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Pot-pourri CHU Project de Ouaga 2000 : on demande l’intervention du Premier ministre

Publié le vendredi 5 décembre 2008 à 07h35min

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Des problèmes existent entre des entrepreneurs burkinabè et taïwanais dans le cadre de la construction du CHU Project à Ouaga 2000, comme le montre cette lettre ouverte.

"Excellence, nous voulons tout d’abord adresser nos félicitations au gouvernement burkinabè pour sa disponibilité et son engagement pour le bien-être de tous les citoyens. Excellence, l’opinion nationale et internationale gardent encore un souvenir douloureux de l’accident de Boromo et, en début novembre, de la chute de deux établissements scolaires en Haïti. Notre pays a connu aussi ce drame lors de l’écroulement de l’immeuble de Tan Aliz il y a quelques années. Nous sommes les premiers sous-traitants engagés par les entreprises taïwanaises dans le cadre de la construction des bâtiments du CHU Project. Nous avons travaillé sur tous les bâtiments depuis l’implantation jusqu’aux remblais.

Au fil des travaux, nous avons constaté que les ouvrages n’étaient pas réalisés selon les prescriptions techniques en vigueur dans notre pays. Nous avons essayé en vain d’obtenir un changement de la part de l’entreprise taïwanaise sous-traitante Tchahg Gang (qui est notre employeur). Nous nous sommes adressés à TE CHANG qui est l’Entreprise titulaire du marché ; elle non plus ne fit rien à temps pour faire changer les choses. Alors, nous sommes allés voir le Directeur du projet, le docteur Zida et un peu plus tard le Secrétaire général du ministère de la Santé. Ils ont intervenu énergiquement, mais malheureusement, la situation s’est retournée contre nous, car les entreprises taïwanaises n’ayant pas aimé nos contacts avec les responsables du projet, résilièrent notre contrat sans motifs valables. Nous avons fait comprendre aux Taïwanais que vu que nous n’étions pas coupables d’une mauvaise exécution des ouvrages, il était nécessaire qu’ils nous dédommagent convenablement. Ils ont refusé de nous écouter et nous ont dit plutôt qu’ils ont des "haut placés" et que nous n’aurons aucun centime. Nous avons apporté notre dossier aux avocats du Cabinet Farama et nous avons dans un premier temps recherché une solution à l’amiable. Là encore, les Taïwanais refusent de venir aux rencontres de concertations.

Nous avons, par écrit, demandé la médiation de SEM l’ambassadeur de Taïwan mais nous n’avons, obtenu aucune réponse. L’une des possibilités pour nous est d’introduire l’affaire chez les juges. Toutefois, nous sommes conscients que dans ce cas nous serons obligés d’exposer en public "le linge sale". Nous avons beaucoup de respect pour les autorités de notre pays et nous croyons en leur capacité à nous aider à trouver des solutions par la concertation. Nous sommes certains que s’il nous arrive d’exposer en public les conditions de réalisation des travaux de fondation des bâtiments, beaucoup de Burkinabè risquent d’être mal jugés. Alors, nous souhaitons avoir l’opportunité de vous exposer en détail la situation afin que des mesures adéquates soient prises rapidement pour le renforcement des ouvrages et aussi pour que par votre intervention, nous puissions être dédommagés. Excellence, nous plaçons beaucoup d’attente dans votre médiation afin que nous ne soyons pas obligés dans les jours prochains de publier les détails dans les médias et à engager une action en justice. . Veuillez agréer, Excellence, l’expression de notre profond estime pour votre combat contre la corruption."


Un camion écrase un passant

La route a encore tué. C’était le 28 novembre dernier au secteur 25 de Bobo Dioulasso, aux environs de 19 h. En effet, un passant, qui tentait de traverser la nationale n°1, a été littéralement ramassé par un camion. Et c’est un corps décapité que les sapeurs-pompiers sont venus trouver. Selon les témoignages recueillis sur place, le passant traversait la chaussée pour emprunter un taxi de l’autre côté. Comme explication à la survenue de ce drame, l’on peut, entre autres, évoquer l’absence d’éclairage sur la voie.


