De même, les missions à l’extérieur sont réduites au strict minimum pour les ministres qui, non seulement doivent prouver que l’objet de leurs voyages est de la plus haute pertinence, mais aussi rentrer tant que cela est possible avant le conseil des ministres. Dans tous les cas, ils ne doivent pas être absents pendant deux conseils des ministres consécutifs.

Les militaires devant le tribunal

Les assises du tribunal militaire se suivent et ont tous un dénominateur commun : montrer que les fautes commises par les hommes de tenue, que ce soit au sein de l’armée où à l’endroit d’autres citoyens ne seront plus impunies. Du reste, de sources proches des casernes, ils ont été nombreux, les agents qui ont été mis aux arrêts ou radiés de l’armée pour les fautes lourdes qu’ils ont commises. Mais, vu qu’on a affaire à la grande muette, il y a peu de bruit qui est fait autour. Il se murmure d’ailleurs que bientôt, un bilan sera disponible sur toutes assises et les condamnations qui en ont résulté.

Sommet sur le financement du développement : le Burkina fait entendre sa voix

Le président du Faso, Blaise Compaoré, est rentré hier dimanche de Doha, au Qatar, où il a pris part à la conférence internationale de suivi sur le financement du développement. Réunis autour du secrétaire général de l’ONU, initiateur de la rencontre, plusieurs dirigeants du monde ont fait l’évaluation du "consensus de Monterrey", cet ensemble d’engagements pris en 2002 par la communauté internationale pour l’atteinte des OMD (Objectifs du millénaire pour le développement) d’ici 2015. Des ONG et divers acteurs de la société civile ont également participé aux travaux. Ils ont déploré l’absence des pays développés et des institutions de Bretton Woods à la conférence. Parmi les grandes puissances, seul le chef de l’Etat français a fait le déplacement. Pour sa part, le président du Faso a souhaité que les partenaires "tiennent leurs engagements en matière d’aide au développement en consentant 0,7% de leur PIB aux pays à faible revenu". Dans les coulisses de la conférence, beaucoup de délégués ne cachaient pas en effet leur scepticisme quant à l’atteinte des OMD, du fait de la crise financière économique qui frappe les pays riches. En marge de la conférence, le président du Faso a eu un tête-à-tête avec des personnalités et des chefs d’Etat, dont l’Emir du Qatar, Cheikh Hamad Bin Khalifa Al Thani. Nous reviendrons sur ce séjour du chef de l’Etat au Qatar avec le reportage de notre envoyé spécial.

Des trafiquants d’enfants et leur complice demandent la clémence du tribunal

A Gaoua, de jeunes hommes accusés de trafic d’enfants et leur complice, le transporteur, ont fait savoir qu’ils n’avaient pas pris la mesure de la gravité de leurs actes. C’est pourquoi ils ont demandé la clémence du Tribunal de grande instance de Gaoua. Certains d’entre eux ont fait savoir que les enfants en question étaient leur frère ou leur cousin. En attendant le délibéré le 2 décembre prochain, le procureur a requis 12 mois ferme contre eux.

Ecole Kossodo "C" : des précisions

L’auteur d’un écrit paru dans nos colonnes sur le fonctionnement de l’APE de l’école Kossodo "C" apporte ici quelques précisions sur ses précédentes déclarations.

"Je viens par la présente vous remercier pour la publication de mon écrit du 13 novembre dernier traitant de la gestion des écoles primaires dans notre pays. Cela témoigne de l’attachement que vous portez aux questions liées à ce sujet. Je reviens cependant rappeler que c’est une préoccupation assortie de propositions faites aux responsables du département afin qu’ils puissent assainir la gestion de la cotisation des parents d’élèves, car ce sont des fonds publics qui méritent d’être gérés avec transparence. Mon exemple sur l’école Kossodo « C » est une situation que je connais et qui a suscité mon interpellation, car il en existe dans d’autres écoles. La parution de l’écrit a eu d’ailleurs pour mérite d’éclairer les parents sur les cotisations de l’année dernière qui s’élèveraient à environ 800 000 F CFA au lieu de 1 100 000, comme je l’avais écrit. Mon objectif n’est pas d’offenser ou de nuire à qui que ce soit. C’est le manque de bilan et, par conséquent, de transparence dans la gestion qui m’a conduit à ces estimations erronées. De ce fait, je présente mes excuses à ceux qui se sentiront offensés à travers l’écrit, et je maintiens que c’est un cas qui n’est d’ailleurs pas le seul, et cela mérite d’être corrigé."

