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Nouvelles de Kaya - Mot de passe : j’ai de la viande

Publié le mardi 30 décembre 2008 à 02h29min

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Ainsi, des bandes sont organisées pour spolier les honnêtes éleveurs. Nous avons pu le constater au palais de justice de Kaya. Les voleurs se saisissent des troupeaux, trouvent des receleurs. Ces derniers, à leur tour, appellent les bouchers à Ouagadougou pour leur dire qu’ils ont de la viande.

Ces derniers vienent évaluer le troupeau, concluent le marché, retournent à Ouagadougou afin de revenir avec un camion pour enlever le bétail. Alors, que doivent faire les éleveurs pour préserver leurs animaux des vols ? Ce qui est certain, tant qu’il y aura des receleurs, il y aura des voleurs...


Trop d’imprudence sur les voies

Dans la nuit du 24 au 25 décembre 2008, un camion-benne 10 tonnes, en partance pour le Sahel est entré en collision avec une citerne tractée, dans le village de Bissigo sur l’axe Ouagadougou-Kaya. Selon les informations recueillies, une des citernes était en panne et dans les manœuvres pour prendre la voie qui mène à Ouagadougou, il y a eu de la lenteur, ce qui a fait que la benne a percuté une des citernes et s’est retrouvée les quatre fers en l’air, avec son chargement jonchant le sol. Le chauffeur de la citerne percutée serait mort.
Quand on sait qu’il suffisait que quelqu’un, muni d’une torche, signale le danger pour éviter le choc et que cela n’a pas été fait, c’est de l’imprudence. Et si une des citernes avait pris feu ?


Ils ont veillé au grain

Depuis que les coupeurs de route traumatisent les gens au niveau du Nakambé, les choses semblent être revenues à la normale.
Ainsi, il y a un point fixe au niveau du Nakambé. Nous y avons effectué une halte, le 25 décembre 2008 et avons constaté que les éléments qui y sont, maintiennent la situation. Ainsi, durant ce mois des fêtards, des gens veillent sur notre sécurité. Ils méritent qu’on leur tire notre chapeau


Que se passera-t-il

La question mérite d’être posée car, depuis que le chef de terre de Belga croupit dans les geôles à Kaya, les causeries vont bon train. Quand on sait que la question de la terre ne peut se régler comme le stipule la RAF, il est à craindre des suites fâcheuses. En effet, au niveau de Kaya, un commerçant de pièces détachées, pour des problèmes fonciers,* avait invoqué les fétiches. Sommé de se dédire par le procureur, il avait réecidivé et avait pris pour deux ans de prison ferme. Voilà que le père de celui à qui il disputait la parcelle est mort accidentellement. Or, pour les uns et les autres, le chef de terre de Belga, qui a assumé devant le tribunal son acte, ne ratera pas l’occasion de sévir. Alors, quelle sera la suite de cette affaire ?


Il faut régenter la circulation

Autour du marché central de Kaya, on se demande parfois s’il y a quelqu’un pour régenter le stationnement des véhicules. En effet, très souvent, il est difficile de se frayer un passage, car les véhicules bloquent les voies. La mairie devra ouvrir l’œil et le bon

Sidwaya

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