4e congrès de l’AMBF : hommage à 11 membres disparus

D’avril 2006, date du choix des élus locaux dans le cadre de la communalisation intégrale, à nos jours, ils sont une dizaine de maires de commune qui sont morts au cours de l’exercice de leur mandat. En se réunissant les 27, 28, 29 et 30 novembre 2008 à Bobo Dioulasso dans le cadre de leur 4e congrès et de la 11e édition des Journées de la commune burkinabè, les membres de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) ont tenu à rendre un vibrant hommage à ces pionniers disparus, pour leurs contributions au processus de communalisation. Il s’agit notamment de Roland K. Kaboré de Thiou, Matagba Lankoandé de Piéla, Jean-Marie Ouoba de Kantchari, Ousséni Warma de Koumbri, Aline Dakuo de Doumbala, Jean-Baptiste Soura de Douna, K. Hubert Compaoré de Niagho, N. Mamadou Koné de Banfora, Amadou Béogo de Yondé, Kpa Somé de Kpuéré, et de Guinguiri Yaméogo de Yalgo.


11es Journées de la commune burkinabè : 8 maires décorés

Les 11es Journées de la commune burkinabè, ont été l’occasion de décorer un certain nombre de maires. Au nombre de 8, ils ont reçu des médailles d’honneur des collectivités locales. Ces récipiendaires ont pour noms Seydou Zagré, maire de Koudougou ; Karim Barro, maire de l’arrondissement de Konsa dans la commune de Bobo ; Souleymane Soulama, maire de Banfora ; Marc Zoungrana, maire de Dapelgo ; Assèta Ilboudo, maire de Loumbila ; Mamadou Ouattara, maire de Tangaye ; Aïcha Sanou, maire de Kougny ; Dari Somé n°1, maire de Legmoin. Kadidia Zampaligré, présidente d’honneur de l’AMBF, a également reçu la Médaille d’honneur des collectivités locales.


11 décembre dans la Boucle du Mouhoun : la presse locale dans le flou

La Boucle du Mouhoun a choisi Toma, chef-lieu de la province du Nayala, pour la commémoration régionale des festivités du 48e anniversaire de l’indépendance de notre pays. A 5 jours de cet important événement, la presse locale de Dédougou, dans son ensemble, n’a toujours pas été informée, ni du programme de la cérémonie, ni de l’état des préparatifs. Oubli, négligence ou ignorance ?


Un préjudice moral évalué à 55 millions de F CFA

Trois enfants dont l’âge varie entre 12 et 15 ans se sont noyés dans une des excavations de la mine de Mana mineral le 26 juillet 2007. Le verdict du procès qui a eu lieu le 3 décembre dernier à Dédougou sera rendu le 10 décembre prochain. En attendant, les parents de deux victimes ont réclamé respectivement au titre du préjudice moral 30 et 25 millions de F CFA. Le conseil de la défense qui a dit comprendre la douleur qu’éprouve un parent lorsqu’il perd un enfant, a cependant jugé trop élevé, ces montants, et a demandé aux magistrats de se conformer au code CIMA.

Chorales musulmanes : la 5e grande nuit pour ce 5 décembre

A 72 heures de la Tabaski, soit ce vendredi 5 décembre, l’Atelier théâtre burkinabè (ATB) sera le cadre de la 5e édition de la grande nuit des chorales musulmanes. Entre autres chorales annoncées, il y a celles de Nassoudine de tonton Zombra, Talim de Mme Sankara, la Libulmesco, l’AEEMB, l’AJFM de Tampouy et la troupe de l’AJMO. Il est prévu en plus, du théâtre et des poèmes. Cette nuit des chorales musulmanes est organisée par le G roupe d’action et de formation pour une culture islamique (GAFCI).


Journée mondiale du diabète : l’enfant et l’adolescent au menu de la célébration

Les diabétiques, à travers l’Association burkinabè d’aide aux diabétiques (ABAD), se retrouvent le samedi 6 décembre 2008 à la maison des Retraités à Gounghin à l’occasion de la journée mondiale du diabète. Plusieurs activités sont programmées autour du thème "le diabète chez les enfants et les adolescents". C’est une journée qui concerne également les non-diabétiques.


