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POT-POURRI : Un Ivoirien spolié par un immigré burkinabè

Publié le vendredi 12 décembre 2008 à 02h33min

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C’est un ingénieur commercial ivoirien installé en Allemagne qui avait décidé de revenir en Afrique en voiture. Et il ne savait pas que son périple connaîtrait une fin dramatique à Ouagadougou. Sur son chemin, il s’était lié d’amitié avec un jeune Burkinabè qui disait être le fils d’un célèbre cinéastre burkinabè.

De l’Allemagne en passant par l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie, ils sont arrivés au Mali. A Bamako, ce fut une escale forcée de 2 mois parce que l’ingénieur ivoirien avait des problèmes d’yeux, ce qui l’amena à subir d’ailleurs deux interventions chirurgicales. Malgré sa convalescence, ce dernier tenait à venir faire connaissance avec le père de son compagnon de route dont il ne doutait pas, jusque-là, de la sincérité. Arrivé à Ouaga, il logea à l’ATB parce que le jeune Burkinabè qui semblait être connu de tous, lui aurait affirmé que son père était en déplacement.

C’est le vendredi 5 décembre dernier que le jeune homme mit son plan diabolique à exécution : profitant de l’absence de l’Ivoirien parti pour une course, il emporta la valise contenant les effets et la somme de 1 800 000 F CFA. Tous les papiers, son ordinateur portable et son téléphone portable et même ses produits pour les yeux furent ainsi emportés. Une situation insupportable pour cet homme et sa femme (qui l’avait rejoint entre-temps) qui bénéficient heureusement de l’hospitalité d’un bon Samaritain. L’ingénieur commercial a confié qu’il ne savait plus à quel saint se vouer, parce qu’il a perdu les contacts de tous ceux qui pouvaient l’aider.


Baisse du prix du carburant : un combat quotidien

A travers cet écrit, Jules Ouédraogo attire l’attention des autorités sur le coût réel du carburant au Burkina.

"Cela fait un bon bout de temps que le prix du pétrole est descendu à un bas niveau ; aujourd’hui le prix du baril ne vaut même pas 50 dollars. Nous allons illustrer nos propos en partant sur un baril à 50 dollars. Si l’Etat achète le baril à 50 dollars et si nous prenons le dollar à 500 FCFA, le baril coûte 25.000 FCFA. Si nous ajoutons exagérément 25.000 FCFA comme coût du transport + la douane et autres taxes + bénéfice, le prix du baril est de 50.000 F tous frais compris. Le baril contient 200 litres, ce qui veut dire que le litre = 250 FCFA (50.000/200). Nous faisons un bonus à l’Etat en ajoutant 50 FCFA, ce qui ramène le litre à 300FCFA. Chers habitants du Burkina, le litre d’essence ne doit pas dépasser 300 FCFA au Burkina.

Nous constatons actuellement que l’Etat a diminué d’environ 20 francs CFA le prix d’essence et nous achetons à la pompe 695 F CFA le litre. Vous constaterez avec moi qu’on nous vole quelque part et, pire, la spoliation est très exagérée. Le manque à gagner est d’un minimum de 395 F. Voilà comment un gouvernement qui est censé se battre pour défendre ses concitoyens et habitants se comporte. Les députés qui sont élus par les Burkinabè et qui, de notre avis, devraient se battre sans arrière-pensée politique à atténuer les souffrances des Burkinabè, ces messieurs, dis-je, ne font rien, absolument rien ; cela n’est pas un souci pour eux, car ils sont dotés en carburant dont ils usent et abusent.

Les autres composantes de la société (magistrats, économistes, financiers, juristes et autres structures qui pouvaient attirer l’attention sont presque tous dotés en carburant) ne lèvent pas le petit doigt pour aider nos populations. Nous pensons que le prix du carburant dépasse les clivages politiques. Que nous soyons de l’opposition ou du pouvoir, nous achetons tous au même prix, donc nous pensons que la société civile, la presse et tous ceux qui ont droit de cité doivent actionner pour que l’Etat soulage ses habitants. Tous ceux qui viendront devant la presse pour justifier l’injustifiable doivent être cloués au pilori ; ils ne peuvent pas dire le contraire parce qu’ils ne connaissent pas l’impact du coût du carburant dans les ménages : ils ont toujours fonctionné avec le carburant que payent les contribuables.

