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CONFIDENCES DU WEEK-END : Plainte pour escroquerie contre un chef coutumier

Publié le lundi 3 novembre 2008 à 01h41min

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Dans une plainte qu’il a adressée au Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, un chef coutumier accuse un autre chef coutumier d’escroquerie et émission de chèque sans provision sur une somme de plus d’un million de F CFA.

Le chef coutumier sur lequel porte les accusations se serait présenté comme l’envoyé d’un autre chef coutumier qui, par la suite, a dit n’avoir jamais envoyé qui que ce soit. Non seulement le remboursement de la somme prêtée n’a pas été fait selon l’échéance retenue, mais en plus, l’accusé aurait émis un chèque qui est toujours revenu impayé de la banque.


Prix du lait en poudre pour enfants : une hausse en pleine vie chère

C’est une situation difficile pour bien des parents habitués à acheter la boîte de lait en poudre Nersi pour leurs nourrisons. Alors que certains parents se rabattaient sur des alimentations et autres supermarchés de la place où la boîte de lait pour enfant coûtait relativement moins cher (entre 2250 et 2500 F CFA la boîte), ils ont dû faire l’amer constat d’une hausse brutale. Dans les points de vente habituels où ils allaient se procurer la boîte de lait, le prix du lait avait en effet monté en flèche, atteignant désormais la barre des 2900 F CFA, comme en pharmacie.

Certains gérants de boutiques expliquent qu’ils ont, en fait, été forcés à fixer ce nouveau prix, l’Etat ayant cessé de subventionner ce produit. Vrai ou faux ? Dans le milieu, on n’hésite pas à voir la main de certains puissants opérateurs économiques qui estimaient qu’ils étaient lésés. Toujours est-il que les prix ( 2250 et 2500 F CFA ) ont connu un réajustement. Une chose est sûre, cette hausse des prix n’est pas sans aggraver une situation de vie chère déjà intenable.


Renouvellement des bureaux des coordinations des femmes du Houet : le rendez- vous reporté

En principe, les femmes du Houet devaient, selon la directive du ministre de la Promotion de la femme, Céline Yoda, se retrouver les 30 et 31 octobre derniers pour la reprise des élections des bureaux de leurs coordinations. La rencontre a été reportée à une date ultérieure, au regard de la tension qui règne entre les femmes de la province. Le gouverneur Pascal T. Benon, qui les a rencontrées le 27 octobre dernier dans un climat surchauffé, travaillerait en ce moment à faire baisser la tension avant d’éventuelles réunions pour une reprise des votes.


Bobo : l’eau est devenue de l’or

Jusqu’à l’heure où nous tracions ces lignes (vendredi 31 octobre 2008 à 18 h), il était impossible pour de nombreux abonnés de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) de Bobo d’avoir de l’eau dans leurs robinets. En effet, une panne générale était constatée sur le réseau ONEA depuis la matinée du jeudi 30 octobre 2008. Les abonnés les plus chanceux ont dû attendre jusqu’à minuit pour voir le précieux liquide couler à nouveau dans leurs robinets, mais souvent à faible débit. L’eau était devenue vraiment de l’or bleu, tellement on n’en trouvait pas. Certains ménages, surpris par la coupure, n’ont pas pu préparer le repas à cause du manque d’eau. Joint par téléphone, le DR de l’ONEA Bobo a parlé de panne électrique pour expliquer la coupure générale d’eau à Sya. Il disait être sur le point de rentrer de Ouagadougou avec un renfort en vue de faire face à la situation. Mais, apparemment, la solution tardait à être trouvée, si bien que l’on se demandait combien de temps allait durer encore le calvaire des Bobolais.


Burkina - Taïwan : une signature de convention perturbée

Pour des raisons certainement indépendantes de la volonté de la SONABEL, une brève coupure d’électricité est survenue le jeudi 30 octobre dernier à 17 h, dans la zone de Koulouba. Ce qui a plongé la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères dans le noir et le silence, juste au moment où le ministre des Affaires étrangères, Alain Yoda, et son homologue taïwanais, devaient signer les documents de conclusion de la 7e session de la commission mixte de coopération entre le Burkina et Taïwan. Après 2 minutes d’attente vaine, le ministre Alain Yoda a proposé une suspension de séance pour un quart d’heure, dans l’espoir que le courant soit rétabli pour permettre la signature d’un protocole de coopération qui vaut 24 milliards de F CFA pour le Burkina. Et le patron de la diplomatie taïwanaise d’acquiescer la proposition d’Alain Yoda tout en précisant qu’il s’agissait là d’une "cérémonie très importante". Alain Yoda a alors promis, sur un ton d’humour, de déposer une plainte contre la SONABEL. Les deux ministres se sont alors momentanément retirés au cabinet d’Alain Yoda d’où ils reviendront effectivement un quart d’heure plus tard pour signer le document. La coupure aura duré exactement 14 minutes.


