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POT-POURRI : La mise en garde de Tertius Zongo aux ministres et DG

Publié le vendredi 28 novembre 2008 à 00h52min

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Dans une lettre circulaire qu’il a adressée à tout ministre et à tout responsable d’établissement public de l’Etat, Tertius Zongo n’a pas titubé sur les mots pour mettre ceux-ci en garde contre les dépenses somptueuses de fin d’année. Voici la correspondance que le Premier ministre a fait parvenir auxdites autorités et dont nous avons pu avoir copie.

"Il m’a été donné de constater que plusieurs sociétés et établissements publics de l’Etat s’adonnent à des dépenses somptueuses en prenant prétexte sur les fêtes de fin d’année ou la nécessaire promotion de l’image de leur entreprise. En effet, il n’est pas rare de voir des livraisons de fortes quantités de boissons d’appellation contrôlée prétendument destinées à la consommation des personnalités. Les dépenses liées à la publicité par l’objet font également partie de ces dérives financières et ostentatoires. Si cette approche répond en partie à la volonté d’assurer une visibilité de vos domaines professionnels respectifs, il n’en demeure pas moins qu’elle occasionne des dérives avérées de gestion dont on se pose de réelles questions sur leur finalité et leur pertinence. Tout en ne remettant pas en cause la poursuite de vos efforts de communication, je vous invite à la retenue dans une période ou toute économie, si minime soit-elle, participe de la recherche de solutions à une bonne gouvernance. L’exercice budgétaire 2008 a été éprouvant et doit nous imposer une rigueur de gestion."


Procès des présumés auteurs des casses à Banfora : 15 condamnés, 6 relaxés

Le procès des présumés auteurs des casses du 21 juin dernier à Banfora a livré le 27 novembre dernier à Bobo Dioulasso son verdict, du moins pour ce qui est du volet pénal, l’aspect responsabilité civile étant renvoyé à un autre procès. Le tribunal, qui jugeait le dossier depuis la veille, a finalement prononcé des condamnations. Ainsi, le caporal Simon Bationo, cerveau des représailles des 19 éléments du 21e Régiment d’infanterie commandos de Banfora contre des civils et leurs biens, a été condamné à 6 mois ferme, assortis d’un dépôt. 13 de ses camarades impliqués dans l’affaire ont été, pour leur part, condamnés à 12 mois avec sursis.

Quant à Adama Sourabié et Norbert Kam, deux des trois civils qui ont comparu avec les 19 militaires, ils ont écopé respectivement de 8 et 6 mois de condamnation avec sursis. Fernand Sanou, le 3e prévenu civil, lui, a été relaxé. Cinq des dix-neuf éléments de la 21e RIC de Banfora ont également eu droit à la clémence du tribunal. Il ont purement et simplement été relaxés. Ce qui n’a pas été le cas de l’adjudant-chef Ira Batié impliqué dans une affaire d’accident de la circulation. Il a été condamné à payer au total 38 000 F CFA, au titre des dédommagements : 6 000 F pour défaut de maîtrise, 16 000 F pour coups et blessures, et 16 000 F pour dégradation de biens. Par ailleurs, deux autres dossiers étaient au programme du tribunal militaire présidé par Boukary Diallo, mais ils ont été finalement renvoyés à des procès ultérieurs, les conditions n’étant pas réunies pour les traiter.


Gaoua : un abbé à la barre

Un écclésiaste, incarcéré depuis deux semaines, était à la barre au Tribunal de grande instance de Gaoua le 25 novembre dernier. Il était accusé d’attentat à la pudeur sur une jeune fille de Legmoin. Le tribunal a constaté au cours du procès qu’en réalité, le sieur Dabiré devait plutôt répondre d’un autre chef d’accusation. Celui de viol, étant donné que la jeune fille porte une grossesse de plusieurs mois. Il était d’ailleurs consentant pour lui verser une pension alimentaire de 10 000 F CFA par mois. C’est donc la chambre criminelle qui va désormais se charger du dossier. Bien des observateurs se posent des questions au sujet de ce prêtre qui n’a eu de cesse d’écorner par ses actes l’image de l’Eglise. Puisque c’était encore lui qui fut accusé d’avoir violé une élève qui était sous sa tutelle à Diebougou. De source digne de foi, sa hiérarchie, très embrassée par ses agissements, aurait décidé de ne plus lui confier la responsabilité d’un culte.


