Cela d’autant
plus que selon les spécialistes de la maison, la capacité de ce
site est estimée à 1 700 m3/heure, soit 71% de la capacité de
production actuelle. Ce qui laisse augurer des jours encore
meilleurs lorsque les autres composantes du projet seront
achevés. De sources proches de la direction générale, la
consommation journalière en eau de la ville de Ouaga
avoisinerait 60.000 m3 d’eau par jour.

Selon toujours les
mêmes sources, cet ouvrage est prévu pour être fonctionnel
jusqu’en 2035 et même jusqu’en 2070 si la digue était
rehaussée. La cérémonie de cette arrivée de l’eau de Ziga est
placée sous le haut patronage du chef de l’Etat à 10h sur le site
de la station de pompage située sur la route de Fada.

Sous le titre interrogatif "Démocratie par la base ou par le
sommet ?" un lecteur nous a fait parvenir un article dans lequel
il jette un regard critique sur le mode de désignation des
responsables au sein de certains partis politiques.

Pour lui, ce
mode de désignation (nomination) qui consiste à imposer des
candidats en excluant le recours au scrutin secret, n’est rien
d’autre qu’une survivance des pratiques qui avaient cours dans
les démocraties populaires de l’Europe de l’Est, toute chose qui,
toujours selon lui, qui a contribué à "assassiner" le processus
démocratique dans notre pays.

Sans préciser dans quelle mare
politique il nage lui-même, l’intéressé note que tous les
malheurs actuels de la démocratie au Burkina auraient pour
origine la révolution démocratique et populaire refuge d’une
kyrielle de partis se réclamant tous du communisme et qui
continuent d’occuper les devants de la scène politique. En
conclusion, il en appelle à un retour aux périodes de , l’après
indépendance où le Burkina était un modèle démocratique en
Afrique.

Ouaga : des enterrements clandestins

A Ouaga, de nombreux cimetières sont saturés, donc
officiellement fermés. Cependant , de manière clandestine, des
riverains continuent d’y inhumer leurs morts, nuitamment bien
entendu . Au Burkina, les gens ne respectent pas les heures
limites imposées pour les enterrements. De peur d’être surpris,
on n’hésite pas à ensevelir à la hâte des morts dans des
tombes qui ne répondent pas aux normes édictées en la
matière.

Plus grave, certaines nouvelles tombes débouchent sur
de vieilles sépultures contenant de vieux ossements qu’on
éparpille dans la nature. Les conséquences sanitaires
évidemment qui en découlent sont difficilement mesurables à
court terme. Si on n’y prend garde cependant, de telles pratiques
risquent d’être fatales pour la santé des vivants.Il y a donc lieu
de revoir la gestion de nos cimetières qui pour l’instant,
semblent abandonnés à eux-mêmes. Quand on sait qu’en
Afrique, le respect des morts fait partie de notre culture, il est
regrettable qu’un tel sort soit réservé à nos demeures
éternelles. Elles méritent d’être protégées, gardées et
respectées en tant que lieux de recueillement et de souvenir.

Il
faudrait peut-être qu’au Burkina, il y ait des hommes comme
l’historien français Mchelet qui invitait les morts à se réveiller
pour faire comprendre aux vivants qu’ils avaient horreur d’être
dérangés.

Démission à la ADF-RDA du Nord

La section ADF-RDA du Nord (Ouahigouya) vient d’enregistrer
une démission. Le partant a été candidat aux législatives de
2002 au cours desquelles il occupait le poste de directeur de
campagne des départements de Oula et Zogoré. Par sa lettre de
démission adressée au secrétaire général de la convention
ADF-RDA du Nord, Pamiki Idrissa Sawadogo, puisque c’est de
lui qu’il s’agit, a formalisé son départ du parti de l’éléphant. La
lettre ne précise pas les raisons de cette rupture, sauf qu’elle
confirme une volonté de retrait qui avait été faite oralement au
secrétaire général. C’est dire donc que sa volonté de quitter ce
parti ne date pas d’hier. Pour l’heure, le démissionnaire garde le
silence sur son prochain point de chute.

