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Affaire chefferie de Pô : le Popê et ses contestataires à la barre ce matin

Publié le mercredi 17 décembre 2008 à 00h53min

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C’est en principe, ce matin que le Popê, chef du canton de Pô comparaît devant le Tribunal de grande instance de Manga, suite à l’affaire qui divise les populations de Pô au sujet de la chefferie traditionnelle. En effet, un groupe se réclamant garant de la tradition de Pô, a engagé depuis quelques temps, des actions dont l’objectif vise à destituer l’actuel chef.

Kantigui qui a suivi diverses manifestations et déclarations dans la presse vient d’être informé que l’affaire qui a fait l’objet de plusieurs renvois est inscrite dans le rôle de l’audience de ce matin à Manga. Avec un Gourounsi de Pô comme président du tribunal et un Yadéga (esclave des Gourounsi) comme procureur, cette audience, prédiction de Kantigui, va refuser du monde et sera beaucoup empreinte d’humour et de professionnalisme quand on sait que la partie civile sera assistée de deux avocats. Affaire donc à suivre.
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Il faut sauver le petit Hyacinthe Taonsa

C’est un père totalement meurtri dans l’âme que Kantigui a aperçu, lundi 15 décembre dernier, au secteur n° 22 de Ouagadougou, quartier Tampouy. Avec des ordonnances et des bulletins d’examens médicaux sous la main, Gilbert Taonsa est à la recherche d’une aide pour sauver son fils, Hyacinthe Taonsa. Agé seulement de 9 ans et élève en classe de CE1 à l’école primaire publique de Sougré à Tampouy, celui-ci souffre d’infections urinaires au point de ne plus pouvoir uriner naturellement. L’échographie pelvienne a révélé un calcul de 16 mm. Le petit Hyacinthe Taonsa arrive à uriner grâce à un raccord administré à sa vessie. Les chirurgiens de l’hôpital Yalgado Ouédraogo ont donné à son père un rendez-vous pour l’opération. Cette nouvelle semble l’avoir abassourdi. Gilbert Taonsa, cultivateur, avoue son état d’indigence à quinconce veut l’entendre. Il explique avoir déjà perdu le petit frère de Hyacinthe du même mal, il y a de cela quelques mois. Kantigui se fait le porte-voix de Gilbert Taonsa pour pousser un cri fort de SOS en faveur de Hyacinthe Taonsa. Avis aux âmes généreuses !


9e édition de la fête du poulet de Poa

Kantigui a ouï dire que la fête du poulet qu’organise l’association Action vitale de Poa, localité située dans la province du Boulkiemdé, à 70 kilomètres de Ouagadougou sur l’axe Ouagadougou - Koudougou se déroulera, du 20 au 24 décembre 2008, dans ladite ville. Environ une centaine d’exposants professionnels sont attendus à Poa avec près de 30 000 volailles composées essentiellement de pintades, de poulets et de dindons. Placées sous le haut patronage du ministre des Ressources animales, Sékou Bâ et le parrainage du ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, Laurent Sédégo, les Journées du poulet de Poa ont pour thème : "L’aviculture villageoise, une alternative à la vie chère". Ce thème, selon les organisateurs, s’inscrit en droite ligne de la réduction de la pauvreté en milieu rural à travers des actions endogènes de développement. La fête du poulet de Poa poursuit entre autres objectifs, la stimulation de la production avicole dans la province du Boulkiemdé et la facilitation de l’écoulement des produits qui en découlent.

Au-delà de cette fête dédiée aux gallinacés de Poa, il y aura, selon les membres de Action vitale, des activités culturelles (arts du spectacle, art culinaire...) et un tournoi de football maracana qui mettra aux prises les 10 villages de la commune. Les Journées du poulet de Poa, ce sont les poulets vivants, question de permettre aux consommateurs de s’en ravitailler à souhait et à des prix raisonnables surtout à cette veille de fêtes de fin d’année, mais c’est aussi la grillade dans toutes ses facettes (poulet flambé, poulet télévisé, poulet au rabilé, au soumbala, au couscous etc.)


Fédération internationale des ciné-clubs : le Burkina Faso désormais membre permanent

Kantigui a appris que le Burkina Faso est passé du statut de membre observateur à celui de membre permanent à la Fédération internationale des ciné-clubs (FICC) dont le siège est à Paris en France. Le Burkina, seul pays de l’Afrique au sud du Sahara, forme le groupe Afrique avec la Tunisie et le Maroc. La Fédération des ciné-clubs du Burkina a été élue lors du congrès tenu du 4 au 8 décembre 2008 à Loreto en Italie. Un nouveau comité exécutif composé de 11 membres sera chargé de conduire la FICC. Il est dirigé par un professeur italien, Paola Minuto. Le président de la Fédération nationale des ciné-clubs du Burkina, Guy Désiré Yaméogo, a été élu au sein de ce comité. Il s’occupera des questions liées à l’éducation et à la formation. Trente deux (32) pays des différents continents ont pris part à ce congrès. Le président d’honneur de la Fédération nationale des ciné-clubs est l’ex-délégué général du FESPACO, Baba Hama. Le prochain congrès aura lieu dans deux ans. Le Burkina Faso est candidat pour l’organiser.


Pharmacopée et médecine traditionnelle : Soixante heures pour promouvoir le secteur dans le Centre-Sud

Manga, chef-lieu de la région du Centre-Sud vivra du 18 au 20 décembre prochains au rythme de pharmacopée et médecine traditionnelle africaines. Telle est l’information parvenue à Kantigui en début de semaine. Selon des sources proches du comité d’organisation, une quarantaine de tradipraticiens de santé viendront exposer leur savoir en matière de remèdes et autres produits traditionnels à même de soulager des patients. Cette initiative, pense Kantigui, est à louer étant donner qu’elle permettra d’instaurer une collaboration et une synergie d’actions entre acteurs de la médecine moderne et les tradipraticiens de santé dans la recherche de l’efficacité des soins des populations

Kantigui

Sidwaya

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