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Ganzourgou. Commune de Salogo : Le maire trace les pistes de développement de sa commune

Publié le mardi 30 décembre 2008 à 02h30min

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La commune de Salogo, comme les sept autres de la province, totalise trois années d’exercice. Trois années au cours desquelles des acquis mais aussi des difficultés peuvent être mentionnées. Dans une commune comme celle de Salogo il y a aussi et surtout cette volonté de conquérir au plus vite les pistes du développement. Pour en savoir plus sur quelques activités menées depuis l’installation du conseil officiel, nous avons échangé avec le maire Mme Kafando/Ouelogo Fatimata.

AIB : Présentez nous succinctement votre conseil ?

Le maire : Le conseil communal de Salogo compte 30 conseillers au nombre desquels 15 femmes. Notre commune totalise en effet quinze villages.

AIB : Après trois années de fonctionnement de votre commune, parlez nous de quelques acquis ?

Le maire : Il faut dire qu’après notre installation le 8juillet 2006, nous avons immédiatement commencé nos activités avec surtout l’organisation de sessions. Pour l’année 2006, nous avons organisé deux sessions. Et pour permettre aux conseillers de bien jouer leur rôle, le MATD nous a gratifié d’une formation. Nous avons initié une série de rencontres avec les différentes couches socio professionnelles de la commune et des sorties dans tous les villages. Ces actions ont conduit en 2007, à une mobilisation autour de plusieurs activités comme la construction du CEG offert par l’ASAO, le reboisement du bosquet communal. Cette année également les populations se sont engagées physiquement et financièrement pour construire sur fonds propres l’inspection primaire de Salogo. Avec l’appui de Mme le ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation, les écoles de la commune ont bénéficié du projet cantine scolaire financé par la société TAN-ALIZ.

Nous profitons dire ici toute notre reconnaissance à cette action qui permet aujourd’hui aux élèves de bien suivre les cours. D’autres appuis de partenaires comme l’UNICEF (avec le projet d’assainissement), le PNGT2 (élaboration du Plan Communal de Développement), la FAO (pour l’appui des maraîchers), les députés de la province, nous permettent de mieux lutter contre la pauvreté au sein de la population. Des partenaires nous ont permis aussi d’implanter des forages pour les populations. Je souligne avec joie le soutien de Mme Kaboré Edith pharmacienne, qui effectue chaque année avec une équipe de docteurs, des visites médicales gratuites pour tous les élèves de la commune. Il sera difficile en ces lignes de pouvoir tout énumérer mais retenons que les choses ont évolué à Salogo avec l’aide de tous.

AIB : Que peut-on retenir comme difficultés rencontrées pendant ces trois ans ?

Le maire : des difficultés il n’en manque pas. Nous sommes une commune rurale aux potentialités limitées. Je retiens entre autre le problème de recouvrement des taxes dû surtout à la famine de 2007 et au manque de marché de bétail, le manque de formation des femmes, le problème d’encadrement et de contact avec les producteurs…

AIB : Les ambitions ?

Le maire : Nous avons une promesse sûr de construction d’un barrage dans le village de Koumseogo de la part de M. Ilboudo Ousmane dit Concorde, un natif de Salogo. Nous profitons lui dire grand merci. Nous envisageons en outre continuer les réalisations prévues dans le plan communal développement. Nous allons achever la construction de l’inspection d’enseignement primaire. Au regard des difficultés énumérées plus haut, le marché de bétail, le maraîchage, la pêche sont entre autres préoccupations pour 2009.

AIB : Votre conclusion

Le maire : Je voudrais dire ma reconnaissance aux différentes autorités qui nous soutiennent. Je suis aussi très marquée par le soutien du chef de Salogo mon mari. Il est pour moi d’un appui remarquable dans plusieurs actions de développement de la commune. Je suis la seule femme maire de la province et de la Région et à ce titre je ferai tout pour réussir le pari du développement dans la commune. Mais je sais aussi que j’ai besoin de l’appui de toutes les bonnes volontés et de l’Etat pour y parvenir.

Interview réalisée par Hahadou Daniel NADINGA

Sidwaya

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