Djibo : Deux cobras visitent le percepteur
`
Au début du mois de juin, le percepteur de Djibo a reçu chez lui
un visiteur pas comme les autres : un cobra de sexe mâle. Ce
serpent à lunettes très vénimeux a été mis hors d’état de nuire.
Depuis lors, on s’attendait au même lieu à une éventuelle visite
de la femelle. Le 26 juin dernier, le domicile du percepteur a , en
effet , reçu de nouveau un cobra femelle. L’animal de couleur
grise , long et gros , a été tué par les forces de l’ordre. Personne
heureusement n’a été mordu par ces serpents venimeux.

BEPC’2004 : Le Sahel fait 50,45%

Il y a eu cette année dans la direction régionale de
l’enseignement secondaire du Sahel (DRESS), une légère
progression comparativement aux résultats du BEPC de l’année
passée qui étaient de 48%. En effet sur 682 candidats présents
(les trois jurys confondus), 343 ont été déclarés admis à l’issue
des examens du BEPC. Dans le jury n°1, Dori, sur 319 présents
on a enregistré 160 admis soit un taux de 50,15%. Le jury n°2,
Djibo a, sur 248 présents, enregistré 102 admis ce qui fait un
taux de 41,13%. Quant au jury n°3, Gorom-gorom, il a enregistré
81 admis soit 70,43% sur 115 candidats ayant pris part aux
épreuves écrites et orales.

Journée de l’enfant africain : dons du parlement des enfants du
Soum aux malades

Le 26 juin dernier, lors de la journée de l’enfant africain, à Djibo,
chef-lieu du Soum, le parlement des enfants cette province avec
à la Tête M. Raogo Belem, encadreur dudit parlement , et la
présidente Mlle Mariétou Badini, en classe de 6e, a rendu visite
dans la matinée, aux enfants malades du centre médical K.
Elliot de Djibo. Durant cette visite, les enfants parlementaires ont
fait des cadeaux à leurs camarades malades.

Dans l’après-midi, un match de football a opposé l’école El nour
et Sabil El Nadja. A 19h30, le programme des activités
commémoratives s’est achevé par une projection
cinématographique sur l’espace de la préfecture de Djibo. Le
film projeté avait pour thème central les droits de l’enfant. La
commémoration de cette journée a été présidée par la direction
provinciale de l’Action sociale et de la Solidarité nationale du
Soum-Djibo.

Me Sankara interpelle Jean Hubert Bazié

Suite à l’"auto-exclusion" de Jean Hubert Bazié du parti de
l’Union pour la Renaissance mouvement sankariste (UNIR/MS)
pour créer avec d’autres camarades le parti dénommé la
Convergence de l’Espoir en abrégé " L’espoir", le président de
l’UNIR/MS, Maître Bénéwindé Stanislas Sankara, lui a adressé
une correspondance en date du 30 juin 2004 sous la référence
007/2004/UNIR/MS/PRES. Correspondance dans laquelle, il le
félicite pour la création de ce nouveau parti "qui ambitionne de
respecter et de faire respecter la mémoire et le nom de tous
ceux qui sont morts ou vivent pour un Burkina, une Afrique et un
monde plus libres et solidaires".

Aussi, a-t-il tenu à lui rappeler
les dispositions de l’article 16 de son ex-parti, l’UNIR/MS qui
stipule que "la qualité de membre de l’UNIR/MS est individuelle
et exclusive de toute appartenance à une autre organisation
politique, sauf dérogation expresse du Bureau politique national.

Pacte de non agression de l’UA : les débats s’annoncent
agressifs

Le chef d’Etat major général de l’Armée de Terre , Dominique
Diendéré, est rentrée le jeudi 24 juin dernier d’une mission qui
l’a conduit à Addis Abeba. Dans la capitale éthiopienne, le
colonel Diendéré a pris part à une réunion des experts
nationaux sur le projet de pacte de non agression de l’Unité
africaine. Un projet qui s’inscrit dans le cadre de la mise en
oeuvre de la politique commune de défense et de sécurité.
Cette réunion qui fait suite à celle tenue à Brazzaville sur le
même sujet, a donné lieu à de vives discussions sur le contenu
de ce projet de pacte.

Toujours sur le même sujet, les ministres
relayeront les militaires techniciens à Addis Abeba pour
déblayer à leur manière le terrain, juste avant la tenue du
sommet de l’Union Africaine qui regroupera les chefs d’Etats la
semaine prochaine. Ceux-ci auront alors tout le loisir de se
prononcer sur ce projet de pacte de non agression qui ne
présente pas la même grille de lecture pour tous .
Le Colonel Gilbert Diendéré , Chef d’Etat Major particulier de la
présidence du Faso, était aussi de la mission.

