objet de créer une polémique avec qui que ce soit, mais pour rétablir la vérité aux yeux de l’opinion publique afin qu’elle se rende compte que les autorités judiciaires, sans tapage, travaillent inlassablement à faire de l’institution judiciaire, le rempart de l’Etat de droit et ce, contrairement à ce qu’une certaine opinion laisse transparaître."


MEBA : "des dossiers dorment dans les tiroirs"

Dans cet écrit, un groupe d’enseignants réclame l’étude de leur dossier de carrière.

"Le gouvernement du Burkina Faso avait décidé de réparer tous les crimes commis pendant la révolution. C’est ainsi que les biens de certains dignitaires confisqués ont été restitués et eux-mêmes dédommagés ; des familles endeuillées par la disparition d’un des leurs ont reçu des visites et des dédommagements. Mais au niveau des crimes administratifs, rien n’est fait concernant les agents du ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation.

C’est le statu quo. Depuis décembre 2005, la DRH du MEBA avait invité les enseignants recrutés en 1984 et 1985 dont la carrière n’a pas évolué normalement à formuler une demande adressée au ministère de la Fonction publique en y joignant toutes les pièces justificatives. Nos demandes ont été acheminées au ministre de la Fonction publique par BE n°190 du 22/02/2006. Mais à présent, rien n’est fait, et pire, nous n’avons aucune information. Nous ne savons pas où avoir des informations sur notre carrière. La Fonction publique nous renvoie à la DRH du MEBA, celle-ci nous renvoie à la Fonction publique. Nous sommes plus de neuf cents (900) enseignants dans cette situation. Nous ne demandons aucun avantage. Au contraire, c’est un droit de vingt-cinq (25) ans que nous réclamons.

Nous qui sommes en province, nous nous organisons de sorte qu’à la fin de chaque trimestre, un de nous vienne à Ouaga pour suivre l’évolution du dossier parce qu’il pèse beaucoup sur nous. Nous sommes frustrés car pour 2 instituteurs certifiés dans la même école, c’est le plus gradé qui est nommé directeur. Nous avons 4 ou 5 échelons dans la nature ; en plus, faites un calcul rapide pour voir combien nous dépensons depuis 2006. Si le transport aller-retour fait 9000 F CFA, nous déléguons un agent chaque trimestre pour venir à Ouaga suivre l’évolution du dossier. Nous demandons au Premier ministre d’intervenir auprès des ministères de la Fonction publique et l’Enseignement de base afin que ces dossiers cessent de dormir dans les tiroirs."


Bobo : quelques jours de pénurie de gaz butane

Dans de nombreux foyers et services utilisant le gaz butane, c’est le soulagement, car le produit gazeux n’était plus disponible sur le marché depuis un certain temps. C’était la rupture dans toutes les stations d’essence et les boutiques de quartiers. Pour ceux dont les bouteilles de gaz étaient déchargées pendant la période de pénurie, c’était le calvaire. Dans certaines familles, il a fallu recourir aux fourneaux à charbon pour assurer les repas quotidiens. Dans certains ateliers de soudure utilisant le gaz, c’était le chômage technique partiel ou total. Heureusement, pour toutes les personnes concernées, le précieux gaz est de nouveau sur le marché depuis hier 12 février 2009.


RTB Ouest : le tribunal administratif annule la mesure d’affectation de Maxime Zango

Le tribunal administratif de Bobo Dioulasso a délibéré le 12 février dernier sur le recours en annulation introduit par Noraogo Maxime Zango, journaliste télé à la section Ouest de la Radiodiffusion télévision du Burkina ( RTB Ouest), suite à son affectation au service radio par sa directrice qui a motivé sa décision par nécessité de service. Le tribunal a prononcé l’annulation de la mesure de la directrice régionale, qui a toutefois la possibilité de faire appel. En rappel, c’est le 25 août 2008, que la mesure affectant Noraogo Maxime Zango à la section Actualités de la radio au niveau de la RTB/Ouest a été prise. M. Zango, qui avait trouvé la décision abusive, a par la suite saisi la juridiction administrative de Bobo au moyen d’un recours en annulation de la décision d’affectation.


Commissariat central : pourquoi on a déguerpi les parkeurs

L’ambiance n’est plus la même aux abords du commissariat central de Ouagadougou. Les parkeurs et autres démarcheurs qui faisaient partie du décor ont été priés d’aller voir ailleurs. Des suspicions de magouilles dans la légalisation de certains documents seraient à l’origine de cette mesure. Il s’agirait en fait de perceptions illégales de sommes d’argent dénoncées par le REN-LAC. Ce déguerpissement est donc la première réponse aux dénonciations du réseau de lutte contre la corruption. Les déguerpis ne sont pas contents, et on les comprend. Car ils ne sont pas tous dans ce réseau parallèle de perception illégale. La question es de savoir si d’autres mesures internes au commissariat central vont suivre pour démasquer les mauvais policiers.


