Comme promis, nous avons rencontré le maire Mahama Belemviré, pour connaître les raisons qui ont poussé le conseil municipal a solliciter une extension des lotissements. Voici ce qu’il a dit : "A notre arrivée au niveau de la commune, nous avons procédé à un recensement des parcelles et avons constaté qu’il y avait des doubles ou triples attributions. Les quelques parcelles vacantes laissées par l’équipe précédente ne pouvaient satisfaire les demandeurs, soit plus de mille personnes. Nous avons sollicité une extension qui a été acceptée.

Il y aura le secteur n° 4 vers la présidence du conseil régional, le secteur n° 6 vers la route de Boulsa, le secteur n° 7 vers Gaoua, le secteur n° 2 vers le cimetière, seul le secteur n° 1 n’est pas touché. Nous comptons dégager 4 000 parcelles à peu près. Le nouveau règlement veut que le lotissement soit accompagné des structures d’assainissement dans le cahier des charges. Le problème de terre n’est jamais définitivement réglé car il y a toujours des petits problèmes. Les contributions seront à la hausse par rapport aux opérations passées. Quand tout sera ficelé nous ferons passer un communiqué afin que les uns et les autres soient informés". Voilà qui est clair net et concis. Aux éventuels postulants de commencer à économiser. Nous osons espérer que les conseillers ne prendront pas de délibération pour s’octroyer des parcelles comme cela s’est vu auparavant.

Digne fils de son père

Pour Kadiogo Zunogo, enseignant à Boala dans la province du Namentenga, il n’est pas question, que son père qui est le responsable coutumier de Boala se présente à la barre pour témoigner dans le cas d’abus de confiance portant sur la somme de 578 000 que lui reprochait l’association Songtaaba de Boala. Le vieux chef de village avait été déjà entendu sur cette affaire à la gendarmerie de Boulsa. Aussi, Zunogo a dit que si son père devait venir à la barre là alors, il endosse toute la responsabilité de la somme de 578 000. A la lumière des débats, il n’a même pas bouffé 1 franc. C’est ce qu’on appelle un digne fils. Nous attendons le verdict pour revenir sur cette affaire de Boala dont le maire Madi Kadiogo était encore de la partie civile comme la dernière fois contre son oncle maternel Noaga.

L’association des tradipraticiens ne se fait pas visible

Hormis la journée organisée chaque année pour sceller la collaboration entre les tradipraticiens et les formations sanitaires, on reste dans le flou car on ne voit rien sur le terrain. Les tradipraticiens se devraient de parler de maladies et sur les moyens de les soigner, cela de concert avec un spécialiste de la santé qui aussi leur donnera la médication moderne. Nous ne parlerons pas de ces charlatans à la recherche de gains qui passent le temps à vanter des produits dont l’efficacité est aléatoire.

Une opération qui risque de porter fruit

Dans la semaine du 26 janvier au 1er février, nous avons aperçu dans les rues à Kaya, un véhicule de la brigade de recherche de Kaya, plein de cycles et d’individus. Selon nos informations, un groupe de receleurs d’engins volés sera démantelé puisqu’un détenu vendeur de cycles à la maison d’arrêt de nos jours, receleur, y serait mêlé. Attendons de voir.

Jacques NONGUIERMA, AIB/Kaya

Sidwaya