Des trafiquants d’enfants et leur complice demandent la clémence du tribunal

A Gaoua, de jeunes hommes accusés de trafic d’enfants et leur complice, le transporteur, ont fait savoir qu’ils n’avaient pas pris la mesure de la gravité de leurs actes. C’est pourquoi ils ont demandé la clémence du Tribunal de grande instance de Gaoua. Certains d’entre eux ont fait savoir que les enfants en question étaient leur frère ou leur cousin. En attendant le délibéré le 2 décembre prochain, le procureur a requis 12 mois ferme contre eux.


Evacuation sanitaire : la femme du ministre de la Justice de retour

Victime d’un accident de la circulation le dimanche 9 novembre 2008 sur l’axe Toma-Gassan, Mme Korotimi Koté, députée CDP du Mouhoun, a été évacuée en France le 13 novembre 2008. C’est là-bas que l’épouse de Zakaria Koté, ministre de la Justice, qui a bénéficié de soins adéquats, a été remise sur pied. L’intervention qu’elle a subie s’est bien déroulée selon nos sources, et les inquiétudes que l’accident avait suscitées çà et là se sont donc vite dissipées. Après ses soins, Mme la députée est rentrée au Burkina dans la nuit du mercredi 26 novembre dernier. Toujours selon nos sources, Mme Koté qui poursuit sa convalescence et sa rééducation sur place, marche pour l’instant à l’aide de béquilles. Prompt rétablissement à l’épouse du ministre de la Justice.

Ouahigouya : Guillaume Soro, parrain de la 11e coupe de l’espoir

La capitale du Yatenga, Ouahigouya, sera une fois de plus en fête ce week-end. Le tout Ouagadougou et bien d’autres localités du monde sportif, et même des affaires va s’y donner rendez-vous. En effet, la 11e édition de la coupe de l’Espoir dont l’initiateur est Boureima Badini, représentant du Facilitateur en Côte d’Ivoire, va prendre son envol le samedi 29 novembre à 15h30 au stade de Ouahigouya. Cette édition a un parrain bien particulier, en la personne du Premier ministre de Côte d’Ivoire, Kigbafory Guillaume Soro, qui sera bel et bien de la partie, à moins d’un cas de force majeur.


Présidence de l’AMBF : Simon Compaoré plébiscité pour 2 ans encore

Entre autres résultats du quatrième congrès de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), tenu le 27 novembre 2008 à Bobo Dioulasso, l’on peut retenir la reconduction de Simon Compaoré comme président pour les deux ans à venir à la structure. Désigné par acclamation, le maire de la capitale aurait posé comme seule condition d’acceptation de ces nouvelles charges, la reconduction des autres membres du bureau sortant estimés à 52 personnes. Ce qui a été accepté par les congressistes, certainement satisfaits du bilan de l’équipe sortante. Toutefois, des ajustements s’imposent dans le bureau reconduit de l’AMBF, au regard du fait que certains membres sont devenus députés à la faveur des élections législatives de 2007. Nous reviendrons en détails sur la manifestation dans nos prochaines éditions.


FESPACO 2009 : le comité d’organisation installé

Le comité d’organisation de la 21e édition du FESPACO a été installé le jeudi 27 novembre dernier, sous la présidence de Mme Chantal Compaoré, épouse du Chef de l’Etat et marraine de l’édition. En attendant de revenir plus en détails sur cette cérémonie dans nos prochaines éditions, nous vous proposons ici les membres du comité présenté par le ministre Filippe Savadogo de la Culture, du Tourisme et de la Communication.