Donneurs de sang : la fédération nationale est née

La fédération nationale des donneurs de sang a été portée sur les fonds baptismaux le samedi 22 novembre dernier. Les différentes associations qui opéraient sur le terrain, ont décidé de mettre ensemble leurs énergies pour mieux promouvoir le don de sang volontaire et accompagner le Plan national de développement sanitaire. Après avoir amendé et adopté les statuts et règlement intérieur, elles ont mis en place un bureau exécutif fédéral dirigé par Jean Bosco Zoundi de l’association SOS Sang.

Les filles de Barack Obama feront de petits travaux à la Maison- Blanche

Selon cet article de l’AFP, le président élu Barack Obama et son épouse Michelle, ont affirmé que leurs deux filles ne resteront pas les bras croisés à la Maison-Blanche, et qu’elles devront notamment s’occuper de leur nouveau chiot. Sasha, sept ans, et Malia, dix ans, devront s’acquitter de petits travaux de routine, a affirmé Barack Obama dans une interview accordée à Barbara Walters, et diffusée mercredi sur ABC-TV. "Nous leur avons parlé de ça. Nous ne voulons pas laisser des détritus sur les pelouses de la Maison-Blanche. Elles vont devoir travailler." Les Obama ont promis à leurs filles qu’elles pourraient avoir un petit chien après l’élection, mais la famille n’a pas encore choisi l’animal. Les deux filles devront en tous cas emmener leur chiot se promener et s’occuper du nettoyage. Les Obama ont aussi affirmé qu’elles participeront à des travaux autour de la maison. "C’est la première chose que j’ai dite au personnel quand je suis arrivée", a souligné Michelle Obama. "J’ai dit, ’vous savez, nous allons devoir poser des limites, elles vont devoir faire leur lit, et faire des travaux de nettoyage.’"

La route a encore tué

Ce lecteur revient sur un accident survenu récemment sur l’axe Ouaga-Pô. Il profite de l’occasion pour donner quelques conseils aux transporteurs routiers.

"A peine 2 semaines après l’accident tragique de Boromo, c’est le tour de la nationale n°5 (Ouaga-Pô) de susciter des larmes dans des familles. C’est le jeudi 27 novembre 2008 autour de 22h 30 que j’ai emprunté un minicar dans mon village profond Zécco dans la province du Nahouri pour Ouagadougou. A l’entrée de Bion, un village situé entre Nobéré et Nobili, une longue file de véhicules attire l’attention des passagers. Que s’est-il passé encore ? Un accident. Selon ceux qui étaient sur les lieux, tout serait venu d’une carrosserie en provenance de Ouagadougou qui a crevé et s’est stationnée au bord de la voie sans qu’un signal de stationnement ne soit déposé.

C’est ainsi qu’aux environs de 19h, la lumière faisant défaut, un camion venant du Ghana et un véhicule en provenance de Ouagadougou rempli de bétail se sont heurtés. Cette collision a fait 2 morts sur place et 7 blessés dont 3 graves évacués à l’hôpital Yalgado Ouédraogo. C’est après les efforts considérables de la police de Noberé et de Manga à qui je profite exprimer mes félicitations pour leur dévouement de bien servir la nation et aussi le professionnalisme dont ils ont fait montre dans les lieux, que les corps seront acheminés vers le Ghana et la voie libérée.

Aux familles éplorées des accidents de Boromo et Bion j’adresse mes condoléances. Quant aux chauffeurs et aux usagers de la route, sachez qu’une indiscipline routière coûte très cher, la vie. Chauffeurs, à défaut d’un triangle de sol, cherchez des feuilles d’arbres pour marquer votre stationnement en cas de panne. Cela ne vous coûte absolument rien. Aussi, quand vous voyez un véhicule stationné, ralentissez car vous n’êtes pas le seul à circuler. Si les 2 chauffeurs avaient modéré leur vitesse la surprise de se voir nez à nez avec un autre véhicule n’aurait pas créé un tel désastre. N’oubliez surtout pas que le contrat de transport qui nous lie c’est de nous transporter d’une localité à une autre et non d’un monde à un autre. A tous prudence, prudence, prudence."

Appel à l’ADF/RDA

Guesrima Ousmane Ouédraogo, retraité de l’USAID, résidant au secteur 13, rectifie ici un passage de son texte publié dans notre édition du vendredi 28 novembre 2008 et dans lequel il lançait un appel à l’ADF/RDA (Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain).

