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On murmure : Grogne du COGES Bindé contre la DRTSS de Manga

Publié le mercredi 24 décembre 2008 à 01h51min

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Kantigui a ouï dire que le Comité de gestion (COGES) du CSPS de Bindé n’est pas du tout content de la direction régionale du Travail et de la Sécurité sociale. Et pour cause, a-t-on expliqué à Kantigui, l’affaire de dédommagement de l’ex-gérant du dépôt pharmaceutique remercié pour gestion confuse.

En effet, une crise au niveau du CSPS de Bindé avait conduit au renouvellement du COGES et au remplacement du gérant. Ce dernier aurait donc contacté la direction régionale du Travail et de la Sécurité sociale pour entrer dans ses droits. C’est ainsi que le nouveau COGES aurait été convoqué et contraint par ignorance à signer des documents les engageant à rembourser de l’argent à l’ex-gérant. Après analyse et se disant avoir été victimes d’intimidation, les signataires se préparent à descendre, non sans renfort, sur la direction générale du Travail et de la Sécurité sociale pour revendiquer l’annulation du document en question.
Affaire à suivre.


Bam : le conseil municipal de Nasséré en eau trouble

Kantigui a ouï dire que ça ne va pas du tout au conseil municipal de Nasséré (province du Bam). Selon les échos qui lui sont parvenus, la nouvelle équipe dirigeante mise en place le 1er juin 2008 navigue en eau trouble. Depuis près de six (6) mois, la nouvelle “bourgmestre” et ses supporters n’auraient pas réussi à tenir une seule session régulière.
Cette situation de blocage, selon le code général des collectivités, obligeait le maire à faire un rapport à l’autorité de tutelle, l’Administration territoriale. Mais selon les nouvelles parvenues à Kantigui, rien n’a été fait. Les représentants de l’Administration territoire, autorités de tutelle, dont certains ont leurs bureaux à 20m de la mairie n’auraient pas aussi rendu compte à leurs supérieurs hiérarchiques dont le ministre en charge de la question. Est-ce une complicité ? Selon des personnes bien renseignées et des sources bien informées, la paralysie du conseil a duré 5 mois et 9 jours.

Et finalement, c’est le premier adjoint au maire de Nasséré qui curieusement, aurait convoqué et tenu une session le 10 décembre 2008. Une session dont la légalité est vivement contestée par certains conseillers car elle n’aurait connu que la participation de 14 conseillers sur 32. Si pour l’actuel maire et ses supporters il y a eu session, pour ses “adversaires” qui auraient saisi le haut-commissaire du Bam, la session est illégale et de nul effet. Les derniers dénoncent d’ailleurs “une démocratie et une gestion bananières”. Bref, après la dissolution de son premier conseil municipal suivie de nouvelles élections et au vu de la présente situation, Kantigui a l’impression qu’à Nasséré on va de mal en pis. S’achemine-t-on vers une nouvelle dissolution et de nouvelles élections ? Bien malin qui pourrait répondre à cette question de Kantigui.


Le Maroc célèbre le 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme

Kantigui a reçu de l’ambassade Royale du Maroc au Burkina, le résumé d’un message de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, adressé à des participants à une réunion spéciale du Conseil consultatif des droits de l’Homme à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire de la déclaration universelle des Droits de l’Homme par le Royaume chérifien.


La cybercriminalité s’invite dans la commune rurale de Gogo

Une dizaine d’entrepreneurs ont été victimes de la part d’un cybercriminel qui s’ est fait passé comme responsable d’une oNG dénomrné (Hogé une école). Selon les informations parvenues à Kantigui, c’est suite à une rumeur sur la vente de Dossiers d’appel d’offres (DAO) pour la construction d’une école dans la cornmune rurale de Gogo que Ia police a ouvert une enquête qui a abouti à l’arrestation de Oumar Zongo, cerveau du dispositif. Près d’un miIlion et demi aurait été récolté par la vente des DAo. Pour l’instant, l’enquête suit son cours et Kantigui se fait le devoir de rendre compte à ses lecteurs de tout élément nouveau.


Un récipiendaire sans médaille

Kantigui a appris qu’au cours d’une cérémonie de décoration à laquelle devrait être distingué un récipiendaire, ce dernier s’est retrouvé le moment venu, sans médaille. Les organisateurs auraient-ils (par mégarde) oublié d’apporter celle de l’intéressé ? Toujours est-il que le l’infortuné récipiendaire est reparti chez lui sans une médaille accrochée à sa poitrine. Kantigui se demande si le malchanceux qui a dans un premier temps “raté” sa médaille pour cause de mission effectuée hors du Burkina recevra finalement sa médaille entre les quatre murs d’un bureau ou à l’occasion d’une autre cérémonie officielle de décoration. Kantigui souhaite beaucoup de courage à ce récipiendaire sans médaille. Voilà une médaille qu’on n’oubliera pas de sitôt, foi de Kantigui.


Drôle d’approche marketing

A Ouagadougou, Kantigui s’est rendu compte que les citadins aiment regarder la télé. Ils aiment surtout les chaînes internationales proposés par des opérateurs privés. Le hic, c’est que le coût de la connexion est comme de la quinine pour nombre de Burkinabè compte tenu de la cherté de l’abonnement mensuel. Il faut être vraiment “fort” pour s’offrir cela. Kantigui a constaté que certains ont trouvé l’astuce de s’offrir le kit de connexion (parabole-décodeur) à moindre coût ailleurs que chez les opérateurs agréés et ont des difficultés pour avoir un abonnement chez ces derniers. Au lieu d’adopter une stratégie pouvant leur permettre d’avoir le maximum de clients, ces opérateurs s’échinent à faire en sorte que les cartes d’abonnement ne puissent pas fonctionner avec les décodeurs achetés ailleurs. Ce qui du coup ferme la porte à d’éventuels clients. Quand on veut conquérir une clientèle, il faut penser large. Parole de Kantigui.


Un numéro de téléphone pour deux ?

Kantigi, le 23 décembre 2008, a voulu régler un problème urgent en composant le n° 50 31 01 31 officiellement attribué par l’ONATEL à la date du 17 décembre 2008 pour contacter le chargé de communication de l’ONATEL. Kantigui a entendu avec étonnement son interlocuteur lui répondre : “Allô, ici la caisse populaire de Larlé”.

Se croyant s’être trompé de numéro, Kantigui recompose le numéro et tombe sur la même réponse. Kantigui se demande si l’ONATEL a un détachement à la Caisse populaire. Pour une société de la taille de l’ONATEL qui plus est, est leader de la communication au Burkina Faso, devrait être plus regardant sur les références. Surtout lorsque la société qui gère les lignes téléphoniques en vient de procéder à des changements. Kantigui espère que la nationale des télécommunications va résoudre dans un futur proche ce couac.

Kantigui

Sidwaya

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