Président : Monsieur Souleymane Ouédraogo (SG/ MCTC) Délégué Genéral : Monsieur Michel Ouédraogo Conseillers : M. Rasmané Ouédraogo (Chargé de mission/MCTC) (Coordinateur des questions de relations publiques) ; M. Adama Barro (Conseiller Technique/MCTC) (Coordinateur des questions protocolaires) ; M. Clément Tapsoba (Conseiller DG FESPACO) (Coordinateur des rencontres professionnelles) ; Colonel Jean Simporé (Direction des sports, des Arts et de la Culture/MD) (Coordinateur des questions de sécurite et de logistique) M. Yacouba Traoré (Directeur TV/RTB) (Coordinateur des questions de communication) ; Mme Aminata Ouédraogo (Conseiller Technique/MCTC) (Coordinatrice des questions du Marché) ; M. TRAORE Nissy Joanny (Conseiller DG FESPACO) (Coordinateur des questions de prix spéciaux et jurys) - Presidents de commissions : 1. Communication et Relations publiques : Lucie KERE (DCRP/FESPACO) 2. Protocole : Représentant MAECR 3. Sécurité : Joseph ZABRE (DRPNC) 4. Programmation : Ardiouma SOMA (DCA/FESPACO) 5. Jurys officiels : Prosper Ouédraogo (ISIS) 6 Prix spéciaux : Issouf Tapsoba. (DCN) 7. Presse : Gervais HIEN (FESPACO) 8. Finances : Baba Ouédraogo (DAF/FESPACO) 9. Infrastructures : Patrice Diallo (DAF/FESPACO) 10 Marché du Film : Suzanne Kourouma 11 . Rencontres professionnelles : Zakaria Héma (DG/CN) 12. Galerie marchande : Djibril Boundi (ONAC) 13. Transport : Alphonse Bagemon/DPAE 14. Animations culturelles et visites touristiques : Soulémane Ouédraogo (DG/ONTB) 15. Santé : Dr Françis Liliou (MSL) 16 Accueil et séjour : Gustave Diasso (DGT) /MCTC 17. Espace junior : Guy Désiré Yaméogo(DMPF/FESPACO).


Présidence du Faso : Blaise Compaoré à la conférence de suivi sur le financement du développement

Le président Blaise Compaoré participera à la première conférence de suivi sur le financement du développement qui se tiendra à Doha, au Qatar, du 29 novembre au 2 décembre 2008. Organisée par les Nations unies, cette réunion fera le bilan de la mise en œuvre des engagements pris en mars 2002, lors de la conférence de Monterrey, au Mexique. La communauté internationale avait adopté un consensus portant notamment sur la mobilisation des ressources financières nationales au service du développement, les investissements étrangers directs, les flux financiers privés, le commerce international, et la dette extérieure des Etats en développement. La conférence de Doha est d’autant plus attendue qu’elle se tient à un moment où le monde est confronté aux crises alimentaire et financière.

Enseignements primaire et secondaire : le calendrier de l’année scolaire

Ce communiqué de presse indique comment va se dérouler l’année scolaire 2008-2009.

"Conformément à l’arrêté interministériel n° 2008-0119/MESSRS /MEBA, le calendrier de l’année scolaire 2008-2009 est fixé ainsi qu’il suit :

Premier trimestre : du mercredi 1er octobre 2008 au mercredi 31 décembre 2008

- Jeudi 11 décembre 2008 : Fête nationale (férié) ;
- Du mardi 23 décembre 2008 après les cours de l’après-midi au samedi 3 janvier 2009 inclus : congés du premier trimestre.

Deuxième trimestre : du lundi 5 janvier 2009 au mardi 31 mars 2009

- Lundi 5 janvier 2009 : reprise des cours ;
- Du samedi 21 mars 2009 après les cours au mardi 31 mars 2009 inclus : congés du deuxième trimestre.

Troisième trimestre : du mercredi 1er avril 2009 au mercredi 15 juillet 2009

- Mercredi 1er avril 2009 : reprise des cours ;
- Vendredi 1er mai 2009 : Fête du travail (férié)
- Samedi 30 mai 2009 : Fin des cours au secondaire ;
- Mercredi 3 juin 2009 : début des examens et concours scolaires ;
- Vendredi 10 juillet 2009 : fin des cours au primaire ;
- Mercredi 15 juillet 2009 : fin de l’année scolaire 2008-2009.


Rentrée scolaire 2009-2010

- Mercredi 15 septembre 2009 : Rentrée administrative ;
- Jeudi 1er octobre 2009 : Rentrée pédagogique."

60 bougies pour le lycée Yamwaya

Nous vous proposons le programme de célébration du 60e anniversaire du lycée Yamwaya, du 27 au 29 novembre 2008.

Jeudi 27 novembre Matinée 7h30 : Dépôt de gerbes de fleurs sur les tombes des feux Antoine Roche et Amadé Issouf Jean François Ouédraogo ; 9h : Conférence sur le thème : "Du cours normal Antoine Roche au lycée Yamwaya : enjeux et défis d’une formation de qualité au service du développement." Soirée 15h : Campagne de sensibilisation sur le VIH/Sida et les IST ; 18h au lycée : Messe de requiem en mémoire des disparus.