Une femme disparaît avec un bébé

La scène se déroule dans un quartier de la capitale. Alors qu’elle aperçoit une fillette portant au dos un bébé de dix mois flânant dans les rues d’un quartier, une dame aborde la fillette en question et s’émerveille de la beauté du bébé qu’elle porte. L’inconnue dit à la jeune fille, qui n’est autre qu’une domestique, que sa patronne, c’est-à-dire la maman du bébé, a bien de la chance d’avoir mis au monde un enfant si agréable à voir. Puis elle se propose aussitôt de prendre le bébé et d’aller le montrer très rapidement à une de ses amies qui logerait juste à côté. Naïve et sans doute mise en confiance par la femme, la fillette remet le bébé à l’inconnue qui passe des heures et des heures à se faire attendre. Elle avait, en fait, disparu dans la nature. On ne sait pas aujourd’hui si le nourrisson a été retrouvé et remis à sa mère. Mais la leçon à tirer de cette mésaventure, c’est que les parents doivent sensibiliser celles à qui ils confient la garde de leur poupon pour ne pas avoir à faire face à l’irréparable.


MJ/UNDD : une section à Orodara

Partie de Ouagadougou, une délégation du Mouvement des jeunes de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (MJ/UNDD), conduite par Richard Koudougou Sankara (président du MJ-UNDD/Kadiogo), a pris part, dans l’après-midi du 24 octobre 2008, à l’élection et l’installation du bureau du MJ/UNDD de Orodara. C’est un bureau de 14 membres, présidé par Issa Ouattara du secteur 6 de Orodara, qui a été mis en place. Après l’installation du bureau, le MJ/UNDD a procédé à la projection d’un film sur les fraudes électorales lors des législatives de 2007, puis au partage d’un repas communautaire avec les jeunes de Orodara.

A la suite de ces activités, les membres de la délégation du MJ/UNDD du Kadiogo ont animé le 11e FOCAL (Forum de communication alternative) de l’UNDD, sur le thème " La démocratie à l’épreuve des 3 R (Révolution, Renaissance et Refondation)". Les différentes communications ont été présentées par Serge Ki, Richard Sankara, Sidonie Kanzié, tous du MJ/UNDD du Kadiogo, et Karim Sanogo, secrétaire adjoint de la nouvelle section de Orodara. Ces journées UNDD à Orodara se sont terminées par des tournois de maracana féminin et masculin, puis un bal à l’intention des jeunes de la capitale du Kénédougou.


Léo Frobenius à l’honneur

"Leo Frobenius et la civilisation africaine." C’est sous ce thème que se tient, à partir de ce lundi 3 novembre, à l’université de Ouagadougou, un colloque international, à l’occasion du centenaire du séjour expéditionnaire de l’explorateur allemand. Des communications, une remise de photos d’époque, la visite du mémorial Leo Frobenius, des dons de livres, etc., marqueront ce colloque placé sous le coparrainage des ministres chargés des Enseignements et de la Culture. Le Pr Théophile Obenga, égyptologue très réputé, sera aussi de la partie.


Crise financière : un impact sur le secteur minier au Burkina

"Ceux qui pensent que la crise financière internationale n’a pas d’impact sur nos pays font une analyse très simpliste." Ce sont les paroles du Premier ministre, Tertius Zongo, à l’issue de l’inauguration de la mine d’or de Kalsaka, le jeudi 30 octobre dernier. Répondant à des questions, le chef du gouvernement a confié que le lancement de certaines mines au Burkina serait retardé à cause de la crise financière internationale. En effet, des investisseurs miniers avec lesquels il a eu des entretiens, ont indiqué qu’ils avaient des difficultés à lever des capitaux pour avancer dans leurs projets à cause de la frilosité du marché financier. "Nous allons avoir un retard dans le démarrage de certaines mines à cause de cette situation", a laissé entendre Tertius Zongo, qui dit espérer que les cours de l’or se maintiennent étant donné que le métal jaune devient une valeur refuge quand l’argent est chahuté.


11-Décembre : coup de neuf pour l’aérodrome de Fada

La fête nationale sera commémorée cette année à Fada N’gourma, et le comité d’organisation s’active dans ce sens. L’un des points forts de l’événement sera certainement le grand défilé en préparation. C’est à ce titre que le ministère des Transports, à l’instar des autres départements, s’applique à la réussite du volet transport de la manifestation. Ce ministère se réjouit d’ailleurs de la réfection de l’aérodrome de cette ville dont la piste a été portée de 1 à 1,5km. L’infrastructure est maintenant dotée, entre autres, d’un héliport. Grâce à cette rotation de la célébration du 11-Décembre dans toutes les régions du Burkina, tous les aérodromes recevront un coup de neuf. A Ouahigouya, ce sera un nouvel aérodrome qui sera construit vu que l’ancien fait pratiquement corps maintenant avec les maisons d’habitation. Dans le même temps, le ministère des Transports qui est déjà sur le front du réaménagement de l’aéroport de Ouagadougou et sera bientôt sur celui de l’aéroport de Donsin.


La FILO est là !