"Monsieur le Directeur, Je viens humblement m’excuser de l’erreur de frappe dans le document que vous avez accepté publier sur mon appel à l’ADF/RDA et dont je vous remercie. En lieu et place de "réhabilitation de feux les présidents Maurice Yaméogo, Saye Zerbo avec restitution de leurs biens", il fallait bien sûr lire : "réhabilitation de feu le président Maurice Yaméogo, du président Saye Zerbo, avec restitution de leurs biens". Et longue vie au président Saye Zerbo ! En Moaga, je dis à mon estimé "esclave" que le voilà gratifié, à cause de cette erreur de frappe, d’au moins 10 ans de vie supplémentaire et que c’est donc lui qui doit me remercier !"

Savane FM déménage

Notre confrère Savane FM a déménagé de l’immeuble Hôtel Delwendé (à Ouagadougou) pour aménager dans ses nouveaux locaux sis sur l’avenue de la Dignité du quartier Pissy.

Le ministre nigérian des Affaires étrangères fier du Burkina

En séjour au Burkina dans le cadre de la 61e session du conseil des ministres de la CEDEAO, le ministre des Affaires étrangères de la République fédérale du Nigeria, Chief Ojo Maduekwe, a échangé avec la communauté nigériane du Burkina, dans la soirée du vendredi 28 novembre 2008, à la résidence de l’ambassadeur du Nigeria à Ouaga. Cette rencontre qui a été élargie à la presse a été l’occasion pour le diplomate nigérian de donner son point de vue sur quelques sujets de l’actualité politique et économique internationale. Pour les conflits en Afrique, notamment en RD Congo, au Soudan, au Zimbabwe, etc., le ministre nigérian des Affaires étrangères pense qu’il y faut des solutions diplomatiques.

Il a aussi indiqué qu’il est impérieux que les Etats africains se concertent en vue de mettre en place une stratégie internationale contre le trafic de la drogue dont la sous-région ouest- africaine devient de plus en plus une plaque tournante. Chief Ojo Maduekwe qui était assisté de l’ambassadeur Mark B. Egbe, a également traduit sa compassion vis-à-vis des populations de Bombay, la capitale indienne en proie à des attaques terroristes depuis quelques jours. Le ministre nigérian des Affaires étrangères qui dit avoir visité le Burkina en 1994, puis en 2006, pense que notre pays se développe à grands pas. Il a aussi félicité le Burkina tout entier à travers le président du Faso, pour le 48e anniversaire de l’indépendance que la nation tout entière s’apprête à célébrer le 11 décembre prochain. Le diplomate venu d’Abuja a enfin indiqué que la signification du Burkina Faso, c’est-à-dire « Pays des Hommes intègres » est l’un des plus beaux et plus symboliques noms de pays dans le monde entier. C’est un nom plein de sens, a dit Chief Ojo Maduekwe, qui invite les Burkinabè à être fiers de leur pays.

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Obama brise les derniers tabous raciaux

Georges Zida, un de nos lecteurs, revient sur le fameux slogan de campagne de Barack Obama et sur sa portée.

""Yes, we can ! yes, we can ! we can !" Tel fut le slogan de défi audiovisuel de la campagne électorale de M. Barack Obama, un Afro-américain candidat à l’élection présidentielle du 4 novembre 2008 aux Etats-Unis d’Amérique. "Oui, nous pouvons !" Qu’est-ce qu’ils peuvent en fait, Obama et ses sympathisants ? Oui, après la suppression de la discrimination raciale dans les lieux publics américains, et l’abolition de l’esclavage en 1865 chèrement acquises, nous pouvons briser à présent les inégalités raciales qui minent illégalement notre chemin et nous hisser à la plus haute marche du podium social. "Yes, we can !"
Effectivement ils ont pu."

Championnat international de Boxe : Irissa Kaboré s’exile au Ghana

En mai dernier, le Burkinabè Irissa Kaboré dit le Kaïd a conquis avec brio, la ceinture du championnat du monde international IBF des super welters de boxe. Le 20 décembre prochain, il défendra ce titre à Ouagadougou. Son adversaire est un Ukrainien et a pour nom Vlmadimir Khodokovski. C’est pour donner un autre rythme à sa préparation que Irissa Kaboré et son entraîneur Jean-Pierre Mahé séjournent depuis le vendredi 28 novembre dernier à Accra. Dans la capitale ghanéenne, ils vont affûter leurs armes dans la salle de l’ancien champion du monde du Ghanéen Nelson Azumah. L’avantage, selon Jean-Pierre Mahé, est qu’ils auront une gamme variée de sparring-partenaire autour de 300 et sont des professionnels. Le travail sera basé sur les gants, parce qu’ils ont fait le maximum des aspects physiques et techniques à Ouagadougou. La préparation va durer un peu plus de 2 semaines, puisqu’ils seront de retour le 15 décembre prochain. Ainsi, ils auront 5 jours de concentration pour le rendez-vous du 20 décembre.