- Vendredi 28 novembre Matinée 9h : Compétitions culturelles (poèmes, théâtres, etc.) suivies d’une animation par les élèves ; Soirée 14h30 : Match de football : finale de la coupe interclasses.

- Samedi 29 novembre : Cérémonie officielle Soirée 14h30 : Match de football :
- En lever du rideau : Anciens du CNARO/lycée Yamwaya#Anciens du CEG/lycée Yadéga ;
- En compétition : Lycée Yamwaya#lycée provincial de Koudougou ;
- Remise de prix des compétitions culturelles et sportives ; 16h : Concert avec l’orchestre national ; 21h : Bal de clôture.

NB : Départ à la maison du Peuple à 6h30 par un car au prix de 2500F aller-retour.


Me Pacéré : 35e anniversaire du serment d’avocat

Me Titinga Frédéric Pacéré, avocat à la Cour, ancien Bâtonnier, commémore le 28 décembre prochain, à Manéga, le 35e anniversaire de sa prestation de serment d’avocat. C’est le 9 novembre 1973 que Me Pacéré a prêté serment devant l’Assemblée générale de la Cour d’appel de Haute-Volta (aujourd’hui Burkina Faso), ouvrant par la même occasion, la profession d’avocat dans le pays. La commémoration, initialement prévue pour le 9 novembre dernier, a été reportée au 28 décembre en raison des contraintes professionnelles de Me Pacéré. Avocat principal de la défense depuis 1998 devant le Tribunal pénal d’Arusha, en Tanzanie, il était en effet en pleine session. Rendez-vous est donc pris pour le 28 décembre, à Manéga, pour la grande cérémonie populaire sur l’esplanade du musée, à 14h.


Mutuelle de la CNSS : un car à problème

La vente aux enchères d’un car accidenté de la mutuelle de la CNSS ne fait pas l’unanimité, si l’on en croit cet écrit émanant d’un membre de la mutuelle.

"Par communiqué n°08/001 du 24/11/2008, le président de la mutuelle de la CNSS a informé les adhérents de la vente aux enchères, au plus offrant et sous pli fermé, du car accidenté de marque Toyota coaster immatriculé 1110 0564 RF, propriété de la mutuelle. Naturellement, cela ne pose pas de problème s’il est vrai qu’il n’y a pas d’autre alternative. Mais connaissant l’esprit qui se cache derrière certaines initiatives, rappelons-nous les survêtements mal confectionnés et que sais-je encore, je ne peux m’empêcher de me poser certaines questions que j’invite d’ailleurs les autres adhérents à faire siennes : 1) l’assemblée générale des adhérents a-t-elle décidé de cette vente ? 2) y a-t-il eu une expertise qui conclut que le car ne peut plus être en service ? 3) la mutuelle manque-t-elle d’argent pour remettre le car en l’état ? 4) la mutuelle aura-t-elle encore les moyens pour en acquérir un autre ? 5) quelles sont les intentions des vendeurs ? (prix de vente : 2 000 000 F CFA). En tout cas, je pense qu’il est grand temps que le personnel de la CNSS en général, et les adhérents en particulier, se penchent sur leur « chose », car la plupart des dirigeants de l’équipe actuelle s’en vont à la retraite dans cinq ans. Je ne pense pas non plus que c’est à la veille de leur départ qu’ils doivent redynamiser la mutuelle, c’est-à-dire procéder à la relecture des textes. C’est maintenant, et la direction générale a intérêt à s’y investir, car un conflit collectif est vite arrivé."


Simon Compaoré fait le ménage à Boinsyaaré

Dans notre édition du lundi 24 novembre 2008, nous évoquions le cas de Boinsyaaré, ce grand marché de portables douteux qui se situe entre le rond-point de la Femme et le mur d’enceinte de l’aéroport international de Ouagadougou. Simon Compaoré s’est rendu sur les lieux. A la tête des agents de la police municipale et des femmes de la Brigade verte, le bourgmestre a fait le ménage. Le coin a été dégagé des vendeurs de portables suspects, pour la plupart à d’honnêtes citoyens et d’autres individus mal famés. Simon Compaoré qui dirigeait lui-même les opérations le mardi 25 novembre dernier n’a pas manqué de donner du coeur à l’ouvrage. L’incivisme notoire dont font preuve certains Ouagalais avait fini par consacrer l’insalubrité de ces lieux. Les caniveaux sur une bonne longueur sont remplis de sachets noirs et toutes sortes de déchets qu’y jettent les commerçantes qui s’étaient installées anarchiquement sur les lieux.