UJA-B : passation de service entre l’ancien et le nouveau bureau

L’Union des jeunes avocats du Burkina (UJA-B) organise ce vendredi 5 décembre, une cérémonie de passation de service entre le bureau sortant et le nouveau bureau entrant. Cette cérémonie se tiendra dans la salle Frédéric Titinga Pacéré à la maison de l’Avocat, à partir de 16 h 30, et s’articulera autour de deux interventions : celle du président sortant qui fera le bilan de son mandat, et celle du président entrant qui présentera le programme des activités qu’il entend mener au cours de son mandat.


Quel sort pour les nouvelles recrues de la CEB de Gon-Boussougou ?

Ce groupe de parents d’élèves de Gon-Boussougou s’inquiète du manque d’enseignants dans leur circonscription d’enseignement.

"L’objectif du MEBA est d’offrir à toutes les filles et à tous les garçons du Burkina âgés de sept à seize ans une éducation de qualité. Gon-Boussougou, circonscription située dans la province du Zoundwéogo avec trente-deux écoles, n’espère pas cet objectif. Voilà plus de deux mois que l’année scolaire 2008-2009 a commencé, et jusqu’à présent, plus de 23 salles de classes à majorité CP1 n’ont pas encore de maîtres, et aucune promesse ne se profile à l’horizon. Les élèves qui ont des maîtres n’ont pas encore reçu de kits scolaires. C’est le mercredi 3 décembre 2008 que l’inspection a convoqué les APE pour la distribution officielle de ces kits. Nous attendons de voir si ce sera effectif. Là n’est pas le problème ? A quoi vont servir ces kits scolaires si nos enfants n’ont pas d’enseignants ?

Contrairement à ce que nous vivons à Gon-Boussougou, nous apprenons que dans la même région, des CEB ont plus d’une vingtaine de suppléants. Comment comprendre ce paradoxe ? A cette allure, on se demande si la régionalisation est vraiment nécessaire. Si rien n’est fait pour palier cette situation, elle pourrait avoir des conséquences néfastes sur le processus en cours. La population de Gon-Boussougou serait soulagée si le MEBA s’investissait davantage dans la gestion et la répartition équitable de son personnel. Pendant que le personnel de l’inspection se plaint de la disparition en 2002 de l’entrepreneur chargé de la construction de son bâtiment, c’est au tour des parents d’élèves de souffrir de manque d’enseignants. Si rien n’est fait pour sauver nos enfants, on s’achemine lentement vers une année blanche."


Lacina Savadogo préside aux destinées de l’USY

Bon nombre de supporters se posaient des questions sur le nouvel entraîneur de l’Union sportive du Yatenga (USY). Mais depuis lundi 1er décembre, la nouvelle s’est répandue dans la cité de Naaba Kango. Lacina Savadogo remplacera Moïse Oura, limogé en avril dernier par le bureau exécutif de l’USY. Il a été présenté aux dirigeants, joueurs et supporters au stade municipal, le 2 décembre dernier par le président de l’USY, Abdoulaye Savadogo Zamko. Lacina était l’entraîneur adjoint de Séraphin Dargani au RCK en 2006, adjoint de l’entraîneur Guglielmo Arena à l’ASFA-Y, il était respectivement l’année dernière au Mali avec le club Débo de Mopti et ensuite au Tonnerre de Bohicon au Bénin. Il vient d’être engagé par l’USY pour la nouvelle saison. Il dit placer son contrat sous le signe de la performance et de l’organisation. Le nouveau coach aura comme adjoint, Boureima Ouédraogo alias Bédis.


Les familles franco-burkinabè ont 20 ans

L’Oasis du cheval a servi de cadre à la commémoration le 29 novembre dernier du 20e anniversaire de l’Association des familles franco-burkinabè (AFFB). Le slogan de cette manifestation, qui a magnifié les cultures du Burkina et de la France, était : "On n’a pas tous les jours 20 ans." La soirée a débuté par des jeux pour petits et grands avec la chasse au trésor, le pétanque. Un dîner spectacle, une soirée dansante agrémentés par la prestation du groupe Dunia et l’artiste Kamtaba, et une tombola ont été organisés, et le gros lot était un billet d’avion de la tombola. Il faut relever que quelques jours auparavant, l’AFFB a, dans un match de football, battu l’équipe de presse football club par 1 à 0.