La presse doit être aux premières loges pour ne pas laisser n’importe quel dirigeant venir faire de la narration ; faites de la baisse du prix de l’essence votre combat quotidien, cela est valable pour tous les Burkinabè. Si les autorités nous entendent et sont interpellées de partout et à n’importe quelle occasion, elles se raviseront. Nous attirons l’attention des autorités afin que les transporteurs qui augmentent dès qu’il y a hausse réajustent leur prix quand il y a baisse. Le ticket Ouaga-Bobo est passé de 6000 à 7000 F lors de la dernière augmentation ; que cela soit vite rectifié avec la baisse. Cela relève aussi de leurs responsabilités. Dans d’autres pays, le prix du carburant est un souci permanent ; au Faso on regarde de haut les populations se ‘’démerder’’. Ne dit-on pas que chaque peuple mérite ses dirigeants ?"


Pitié pour un vigile

Après des retards de paiement fréquents et après deux mois sans salaire, un vigile d’une société de la place a décidé d’arrêter son travail. Pendant deux mois, il a essayé de rentrer en contact avec son patron, en vain. C’est en désespoir de cause qu’il a "atterri" à notre rédaction pour implorer les autorités de faire quelque chose contre les mauvais patrons qui pillulent dans le secteur du gardiennage. Il voudrait savoir quel est le ministère en charge des sociétés de gardiennage et lui demande de mettre de l’ordre. Selon notre interlocuteur, plusieurs employés victimes du même patron, l’ont convoqué à l’inspection du travail, mais sans suite.

Le commandant Amadou Sawadogo est bien mort à Ouaga

Dans le long entretien qu’il nous a accordé le jeudi 4 décembre 2008 et publié dans notre édition du mercredi 10 décembre dernier, Blaise Compaoré avait évoqué la mort, il y a 24 ans, d’un de ses amis, le commandant Amadou Sawadogo. Ce dernier est bel et bien mort en plein Ouagadougou et non à des dizaines de kilomètres de la capitale, comme une erreur de retranscription nous l’a fait écrire dans la publication de l’interview. Du reste, la lumière n’a pas encore été faite sur cet "accident" qui serait un crime masqué.


Ces pompeurs d’eau à Ouaga

Des camions-citernes font le plein d’eau dans la petite retenue d’eau située à la sortie de Ouaga, sur la route de Pô. Au moins trois machines de pompage y trônent, pour permettre le remplissage des citernes. Bien sûr, à ce rythme, ce plan d’eau qui donne une certaine gaîté à cette partie de la vie va vite tarir. Reste à savoir si des taxes sont imposées à ceux qui exploitent ainsi cette eau. Il en est de même du barrage de Boulmiougou, qui n’est plus que l’ombre de lui-même.


Le prix des boissons gazeuses a-t-il augmenté ?

Le prix de la bière a augmenté de 75 F CFA au grand dam des consommateurs de ce breuvage. Ça, c’est officiel. Et, comme si cela ne suffisait pas, certains gérants de maquis en ont profité pour augmenter également le prix de la sucrerie. Ainsi, la bouteille de Fanta ou de Coca Cola qui se vendait à 350 F en certains endroits se vend maintenant à 400 F CFA. Cette augmentation non officielle se constate aussi sur la grosse bouteille de Fanta ou de Coca Cola (1,5 litres) qui se vend à 800 F C CFA dans les boutiques et autres alimentations, contre 750 F CFA auparavant. C’est à croire qu’aucun contrôle n’est fait sur les prix des produits et que chaque commerçant n’en fait qu’à sa tête. Les autorités compétentes sont donc interpellées. Les associations de défense des consommateurs doivent également s’en mêler.


Le chef de canton de Toma bientôt installé

Le 14 décembre 2008 aura lieu à Toma, la cérémonie officielle d’installaiton du nouveau chef de canton de Toma. C’est un moment fort de prise de fonction pour les autorités coutumières, administratives et la population. La cérémonie a un fort cachet culturel avec le passage des différents villages du canton accompagnés de troupes culturelles. Emile Paré, le nouveau chef, succède à Maurice Paré installé en 2007. Le nouveau chef de Toma est un ancien du management supérieur de la finance nationale et internationale (SGBB, BCEAO).


La Radio nationale enfin à Koudougou

Les populations de Koudougou peuvent enfin recevoir la Radio nationale. Depuis la fin de la semaine dernière, la Radio nationale est recevable en ondes FM. Si cela réjouit plus d’un, un autre souhait demeure, à savoir la bonne réception des images et sons de la Télévision nationale. Souhaitons vivement que cet aspect soit pris en compte le plus vite possible.