ADF/RDA : quel positionnement politique ?

Dans cet écrit parvenu à notre Rédaction, un "observateur de la scène politique" estime que la position de l’ADF/RDA sur l’échiquier politique burkinabè est ambiguë.

"J’ai suivi la conférence de presse de l’ADF/RDA qui expliquait les conditions de la tenue de son prochain congrès. C’est bien qu’ils puissent avoir dans les 30 millions de F CFA pour le congrès. C’est bien que tous les postes soient soumis à l’élection jusqu’à celui de président. Ce qui a manqué pourtant, c’est la décision courageuse d’adopter une attitude conséquente dans l’emplacement à l’opposition ou à la majorité. On ne peut pas, si on ne se trouve pas dans un cas de gouvernement d’union, de salut public, de crise, être au gouvernement et dire qu’on est de l’opposition ; la chose est pire quand on décide de soutenir le président du Faso et son programme et qu’on collabore avec l’association qui le soutient. Et c’est ce qu’a confirmé l’ADF/RDA à sa rencontre avec les médias. Si ça ne gênait pas ou ne regardait que ce parti, on n’allait rien dire, mais ça brouille les cartes, c’est mauvais pour la démocratie. C’est ce qui fait qu’à l’extérieur même, on ne nous prend pas au sérieux. Cette situation que Salif Diallo a eu le courage de dénoncer comme toute l’opposition depuis fort longtemps, doit cesser, et les congressistes doivent avoir le courage de poser le problème si les dirigeants ne le font pas."


Donneurs de sang : la fédération nationale est née

La fédération nationale des donneurs de sang a été portée sur les fonts baptismaux le samedi 22 novembre dernier. Les différentes associations qui opéraient sur le terrain, ont décidé de mettre ensemble leurs énergies pour mieux promouvoir le don de sang volontaire et accompagner le Plan national de développement sanitaire. Après avoir amendé et adopté les statuts et règlement intérieur, elles ont mis en place un bureau exécutif fédéral dirigé par Jean Bosco Zoundi de l’association SOS Sang.


ADF/RDA : un sigle contesté

Guebrima Ousmane Ouédraogo, retraité de l’USAID, demande, dans cet écrit, aux congressistes de l’ADF/RDA de se séparer du sigle ADF. Il explique pourquoi. L’ADF/RDA tient son congrès en fin novembre. Je ne suis pas de ce parti mais, comme d’autres Burkinabè, je veux suivre à mon niveau le déroulement des travaux des responsables et militants de ce parti. Les raisons sont là.

Les partis, pour moi, doivent, chacun à son niveau, aider à asseoir et à renforcer la démocratie. Quand ça ne marche pas de leur côté, ça ne marche pas non plus dans la conduite démocratique du pays. C’est ce qui fait que je veux suivre le travail du parti de l’Eléphant en souhaitant qu’il arrive à trouver dans la vie politique, la place qui serve ses intérêts et serve les intérêts du peuple. Je suivrai surtout le congrès parce que je souhaite vraiment, au fond de mon cœur, que parmi les décisions qui vont sortir des travaux, il y ait celle qui abandonne la partie ADF dans le sigle ADF/RDA.

Ca va grandir les responsables de ce parti. Je le dis parce que l’ADF a été créée dans ma cour et je sais après quelles souffrances ça a été fait. Je sais aussi dans quelles douleurs nous avons tout fait pour que le sigle ADF soit sauvegardé par entente ou devant la justice, mais les graines de la division étaient semées dans le parti. Tout cela n’a pas marché. Moi, je ne dis pas que c’est la loi de la politique pour pouvoir supporter. Je pense beaucoup à ces jours, ces mois et ces années pendant lesquels on a parcouru tout le pays, jour et nuit, pour faire connaître le sigle. Il y en a même qui sont morts en faisant campagne pour l’ADF : "Laafi né ribo." Quand je pense aujourd’hui que tout cet héritage fait de victoires se retrouve fondu dans un autre parti !