C’est du 18 au 24 novembre que le Burkina accueillera la Foire internationale du livre de Ouagadougou. L’événement est à sa 8e édition et se tiendra sur le site du SIAO (Salon international de l’artisanat de Ouagadougou). Les spécialistes et les amoureux du livre viendront de différents horizons pour communier autour du thème de cette année, la "Remanence africaine dans la littérature antillaise et caraibéenne". Le comité d’organisation présidée par Catherine Traoré, la directrice générale du CENALAC (Centre national de lecture et d’animation culturelle), est sur la brèche pour la réussite de cette 8e FILO.


AFP : "La rentrée scolaire au Burkina est ordonnée au départ et désordonnée à l’arrivée"

Les examens scolaires sont au coeur de cette déclaration signée de Inoussa L. Kaboré, le président de l’Alliance des forces progressistes.

"La rentrée scolaire au Burkina Faso est ordonnée au départ et désordonnée à l’arrivée. Elle s’est effectuée avec beaucoup d’angoisse cette année. Angoisse liée à une période surtout où les parents joignent difficilement les deux bouts, à laquelle on peut ajouter la cherté de la vie. La recherche de la qualité de l’enseignement est cependant une nécessité. C’est pourquoi les ministères en charge s’attellent pour sortir de bons résultats et dans l’intérêt de tous ; mais que peut-on constater ? Est-ce que les technocrates preneurs de décisions pensent aux sacrifices que font les parents d’élèves ? Pendant que certains parents s’endettent, d’autres profanent leurs greniers, vendent leurs chèvres et poulets pour pouvoir faire face aux multiples sollicitations de leurs enfants en milieu scolaire. Pendant que certains élèves sont simplement renvoyés parce que des frais scolaires n’ont pas été payés, on constate un délaissement des élèves pendant les examens, surtout celui du baccalauréat qui prend l’allure d’un concours.

Ces dernières années, les résultats au baccalauréat sont catastrophiques. Pourtant, la réforme desdits examens, c’est-à-dire l’application du nouveau système, avait pour but l’amélioration du taux de succès. A notre grand étonnement, on remarque une régression du taux de réussite. Les technocrates pensent-ils aux futurs cadres ? Il est vrai que les rumeurs font état d’un taux de succès qui aurait été intimé aux jurys par les décideurs. Mais ce qu’il faut savoir, c’est qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Et si cela s’avérait, il serait également temps de réfléchir un peu. Lorsqu’à votre baccalauréat un taux de 15 % de succès avait été ordonné, et vous qui deviez réussir, vous échouiez ; où seriez-vous aujourd’hui ? De grâce, un examen n’est pas un concours ! Il faut permettre aux méritants de vivre ce bonheur après tant d’années de souffrance. Par ailleurs, si avec l’ancien système on pouvait avoir 20 à 25 % de taux de succès sur le plan national et que le nouveau système qui prône l’amélioration se retrouve avec environ 17 %, il vaut mieux revenir à l’ancien système."


Statistiques du travail : un annuaire en élaboration

Le communiqué de presse ci-dessous est relatif à un atelier de validation de l’annuaire statistique 2007, tenu vers fin octobre à Ouagadougou.

"Le ministère du Travail et de la sécurité sociale veut se doter d’un document de référence en matière de statistiques liées au travail et à la sécurité sociale. Un atelier de validation de l’annuaire statistique 2007 a été organisé dans cette optique du 27 au 29 octobre 2008 à Ouagadougou. De nos jours, les statistiques jouent un rôle important dans le développement socio-économique au regard des informations utiles qu’elles fournissent dans les différents domaines.

Un aspect sur lequel le ministre du Travail et de la sécurité sociale, Jérôme Bougouma, n’a pas manqué d’insister en ce sens que les différents classements annuels des pays dans le domaine notamment du développement effectués par les institutions internationales s’opèrent sur la base des statistiques disponibles et surtout actualisées. L’information statistique constitue, de ce fait, un précieux outil d’orientation et d’aide à la prise de décision dans la mesure où elle permet de mettre en exergue les priorités du moment et de mieux cibler les axes d’intervention pour plus d’efficience et d’efficacité.

L’édition d’un annuaire statistique annuel dans le domaine du travail et de la sécurité sociale répond au souci de combler l’absence ou le déficit constaté en la matière. En effet, le département en charge du travail ne disposait pas de document unique contenant des données statistiques relatives au travail et à la sécurité sociale. Une situation qui ne permettait pas notamment d’appréhender la réalité et la portée des actions menées sur le terrain par les acteurs de l’administration du travail, mais aussi de satisfaire les besoins d’information sur ces questions.

Durant les trois jours, les participants avaient pour mission d’aider le ministère du Travail et de la sécurité sociale à améliorer ses outils de collecte de l’information statistique afin de permettre la production régulière de données fiables sur le plan national dans la perspective de satisfaire les besoins informationnels des décideurs et des acteurs du monde du travail. Ils ont planché précisément sur trois documents : l’annuaire statistique 2007, la maquette de la base de données en matière de travail qui sera utilisée dès janvier 2009, et le projet d’enquête nationale sur les risques professionnels au Burkina Faso. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par Somkinda Traoré, Secrétaire générale du ministère du Travail et de la Sécurité sociale."

Le Pays

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