Ils ont suivi le bilan du plan d’action 2008 et la présentation de celui de 2009 faits par le médecin du district, le Dr Irénée Wangrawa.

Le plan d’action 2008 fait ressortir les dix premières causes de consultation, les cas de maladie à potentiel épidémique, les maladies ayant fait l’objet de programme d’éradication, les activités de dépistage et de traitement mené. En 2008 il y’a eu 116 cas de VIH, 103 cas de schistosomiase, 184 cas de filariose lymphatique. L’insuffisance et le non-respect des normes constituent des problèmes.

D’autres part, l’insuffisance ou la vétusté des moyens de déplacement engendrent de fréquentes perturbations dans l’exécution des activités. Et beaucoup de domaines de financement, tels les investissements, les équipements, la maintenance du gros matériel médico technique et la logistique (quatre roues) restent en souffrance. En 2009, l’objectif général est de réduire la morbidité et la mortalité dans le district sanitaire de Toma d’ici fin 2009. Pour y parvenir, huit stratégies sont envisagées en fonction des problèmes prioritaires recensés.

Le planning opérationnel prévoit donc huit objectifs intermédiaires qui sont : accroître la couverture sanitaire du district, améliorer la qualité et l’utilisation des services de santé, renforcer la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles, réduire la transmission du VIH, développer les ressources humaines en santé, améliorer l’accessibilité financière des populations aux services de santé, accroître les financements en faveur de la santé, et renforcer les capacités institutionnelles du district. Le prix à payer pour atteindre ces objectifs est de 681 448 497 francs CFA. A l’issue des questions de compréhension et d’éclaircissement le plan d’action 2009 a été adopté à l’unanimité.

Oumar KI

Sidwaya