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Nouvelles de Kaya : Lotissement, d’accord, mais assainissement après

Publié le mercredi 14 janvier 2009 à 02h06min

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La commune urbaine de Kaya a reçu aval des ministères de tutelle pour procéder à un lotissement. Déjà, quand l’ex-maire Zamtako cédait son fauteuil, il laissait un déficit de demandeurs n’ont satisfaits. Son successeur Sawadogo a procédé à un grand lotissement à tel point qu’il a été demandé à ceux qui voulaient échanger leur parcelle contre celles qui sont au bord de la voie Kaya-Ouaga, côté ouest, de se signaler.

A son départ, il restait des parcelles non attribuées. Sur cette vaste étendue où des milliers de parcelles ont été attribuées, on y trouve à peine une vingtaine de parcelles mises en valeur, ceci, de l’intersection à l’Université catholique. Voilà qu’un nouveau lotissement est annoncé. Or, Kaya a un grand besoin d’assainissement et à part le long de certaines voies bitumées, il n’y a pas de caniveaux. Ne parlons pas des secteurs lotis en 2000 ou 2006. Faut-il alors lotir sans assainissement puisque des secteurs restent sans eau et sans électricité comme il en est de la division des douanes et de la direction régionale de la Culture, du Tourisme et de la Communication ? Nous allons approcher le bourgmestre afin de savoir ce qui a prévalu à ce lotissement en vue...


Rombindinyan ! Accroupissez-vous !

Depuis le tragique drame de Boromo, la police de Ziniaré veille à ce que les chauffeurs évitent la surcharge, surtout ceux venant de Kaya ou en partance pour Kaya. Ainsi à quelques kilomètres de Ziniaré non loin du portique, il existe un poste fixe. A l’approche du poste, le chauffeur ou son convoyeur crie à ceux qui n’ont pas de places assises et sont debout : “rombindinyan”, rombindinyan ! Malgré cet état de fait, les policiers viennent jeter un coup d’œil, car ils connaissent les compagnies de transport de Kaya qui font de la surcharge. Alors commencent les tractations.

Le jeudi 1er janvier 2009, celui qui convoyait le car a dû se délester de 2000 F afin que le car puisse partir après plus de dix minutes de négociations. Ce qui a fait dire à un passager, que la vie des passagers a été estimée à 2000 F. Vers dix heures, plus de trente minutes d’arrêt, même scénario. Là nous n’avons pas vu la somme donnée. Dans les cas de surcharge, pourquoi la police ne ferait-elle pas débarquer le surplus en exigeant au chauffeur ou au convoyeur, de leur remettre les sous afin qu’ils puissent continuer leur voyage puisque des cars passent pour la même destination à peine pleins ?


Les populations n’ont pas entendu leur gouverneur

Le gouverneur de la région du Centre-Nord a été interviewé en direct sur les antennes de la radio nationale le 12 février 2009. Curieusement, la population ne l’a pas entendu parce qu’il est difficile de capter la radio nationale et les radios privées n’ont pas été impliquées de façon positive à l’événement. Peut-être que ceux du Bam, avec la Voix du lac Bam qui synchronise avec Radio Burkina ont pu suivre l’émission. Pour ce qui est du Namentenga et du Sanmatenga, c’était échec et maths.

Augustin OUEDRAOGO, AIB/Kaya

Sidwaya

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