6 décembre à Banfora : les scolaires étaient dans la rue

Les scolaires de la ville de Banfora étaient dans la rue le vendredi 5 décembre 2008 pour réclamer la lumière sur la mort, qu’ils qualifient de "crime ignoble", de Flavien Nébié. Ces scolaires, après une longue procession à travers les artères de la ville et au cours de laquelle ils ont vidé les classes des écoles primaires, se sont rendus au haut-commissariat de la Comoé où ils ont remis une lettre de protestation aux autorités provinciales. Dans cette correspondance, les scolaires qui exigent que les auteurs de ce forfait soient punis conformément à la loi, s’indignent des actes du genre qui ont coûté la vie à Flavien Nébié. A titre d’exemple, ils rappellent le cas de Sidani Blaise et Zigani Emile à Garango, de Dabo Boukary, et les tirs sur des étudiants en juin 2008. Les scolaires, à la fin de leur déclaration, demandent l’ouverture d’une enquête qu’ils veulent sérieuse sur ce qu’ils appellent le crime de Boussé, de Boukary Dabo, Sidani Blaise et Zigani Emile.


Soum : dérive religieuse à Djibo

Au Soum, depuis plus de 10 ans, les fêtes musulmanes se font diversement. Cette année encore, malgré les multiples communiqués du comité national et de sensibilisation, rien n’a changé. Ramadan comme Tabaski ont toutes été fêtées séparément par divers groupes, et cela sur 3 jours. Pendant que sur toute l’étendue du territoire national les musulmans priaient le lundi 8 décembre 2008, au Soum, certains ont choisi le mardi 9 décembre pour le faire.


13 décembre : manifestation devant l’ambassade du Burkina en France

Le 13 décembre 2008, un rassemblement pour stigmatiser les "10 ans d’impunité dans l’affaire Norbert Zongo" aura lieu devant la mission diplomatique du Burkina à Paris. Il se tient à l’appel des organisations qui avaient déjà manifesté le 17 novembre pour protester contre l’accueil réservé par Nicolas Sarkozy à Blaise Compaoré. Les protestataires du 13 décembre 2008, qui clament leur solidarité avec le peuple burkinabè, entendent : - dénoncer le soutien multiforme qu’apporte Nicolas Sarkozy et le réseau françafricain au régime de Blaise Compaoré ;
soutenir les démocrates burkinabè, aujourd’hui engagés dans de grandes mobilisations populaires commémoratives de l’odieux assassinat du journaliste Norbert Zongo et ses compagnons d’infortune le 13 décembre 1998 ;
exiger la vérité et la justice pour tous les crimes économiques et de sang.


Décès d’un supporter de l’ASFA-Y

La famille des jaune et vert de l’ASFA-Y est en deuil. En effet, Tankouliga Paul Rouamba est décédé le mercredi 10 décembre dernier au quartier Bilbalogo, à Ouagadougou. Cet homme, un supporter bien connu dans le milieu sportif burkinabè sous l’appellation de Barnabas depuis l’époque de la Jeanne d’Arc (l’ancienne appellation de l’ASFA-Y), était âgé de 80 ans et a été inhumé le 11 décembre au cimetière route de Saponé.


Burkinabè d’Italie : Milan accueille la fête de l’indépendance

Le 11-Décembre est fêté au Burkina mais aussi dans certaines chancelleries du Faso à l’étranger. C’est le cas de l’Italie. Pour la première fois, les Burkinabè d’Italie se retrouvent à l’occasion pour exprimer leur appartenance à la même nation. C’est la ville de milan, à 900 km de Rome, qui accueillera cet événement. C’est une trouvaille du nouvel ambassadeur, Sophie Sow, en poste depuis seulement février 2008, qui est déjà bien appréciée. Elle avait déjà expérimenté cette célébration tournante dans les villes de sa juridiction lorsqu’elle était en poste à Bamako. La date retenue pour cette fête de l’indépendance est le 14 décembre. Les Burkinabè de Rome, à commencer par le personnel de l’ambassade, quittent leur ville ce matin même en convoi pour rallier Milan.