Un héritage fait de grandes conquêtes (reprise des dégagés et des licenciés ; libération des détenus au Conseil ; réhabilitation de feus les présidents Maurice Yaméogo, Saye Zerbo avec restitution de leurs biens ; réhabilitation de la mémoire de Thomas Sankara...) mais aussi de douloureuses défaites : déstabilisations, débauchages... ! C’est très pénible, et je sais que beaucoup, qui n’ont même pas l’intérêt que j’ai vis-à-vis de l’ADF, pensent comme moi. Je pense que ce changement peut avoir lieu car le RDA a déjà existé en RDA tout court, sans un autre sigle. Si on a connu l’UDVIRDA avec le président Maurice Yaméogo, le PDV/RDA avec Gérard Kango Ouédraogo, on a aussi connu le RDA tout court à l’avènement de la 4e République. Donc, voilà mon souhait qui, s’il était réalisé, allait me soulager un peu."


Lutte contre le Sida : "Afrique jeunesse" s’engage

Dans le cadre des manifestations commémoratives de la Journée mondiale du sida 2008, le Réseau Afrique jeunesse, en partenariat avec le PAMAC et des associations de lutte contre les IST/VIH/SIDA, organise un corridor de promotion du conseil dépistage volontaire (CDV) dans la région de la Boucle du Mouhoun du 28 novembre au 1er décembre 2008, sous le patronage du gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun. Sous la forme d’une croisade , le corridor de promotion du CDV qui consistera à mener concomitamment des activités de conseils/dépistage sur les axes Boromo-Dédougou et Toma-Dédougou, sera couplée à des opérations de dépistage volontaire.


Goethe-institut : un atelier sur la caricature politique

Le Goethe-institut/Bureau de liaison de Ouagadougou organise du 25 au 26 novembre 2008, un atelier sur la caricature politique. Au total 13 caricaturistes du Burkina, de la Côte d’Ivoire, du Tchad et de l’Allemagne participent à l’atelier. Le caricaturiste des Editions "Le Pays", Kab’s, prend part à l’atelier. Une exposition des oeuvres a lieu dans la soirée de ce vendredi 28 novembre 2008 à l’hôtel la Palmeraie.

"Edifice" déménage

L’agence de communication Edifice McCann Erickson a déménagé de l’avenue de l’UEMOA, immeuble Franck Alain Kaboré. Depuis, elle a emménagé dans ses nouveaux locaux sis à Ouaga 2000, boulevard France-Afrique, à côté de la station Total.


Les filles de Barack Obama feront de petits travaux à la Maison- Blanche

Selon cet article de l’AP, le président élu Barack Obama et son épouse, Michelle, ont affirmé que leurs deux filles ne resteront pas les bras croisés à la Maison-Blanche, et qu’elles devront notamment s’occuper de leur nouveau chiot. Sasha, sept ans, et Malia, dix ans, devront s’acquitter de petits travaux de routine, a affirmé Barack Obama dans une interview accordée à Barbara Walters, et diffusée mercredi sur ABC-TV. "Nous leur avons parlé de ça. Nous ne voulons pas laisser des détritus sur les pelouses de la Maison-Blanche. Elles vont devoir travailler." Les Obama ont promis à leurs filles qu’elles pourraient avoir un petit chien après l’élection, mais la famille n’a pas encore choisi l’animal. Les deux filles devront en tous cas emmener leur chiot se promener et s’occuper du nettoyage. Les Obama ont aussi affirmé qu’elles participeront à des travaux autour de la maison. "C’est la première chose que j’ai dite au personnel quand je suis arrivée", a souligné Michelle Obama. "J’ai dit, ’vous savez, nous allons devoir poser des limites, elles vont devoir faire leur lit, et faire des travaux de nettoyage.’"


Ecole Kossodo "C" : des précisions

L’auteur d’un écrit paru dans nos colonnes sur le fonctionnement de l’APE de l’école Kossodo "C" apporte ici quelques précisions sur ses précédentes déclarations.

"Je viens par la présente vous remercier pour la publication de mon écrit du 13 novembre dernier traitant de la gestion des écoles primaires dans notre pays. Cela témoigne de l’attachement que vous portez aux questions liées à ce sujet. Je reviens cependant rappeler que c’est une préoccupation assortie de propositions faites aux responsables du département afin qu’ils puissent assainir la gestion de la cotisation des parents d’élèves, car ce sont des fonds publics qui méritent d’être gérés avec transparence. Mon exemple sur l’école Kossodo « C » est une situation que je connais et qui a suscité mon interpellation, car il en existe dans d’autres écoles. La parution de l’écrit a eu d’ailleurs pour mérite d’éclairer les parents sur les cotisations de l’année dernière qui s’ éleveraient à environ 800 000 F CFA au lieu de 1 100 000, comme je l’avais écrit. Mon objectif n’est pas d’offenser ou de nuire à qui que ce soit, et c’est le manque de bilan et, par conséquent, de transparence dans la gestion qui m’a

conduit à ces estimations erronées. De ce fait, je présente mes excuses à ceux qui se sentiront offensés à travers l’écrit, et je maintiens que c’est un cas qui n’est d’ailleurs pas le seul, et cela mérite d’être corrigé."