Université de Koudougou : des prestataires de service en colère

Selon les informations qui nous sont parvenues, nombreux sont les prestataires de service de l’université de Koudougou qui ne comprennent plus rien à ce qui leur arrive. En effet, entrepreneurs et autres fournisseurs sont en colère contre l’université parce que leurs factures sont restées impayées depuis longtemps bien que les travaux aient été réalisés et les fournitures livrées. Cette situation, selon nos sources, décourage les prestataires et tue les initiatives au moment où le Premier ministre Tertius Zongo prône l’assainissement des établissements financiers.


Un chaton disperse la foule

Un sac soigneusement attaché et jeté près d’une petite forêt au secteur 1 de Koudougou, a attiré l’attention des habitants dudit secteur. Car certains pensaient qu’il s’agissait d’un bébé enveloppé dans le sac en question et abandonné par son géniteur. Malgré le miaulement qui provenait du sac, nombreux sont ceux qui croyaient entendre des cris d’un bébé. Le chef de terre a même été alerté, de même que les forces de sécurité. Mais avant que le Tengsoba (chef de terre) ne vienne, les éléments de sécurité sont arrivés sur les lieux. C’est quand ceux-ci ont défait le sac qu’un chaton en est sorti.


Dédougou sans images de la RTB

Depuis le 9 février dernier, les téléspectateurs de Dédougou sont privés des émissions et des images de la télévision nationale du Burkina. Une panne survenue au niveau de l’émetteur en serait la cause. Selon le chef du centre régional des émetteurs de Dédougou, François Kondé, cette panne n’est pas une surprise dans la mesure où l’émetteur fonctionnait à la moitié de sa puissance depuis quelque temps. Les techniciens de Ouagadougou qui ont été dépêchés à Dédougou le 10 février n’ont pu remédier à la panne qui semble sérieuse du fait de la vétusté du matériel (il date de 1997).


Correspondants de presse du Burkina : un nouveau bureau

L’Association des correspondants de presse du Burkina (ACPB) a tenu son assemblée générale le 6 février 2009 au siège de l’Agence d’information du Burkina (AIB) à Ouagadougou. Elle a donné lieu à l’élection du bureau pour un mandat de 2 ans dont voici la composition.

Président : Ouarma Abdoul Salam Secrétaire général : Lankoandé Onésime Aké Loba Trésorier : Zongo Rasmané Responsable chargé des programmes et projets : Sawadogo Abdias Cyprien Responsable chargé de la formation et des TIC : Ouédraogo Frédéric Responsable chargé du suivi évaluation : Congo Moussa Responsable aux relations extérieures : Ouédraogo Jean Victor Responsable à l’organisation : Bakouan Zackaria Commissaires au compte : Nion Assita et Nikiéma Philibert Conseillers : Kaboré François et Ouédraogo Issaka


CCVA : opération visite technique pour les taxis

La Fédération nationale des taximen et des travailleurs du secteur des transports du Burkina (FNTT/STB), à travers le Syndicat national des taximen du Burkina (SYNTA-B) et le Syndicat des taximen de la solidarité (SY-TAX-SO), a organisé une visite technique le samedi 21 février 2009 au CCVA sis à Ouagarinter à partir de 7h00 mn. Cette opération est le fruit du partenariat entre la Fédération des taximen et le CCVA.


Assemblée générale du Mouvement de la paix

Le Mouvement de la paix a tenu sa première assemblée générale statutaire de l’année 2009. Cette A.G. qui a eu lieu le 7 février dernier a été marquée par le renouvellement du bureau de cette association, composé de 15 membres (confère "Le Pays" n°4303 du 11 février 2009). Les principaux responsables du nouveau bureau du Mouvement de la paix sont :
- Président : Dr Bangba Pierre Bidima ;
- Vice-président : Aminata Gouba ;
- Secrétaire à l’organisation : Christophe Béogo ;
- Trésorière : Juliette Congo.


UCAP-Burkina : retrouvailles entre communicateurs catholiques

Afin de mieux préparer le Congrès mondial de l’Union catholique internationale de la presse (UCIP) que le Burkina doit accueillir en 2010, les membres et les sympathisants de l’UCAP-Burkina (Union catholique africaine de la presse) multiplient les rencontres et les échanges. C’est ainsi que ce samedi 14 février 2009 à partir de 8h30 mn, ils seront en assemblée générale au centre national Cardinal Paul Zoungrana , à Dagnoen. 2010 est si loin et si proche que l’UCAP-Burkina ne veut pas se laisser surprendre.


Menaces de mort contre des journalistes : le REN-LAC condamne

A travers la lettre ci-dessous adressée au directeur de publication du mensuel "Le Reporter", le secrétaire exécutif du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) condamne les menaces de mort proférées via Internet contre des journalistes de cet organe.