Me Pacéré célèbre les 35 ans de sa prestation de serment

Le 9 novembre 1973, Me Titinga Frédéric Pacéré prêtait serment d’avocat à la Cour, devant l’Assemblée générale de la Cour d’appel de Haute Volta (Burkina Faso), Ouagadougou, et ouvrait la voie de cette profession dans le pays (Doyen des avocats). A l’occasion de ce 35e anniversaire (année 2008), sa famille et alliés organisent à Manéga, une journée d’accueil, d’hommages et de festivités, le dimanche 28 décembre 2008 à partir de 9h.

Le programme est le suivant :
9h : accueil en famille (cour du chef coutumier, lieu de naissance de Me Pacéré) de maître Pacéré, madame, enfants, petits-enfants) ;
10h : inauguration de nouvelles infrastructures, musée de Manéga dont le pavillon du Tansoba des gens de guerre des traditions ; inauguration de l’exposition, de travaux sur Me Pacéré ;
11h : lancement, dédicace des dernières publications de Me Pacéré, dont un livre, "Hommage à Dimdolobsom" (300 pages), texte rituel sur la tombe de l’illustre disparu (Sao 25 mai 2008), et le livre "Connaissance de Ouagadougou" Toponymie, sur l’explication des noms des rues de Ouagadougou (800 pages, 1,468 kg) ;
14h : accueil traditionnel sur l’esplanade du musée ;
17h : réception des invités et réjouissances populaires.


Clara Lawson fête ses 20 ans de carrière

Ce vendredi 12 décembre 2008, Clara Lawson, professionnelle du design et de la haute couture, fête ses 20 ans de carrière. Cela se fera à travers un défilé de mode qui aura lieu en principe ce soir à l’hôtel Sofitel Ouaga 2000. Défilé au cours duquel elle entend mettre en valeur la relève en donnant l’opportunité à de jeunes créateurs méconnus du public et du monde de la mode, de présenter leurs modèles. Des stylistes invités viendront du Niger, du Nigeria, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal. L’animation sera assurée aux cours de cette soirée par des artistes-musiciens comme Floby, Djata, Sami Rama et Anita Freeman. Des prix seront décernés aux journaliste, producteur de coton ou association qui se seront distingués par leur ardeur au travail et leur amour pour la culture. Entre autres prix, il y a le prix Mahamoudou Ouédraogo, le prix Vlisco, le prix Ernest Adjovi, etc.


Parenté à plaisanterie à Banfora : Gourounsi et Bissa livrent un match de football

La parenté à plaisanterie reste une valeur sacrée dans notre pays. Il est indéniable qu’elle a permis de sauver des situations difficiles. Il importe donc qu’elle soit entretenue. Les Gourounsi et Bissa, pour leur part, ont trouvé le ballon rond pour consolider ce lien ancestral qui existe entre eux. Le match de foot qui s’est joué sur le terrain de l’école Chauvigny et qui s’est soldé par le score de zéro but partout, le 6 décembre 2008, en est le témoignage. C’était une initiative des Gourounsi qui viennent de Banfora, regroupés au sein de l’association de développement Duignè. Présidée par Aimé Bado, cette association, forte de 150 personnes, se fixe comme objectif de créer un cadre de concertation et d’échange entre les Gourounsi de Banfora tout en encourageant l’entraide mutuelle. Elle compte entreprendre des actions de développement dans leur province d’origine et participer activement à l’animation de la vie de la région des Cascades.


Archidiocèse de Ouagadougou : une Journée famille jeunes

La Jeunesse catholique de l’archidiocèse de Ouagadougou (JCAO) organise le 14 décembre prochain la Journée famille jeunes. C’est une occasion donnée aux mouvements d’action catholique, aux services d’église et aux jeunes des différentes paroisses de vivre dans la fraternité, l’union d’action et la solidarité. Les activités commémorant cette journée ont débuté depuis le 10 décembre dernier par un chapelet à la Radio Ave Maria.


Corps de la paix : 32 volontaires en fin de stage

Dans le cadre de ses activités de développement marquant la fin de stage de trente-deux (32) agents américains de développement, le service du Corps de la paix américain au Burkina Faso organise une cérémonie de prestation de serment de nouveaux volontaires devant servir dans les différentes provinces du Burkina Faso, particulièrement dans le ministère de la Santé et celui du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’artisanat. Cette cérémonie aura lieu le vendredi 19 décembre 2008 à 10h30 à la paillote du centre d’hébergement des "6S" à Ouahigouya. Elle sera présidée par les ministres de tutelle, le directeur du Corps de la paix, et l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique.

Le Pays

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