Internet : clic sur les structures d’accès communautaires

Une table ronde s’est tenue le 28 juin dernier au siège de la
Commission nationale pour la Francophonie autour du thème
"Les structures d’accès communautaires à l’internet comme
moteur de développement dans nos communautés". Il a été
question d’aider les groupes sociaux à se développer et à
utiliser les nouvelles technologies de l’information et de la
communication pour générer des emplois et créer des
entreprises viables, etc. Les participants à la rencontre étaient
essentiellement des gestionnaires des structures d’accès
communautaires à Internet.

Religion : un guide spirituel dans nos murs

Le guide spirituel du Mouvement islamique international Ançar
dine, Chérif Ousmane Madany Haïdari, est au Burkina depuis le
30 juin 2004. Invité par la section burkinabè de Ançar dine, le
guide spirituel donnera des prêches et animera des
conférences publiques axées sur le bon comportement en
Islam. Cette visite du guide spirituel, la 2e après celle de 2000,
va durer, en principe, 4 jours.

CENOU : Clôture des activités sportives et culturelles

Le centre national des oeuvres universitaires (CENOU) clôture
ce samedi 3 juillet, ses activités sportives et culturelles de
l’année académique 2003-2004. Au programme, des jeux de
société à gogo au foyer de la cité universitaire. Ainsi, les
étudiants de l’université de Ouaga vont se livrer aux jeux de
Scrabble, d’échecs, de dames, au concours de cracks, aux
finales de sketch, parenté à plaisanterie, musique moderne.
Il faut noter qu’il est prévu une kermesse toute la journée de ce
samedi 3 juillet. Les manifestations quant à elles sont placées
sous le parrainage du ministre de la culture, de arts et du
tourisme, Mahamoudou Ouédraogo.

CNPE : Mme Lamizana sort de son réserve

Notre confrère l’indépendant a fait des révélations sur la gestion
gestion du Comité national de lutte contre la pratique de
l’excision (CNLPE) alors dirigé par l’actuel ministre de l’action
sociale et de la solidarité Mariam Lamizana. Ces relations sont
parus dans les numéros 557, 558 et 559 de l’Indépendant.
Dans un droit de réponse adressé a son directeur de
publication, Mme Lamizana est sortie de sa réserve et reprend
point par point les incriminations du journal. Il s’agit entre autre
de l’acquisition de groupes électrogènes où une
reconnaissance de dette du fournisseur a été établie pour 419
groupes électrogène portés disparus.

Quant à ses relations avec Léonard Zerbo, agent financier, le
ministre soutien n’avoir pas eu affaire à l’intéressé puisque
arrivé après son départ.
La gestion des motos de service a été décidé en conseil du
cabinet affirme-t-elle à charge pour les destinataires d’en
assurer l’entretien.
Aux accusations relatives à l’achat de véhicules, à l’organisation
du test pour le stage de formation, le ministre Lamizana donne
sa version des faits.

Première réunion du Comité national du crédit du Burkina

Les conclusions de la réunion du Comité national du crédit du
Burkina sont encourageantes. Tenue, le mardi 29 juin dans les
locaux de la BCEAO, cette réunion a révélé un accroissement du
crédit intérieur et de la masse monétaire en plus d’un repli des
avoirs extérieurs nets. A la suite d’une analyse de la situation, le
comité a noté qu’en dépit des écarts importants constatés entre
les réalisations du 1er trimestre 2004 et les objectifs au 31
décembre 2004, l’évolution de la conjoncture économique et
monétaire s’annonce somme toute favorable au regard de
l’amélioration de l’environnement économique sous régional et
des perspectives de rapatriement des recettes d’exportation au
cours des trimestres à venir.

Bloc-notes

. Cérémonie commémorative ce matin 2 juillet des 20 ans du
quotidien d’Etat, Sidwaya, sous le patronage du Premier
ministre dans l’enceinte du journal.

. Cérémonie coutumière du chef de Toukin(Ouaga) à
Bangrwéogo (ex-Bois de Boulogne) le 3 juillet 2004 à 15h.

. Clôture de l’atelier de révision de la méthodologie du Réseau
d’information et de documentation environnementales du
Burkina (RIDEB) aujourd’hui à 16h à l’Institut national de
l’alphabétisation (INA).