"C’est avec stupéfaction que nous avons lu dans "Le Reporter" N°20 de février 2009 que des journalistes de cet organe de presse font l’objet de menaces de mort. En effet, suite à la publication par ce journal des noms de personnes redevables à la CNSS, le journal a reçu un mail le 20 janvier 2009. L’auteur du mail menace de "zigouyer" les journalistes du journal "Le Reporter" et Newton Amed Barry de "L’Evènement" comme ce fut le cas de Norbert Zongo. Pour le REN-LAC, cette manœuvre vise à anéantir les initiatives de dénonciation des faits et pratiques de corruption dont font preuve les journalistes. Au Burkina Faso, des mécanismes juridiques existent, et toute personne qui se sent diffamée dans un écrit peut y recourir. C’est le cas du droit de réponse ou le recours devant les tribunaux que l’auteur du mail refuse d’utiliser. Conscient de l’indispensable contribution de la presse dans la lutte contre la corruption, le REN-LAC, organisation de la société civile engagée dans cette même lutte :
- condamne sans réserve ces menaces qu’il croyait révolues au Burkina et prend le peuple burkinabè à témoin ;
- invite d’ores et déjà le gouvernement à assurer la sécurité des journalistes menacés du "Reporter", ainsi que celle de Newton Amed Barry de "L’Evènement" ;
- exige que les structures compétentes mettent tout en ouvre pour identifier l’auteur de cet écrit afin qu’il réponde de son acte. Une telle réaction sera de nature à décourager toute personne qui voudrait attenter à la liberté d’expression et à la vie des journalistes. Veuillez agréer, Monsieur le Directeur de publication, l’expression de nos sentiments les plus respectueux."


ITIE/Burkina : le plan triennal adopté

Le comité de pilotage de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Burkina (ITIE/Burkina) a adopté lors de sa 3e session ordinaire tenue le mercredi 11 février 2009 à Ouagadougou, le plan d’action triennal. Ce plan devrait être la feuille de route parce qu’il définit les objectifs à atteindre et les activités à mener. Il est évalué à 1331 020 dollars US et est financé en grande partie par le budget national et les partenaires du Burkina dont la Banque mondiale.


CES : une délégation de la CADH reçue

Le président du Conseil économique et social a reçu une délégation de la commission africaine des droits de l’homme, le 5 février dernier. C’est ce qui, indique le communiqué de presse ci-dessous.

Le président du Conseil économique et social a reçu le jeudi 5 février 2009 au siège de l’institution, une délégation de la commission africaine des droits de l’homme conduite par Mme Zainabo Sylvie Kayitesi, présidente du groupe de travail sur la peine de mort. La délégation composée de trois membres a eu une séance de travail avec le président Sanon entouré de quatre cadres de l’administration du CES. Les échanges ont notamment porté sur la situation des droits humains au Burkina Faso et le degré d’implication du Conseil économique et social dans la promotion de ces droits. Expliquant l’objectif de la mission, Mme Kayitesi a dit qu’il s’agissait d’une visite de promotion qui consiste à voir sur le terrain comment le Burkina honore ses engagements par rapport au respect des droits de l’Homme. En venant échanger avec le premier responsable du CES, Mme Kayitesi s’est dit rassurée que l’institution peut jouer un grand rôle dans la promotion des droits humains.

S’agissant du rôle du CES, le président Sanon a indiqué que son institution, bien que n’étant pas dans le dispositif direct de promotion des droits humains, privilégie l’aspect conseil dans son approche sur la question et intervient surtout au niveau des syndicats pour rétablir le dialogue social. Au cours des échanges, les deux délégations ont également abordé la question des minorités dans les pays africains. Mme Kayitesi a informé le président du CES de la visite d’une autre mission dans le nord du Burkina dans le but de toucher du doigt les réalités que vivent certaines minorités dans cette partie du pays. Au regard de l’importance de la question, le président a émis le souhait que les conclusions de cette mission soient portées à la connaissance du Conseil économique et social.


Gaoua : le budget 2009 présenté aux acteurs de développement de la région

Dans le cadre de la communication du gouvernement , la loi de finance pour l’exécution du budget de l’Etat gestion 2009 a été présentée le 11 février à Gaoua, aux structures administratives, responsables de la société civile et d’ONG de la région du Sud-Ouest. C’est le conseiller technique du ministère de l’Economie et des Finances, Jacques Bila, qui a présenté ce budget dont les recettes totales s’élèvent à 919 milliards 432 millions 078 mille francs, et les dépenses totales à plus de 1 043 milliards .

C’est un budget dominé par les dépenses d’investissement. Pour la région du Sud-Ouest , des dépenses seront exécutées sur délégation de crédit à hauteur de 988 millions 473 mille francs répartis entre les secteurs de souveraineté, les secteurs de soutien, les secteurs économiques et les secteurs sociaux. Parmi les mesures à prendre pour l’exécution de ce budget figurent la baisse du train de vie de l’Etat et la construction de grands bâtiments administratifs (immeubles) dans les chefs- lieux de région et de province pour abriter les services déconcentrés.

Le Pays

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