A l’abattoir et dans les boucheries ils sont là toujours prompts à débarrasser les mauvais morceaux de viande jetés. Dans les quartiers, la charogne est vite enlevée préservant la population de la puanteur. Malheureusement, ces derniers temps, l’effectif de ces oiseaux diminue d’une manière inquiétante. Un confrère d’une radio de la place a fait la juste remarque et avait tiré la sonnette d’alarme. Les griffons sont menacés d’extinction. Après le commerce de la ferraille qui a permis de nettoyer la ville, des commerçants d’un genre nouveau ont fait leur apparition. Ceux-ci se sont livrés à une chasse sans merci aux vautours pour exporter semble-t-il leur chair dont la demande est forte. La municipalité de Kaya ainsi que les services de l’environnement se doivent de pendre des mesures idoines pour préserver cette espère dont le rôle dans l’assainissement de la ville n’est plus à démontrer.

Tarification abusive dans les débits de boisson de Kaya.

Depuis le 1er décembre 2008, le consommateur subit pour la énième fois, une augmentation du prix des boissons. Cette augmentation a été annoncée par la SIDIBO, sans aucune explication dans les colonnes de la presse. Suite à cette augmentation, l’association des Tenanciers a fixé les nouveaux prix. Si la promptitude avec laquelle cette association a relayé le changement des prix trouve une explication facile dans le bénéfice que ses membres en tirent, la standardisation des prix cependant ne semble pas justifiée. En dehors des foyers militaires et de gendarmerie qui appliquent les tarifs réglementaires, les autres débits de boissons de Kaya n’ont jamais fait une différence des prix. Ainsi, buvettes et bars vendent au même prix. Bien entendu que c’est le prix bar, le plus élevé donc qui est appliqué. L’association des tenanciers de débits de boissons de Kaya peut-elle convaincre le consommateur que cette tarification n’est pas abusive ? Ce même consommateur veut comprendre pourquoi cette augmentation intervient à l’issue d’une campagne agricole satisfaisante.

Carte nationale d’identité : un ouf de soulagement pour les inscrits du Sammentega.

La commission d’établissement de la carte nationale d’identité a séjourné dans le Sammentenga courant mois de juillet 2008. Ce passage qui se voulait une phase de sensibilisation a suscité un grand engouement signe que les populations ont adhéré à la nouvelle carte d’identité. A Kaya, la population a déploré le bref séjour de 24 heures et a dû se déporter dans les communes rurales pour s’inscrire. Après 5 mois d’attente pour un rendez-vous initial d’un mois, la fierté de posséder la nouvelle carte d’identité a fait place à des inquiétudes. Certains étaient tentés de se réinscrire à Ouagadougou où ils pensaient se l’approprier plus vite. Aujourd’hui, les inscrits de la province du Sammentenga peuvent pousser un ouf de soulagement. Ils sont en effet priés de retirer les nouvelles cartes d’identité dans les commissariats de police. Espérons que la commission s’installera bientôt dans la province au bonheur de ceux qui ne se sont pas encore inscrits.

Augustin OUEDRAOGO

Sidwaya