Finances : le Burkina est-il indépendant ?

Dans l’écrit suivant, l’auteur, un étudiant, se pose des questions sur le CFA.

"Je suis un étudiant de 22 ans en finance comptabilité. Panafricaniste de mon état, je voudrais m’adresser à M. le Premier ministre du Faso, lui qui est économiste. Actuellement, la ville de Fada est en plein mouvement. C’est bien. Mais est-ce nécessaire, M. le Premier ministre ? Comment peut-on mobiliser plus de 6 milliards de F CFA pour fêter un mot qui nous fait peur : "indépendance" ? Ça rime à quoi, ce mot ? Après mes recherches, je me suis rendu compte d’abord que la monnaie que nous utilisons (CFA) signifie Colonie Française d’Afrique. Ensuite, cette monnaie a été créée le 25 décembre 1945 par le général de Gaulle avec pour objectif de reconquérir les anciennes colonies françaises après la Seconde Guerre mondiale. Enfin, l’usine qui fabrique le franc CFA se trouve en France, précisément à Chamailler. C’est-à-dire que la France exerce donc son veto sur cette monnaie. Alors M. le Premier ministre, vous qui êtes un grand économiste et un grand homme politique de ce pays, je voudrais savoir si économiquement le Burkina Faso et tous les autres pays qui ont pour devise monétaire le franc CFA sont réellement indépendants ?"


Sig-Noghin : un avocat pour le maire

Dans cet écrit très élogieux, Issa Maïga, un admirateur du maire de Sig-Noghin, énumère les actions qu’il a menées pour l’arrondissement.

A Sig-Noghin, nous avons tous souhaité avoir un homme de développement, un unificateur, un rassembleur, un bâtisseur à la tête de la mairie. Pour ce faire, les citoyens ont fait confiance à M. Pascal T. Ouédraogo en le votant maire de Sig-Noghin. Son esprit participatif et de développement lui permet d’être toujours à l’écoute permanente des citoyens et de travailler en parfaite synergie avec la population. En témoigne la mise en place du cadre permanent de concertation qui réunit la société civile, le conseil d’arrondissement et les services déconcentrés de l’Etat pour échanger chaque fois sur la vie de l’arrondissement de Sig-Noghin.

Par ailleurs, depuis l’arrivée de monsieur le maire en 2000 à la tête de la mairie, de nombreuses actions ont été réalisées. Je cite, entre autres :
- plusieurs bitumages et drainages de routes,
- l’éclairage de l’avenue du Yatenga,
- la construction du lycée municipal et des centres multimédias,
- don de nombreux tricycles aux handicapées, - don de nombreuses machines à coudre,
- don d’une ambulance aux sapeurs-pompiers. Tous ces dons sont les fruits d’une bonne amitié Nord-Sud qu’il a lui-même initiée. La liste n’est pas exhaustive, car de nombreuses actions sont en cours de réalisation. Cependant, certains politiciens malintentionnés qui ne pensent qu’à leurs propres intérêts ne cessent de mettre des bâtons dans la roue (élan) de développement de Sig-Noghin.

C’est à cela que je tiens à féliciter M. Pascal T. Ouédraogo pour la réalisation de ces nombreuses actions, car elles ont beaucoup contribué à développer l’arrondissement de Sig-Noghin. Je l’encourage à persévérer davantage dans ce noble chantier de développement. Je lance donc un appel à l’endroit de tous les citoyens de Sig-Noghin pour qu’ils se mobilisent davantage pour soutenir le maire dans ses grandes actions de développement durable de Sig -Noghin. Monsieur le Maire de Sig-Noghin est un homme de dialogue et de paix. Il est toujours à l’écoute permanente des citoyens, si bien qu’il se préoccupe beaucoup de leur bien-être et de leur devenir. Il incarne un modèle de maire aimé par tous. Alors, je dis non à ces politiciens qui sont contre le développement durable de l’arrondissement de Sig-Noghin."

Le Pays

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