Direction régionale de l’Action sociale des Cascades : les chefs de service renforcent la concertation

Renforcer la concertation dans le secteur de l’Action sociale et de la Solidarité nationale dans la région des Cascades, tel était l’objectif visé par la deuxième conférence des directeurs et chefs de service de l’Action sociale, tenue les 21 et 22 novembre 2008 dans la salle de réunions de ladite direction. L’ouverture des travaux a été présidée par Athanase Traoré, conseiller du gouverneur, qui a représenté Fatimata Legma. Durant les 48 heures, les participants issus des deux directions provinciales de la Comoé et de la Léraba, des centres Bissongo et d’éducation préscolaire, ont passé en revue plusieurs thèmes. C’est ainsi qu’ils ont examiné le rapport d’activités de l’année 2008 et élaboré les activités de 2009. Ils ont en outre suivi avec attention les résultats de l’étude faite sur les violences faites aux enfants et ceux de l’enquête menée sur les conditions de travail et de vie des filles servant dans les bars, maquis et restaurants de la ville de Banfora.

Région du Centre : un abattoir pour Sané

Le village de Sané dans la commune rurale de Tanghin- Dassouri dispose désormais d’un abattoir. La réception officielle de cet ouvrage a eu lieu le dimanche 23 novembre 2008. D’un coût global estimé à deux millions cent cinquante mille F CFA (2 150 000), cet ouvrage a été acquis grâce au fruit de la coopération entre le village de Sané et l’Autriche, à travers Abraham Sacha, un citoyen autrichien. Ce centre d’abattage vient allonger la liste des réalisations dont le village de Sané a pu bénéficier grâce à cette amitié vieille de plusieurs années. En terme de réalisation, on peut citer une banque de céréales, une école à six classes, un CSPS. Cette cérémonie d’inauguration a été présidée par Patrice Nikièma, président du Conseil régional du Centre, et parrainée par le maire de Tanghin-Dassouri, Adama Zongo.

Patrice Nikièma, président du Conseil régional, a, au nom de ses pairs, manifesté toute sa gratitude à toute la population de Sané pour leur grande mobilisation. De même, il a profité pour inviter les bénéficiaires à en faire un bon usage et à se mobiliser dans les jours à venir pour les projets futurs tels que les activités rentrant dans le cadre de la protection de la forêt communale et les travaux sur les pistes rurales reliant Tanghin-Dassouri à Sané-Nabitenga. Précisons que plusieurs autorités administratives et politiques, coutumières et religieuses ont rehaussé l’éclat de cette cérémonie en effectuant le voyage de Sané. Pour joindre l’utile à l’agréable, les troupes culturelles de la localité ont tenu en haleine tout ce public à travers leurs brillantes prestations.

11-Décembre à Fada : "Tout va bien"

Les préparatifs de l’inédit 11-Décembre qui se tiendra bientôt à Fada vont bon train. C’est le constat que fait le comité ministériel mis en place à cet effet et qui se réunit, depuis la formation du dernier gouvernement, en septembre dernier tous les jeudis.

Encore plus de places pour la parenté à plaisanterie

Selon Olivier Kaboré qui apporte sa contribution à la promotion de la culture au Burkina, il faut accorder davantage d’intérêt à la parenté à plaisanterie.

S’il y a un bien plus que précieux qui fait partie de notre patrimoine culturel national, c’est bel et bien la parenté à plaisanterie. Je suis particulièrement heureux que de nombreuses bonnes volontés ne ratent pas l’occasion, et même qu’elles en créent, de magnifier et tenter de perpétuer ce phénomène à tous les niveaux des relations concernées. Rien de tel lorsque, à l’occasion d’une séance de reboisement, on voit par exemple un Samogo qu’un groupe de Mossis simulent de mettre en terre en lieu et place d’un plant.

Qui n’en a pas ri à volonté ? A ces efforts de mes compatriotes, je voudrais ajouter ma petite contribution en suggérant, si ce n’est déjà fait, singulièrement à l’examen des responsables des régions administratives (gouverneurs), la création de places de parents à plaisanterie, sinon dans tous les chefs-lieux de province, du moins dans ceux des régions. Il est aisé dès lors d’imaginer toutes les initiatives liées au maintien et à la promotion de la parenté à plaisanterie aussi bien au niveau local qu’à l’échelle nationale. L’opportunité sera donnée à tous les acteurs de ce pan de notre culture de se montrer encore plus entreprenants pour cimenter davantage notre société et montrer la voie à suivre aux générations futures. Vivement que cette perspective soit sérieusement envisagée et par nos gouverneurs et par le ministre en charge de la Culture.

Le Pays