Région du Centre : un abattoir pour Sané

Le village de Sané dans la commune rurale de Tanghin Dassouri dispose désormais d’un abattoir. La réception officielle de cet ouvrage a eu lieu le dimanche 23 novembre 2008. D’un coût global estimé à deux millions cent cinquante mille F CFA (2 150 000), cet ouvrage a été acquis grâce au fruit de la coopération entre le village de Sané et l’Autriche à travers Abraham Sacha, citoyen autrichien. Ce centre d’abattage vient allonger la liste des réalisations dont le village de Sané a pu bénéficier grâce à cette amitié vieille de plusieurs années. En terme de réalisation, on peut citer une banque de céréales, une école à six classes, un CSPS. Cette cérémonie d’inauguration a été présidée par Patrice Nikièma, président du Conseil régional du Centre, et parrainée par le maire de Tanghin Dassouri, Adama Zongo. Patrice Nikièma, président du Conseil régional, a, au nom de ses pairs, manifesté toute sa gratitude à toute la population de Sané pour leur grande mobilisation.

De même, il a profité pour inviter les bénéficiaires à en faire un bon usage et à se mobiliser dans les jours à venir pour les projets futurs tels que les activités rentrant dans le cadre de la protection de la forêt communale et les travaux sur les pistes rurales reliant Tanghin-Dassouri à Sané-Nabitenga. Précisons que plusieurs autorités administratives et politiques, coutumières et religieuses ont rehaussé l’éclat de cette cérémonie en effectuant le voyage de Sané. Pour joindre l’utile à l’agréable, les troupes culturelles de la localité ont tenu en haleine tout ce public à travers leurs brillantes prestations.


Direction régionale de l’Action sociale des Cascades : les chefs de service renforcent la concertation

Renforcer la concertation dans le secteur de l’Action sociale et de la Solidarité nationale dans la région des Cascades, tel était l’objectif visé par la deuxième conférence des directeurs et chefs de service de l’Action sociale, tenue les 21 et 22 novembre 2008 dans la salle de réunions de ladite direction. L’ouverture des travaux a été présidée par Athanase Traoré, conseiller du gouverneur, qui a représenté Fatimata Legma. Durant les 48 heures, les participants issus des deux directions provinciales de la Comoé et de la Léraba, des centres Bissongo et d’éducation préscolaire, ont passé en revue plusieurs thèmes. C’est ainsi qu’ils ont examiné le rapport d’activités de l’année 2008 et élaboré les activités de 2009. Ils ont en outre suivi avec attention les résultats de l’étude faite sur les violences faites aux enfants et ceux de l’enquête menée sur les conditions de travail et de vie des filles servant dans les bars, maquis et restaurants de la ville de Banfora.


Obama brise les derniers tabous raciaux

Georges Zida, un de nos lecteurs, revient sur le fameux slogan de campagne de Barack Obama et sur sa portée.

""Yes, we can ! yes, we can ! we can !" Tel fut le slogan de défi audiovisuel de la campagne électorale de M. Barack Obama, un Afro-américain candidat à l’élection présidentielle du 4 novembre 2008 aux Etats-Unis d’Amérique. "Oui, nous pouvons !" Qu’est-ce qu’ils peuvent en fait, Obama et ses sympathisants ? Oui, après la suppression de la discrimination raciale dans les lieux publics américains, et l’abolition de l’esclavage en 1865 chèrement acquises, nous pouvons briser à présent les inégalités raciales qui minent illégalement notre chemin et nous hisser à la plus haute marche du podium social. "Yes, we can !"
- Effectivement ils ont pu."



Bloc-notes

- Du 29 novembre au 7 décembre se tient sur le site du SIAO, à Ouagadougou, le Forum national de la recherche scientifique et des innovations technologiques (FRSIT).

- Le 30 novembre aura lieu le dassandaga de l’association Sainte Famille "Ragnimy Koamssa", derrière la mairie de Bogodogo, à partir de 15h.

Le Pays

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